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Tunis : Les commerçants s’insurgent contre l'informel
Les commerçant de Tunis souffrent du commerce parallèle et informel et des vendeurs à la sauvette et
appellent le gouvernement à intervenir.
L'Union régionale de l'industrie, du commerce et de l'artisanat de Tunis (Utica) a tiré, aujourd'hui, la sonnette
d'alarme et appelé le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour lutter contre la prolifération du
commerce parallèle et informel dans le centre-ville de la capitale et à rouvrir ses grandes avenues à la
circulation.
Lors d'un point de presse organisé à Tunis, Abdelmonem Fitouri, président de l'Urica de Tunis, a souligné
qu'en raison de l'accroissement du commerce parallèle dans le centre-ville, plusieurs commerces ont fermé et
d'autres sont menacés de ruine.
«Aujourd'hui, les commerçants de Tunis n'arrivent plus à payer leurs impôts ni à verser les salaires de leurs
employés. Le commerce parallèle dont les produits sont d'origine inconnue, connait actuellement, une
prolifération sans précédent au détriment du commerce organisé et légal», a-t-il regretté.
«Il faut que le gouvernement applique la loi et prenne des mesures urgentes pour stopper ce fléau qui frappe
de plein fouet l'économie nationale et finance les réseaux du terrorisme et du crime organisé», a-t-il déploré.
Pour sa part, Samir Chérif, membre du bureau exécutif de l'Urica de Tunis a appelé à l'ouverture à la
circulation automobile des avenues Habib Bourguiba, Jamel Abdennaceur et Radhia Haddad et l'enlèvement
des fils barbelés et de toutes les barrières pour redynamiser la ville.