+115°C sous le soleil à -200°C sur la face non éclairée.
5. L’ajout de CO2 dans l’atmosphère n’a
aucun effet car l’atmosphère est déjà
100% opaque dans les bandes
d’absorption du CO2
commentaire Dr Roy Spencer: Tout
d’abord, non, elle ne l’est pas, et c’est en
raison de l’élargissement des bandes
d’absorption dû à la pression.
Sur le bord de la fenêtre de la vapeur d'eau il peut y avoir des fréquences optiques vers 750 cm-1 où l'épaisseur
optique de la vapeur d'eau et des nuages est moindre que 1 ou 2 et où l'épaisseur optique du CO2 est entre 0,2 et 1: là,
et là seulement, le supplément d'absorption du rayonnement de la surface par l'air par doublement de la teneur du
CO2 est non nul et est de l'ordre de 0,8 W/m² (exemple du profil de référence "moyennes latitudes été" MLS).
Il n'y a donc pas de saturation de l'absorption par l'air du rayonnement de la surface, mais le supplément
d'absorption rapporté au rayonnement de la surface est de l'ordre de deux millièmes: 0,8 W/m²/ 375 W/m²=
0,2% (deux pour mille)
5. (suite) Deuxièmement, même si
l’atmosphère était 100 % opaque, cela
n’aurait pas d’importance.
Comme au supplément d'absorption de l'air correspond un supplément de rayonnement vers la surface, on a 0,8 W/m²
qui ne partent plus vers le cosmos et 0,8W/m² de plus rayonnés par l'air vers la surface; mais la surface se refroidit
essentiellement par évaporation à en gros +6 W/m²/°C là où l'évaporation est de 100 W/m² (1200 mm d'eau); le flux
infrarouge de l'air reçu par la surface autour de 15 µm est absorbé par un micron d'eau liquide; au prix d'un
réchauffement de la surface de 0,1°C ou 0,2°C le minime supplément d'évaporation alimente la condensation à
quelques dizaines ou milliers de kilomètres et, par là, le rayonnement du globe vers le cosmos. Ce qui n'est plus
rayonné en un point l'est un peu plus loin.
Et de plus les +0,8W/m² sont en fait +0,4 W/m² (toujours en moyenne sur 24 h) parce que le doublement des ppm de
CO2 augmente l'absorption de l'infrarouge solaire à 2,7 µm et à 4,3 µm d'environ 0,8 W/m² (soleil à 53° de distance
zénithale ou 37° d'élévation.au dessus de l'horizon) ; l'infrarouge reçu par la surface est donc augmenté de seulement
0,8-0,4 = 0,4 W/m²
La localisation du rayonnement de ces 0,4 W/m² vers le cosmos est modifiée par le doublement des teneurs en
CO2 mais pour un millième de sa valeur car 0,4 W/.m² (changement) /240 W//m² (valeur moyenne)= 0,001 7)
mais le rayonnement total du globe reste inchangé. Et ce millième échappent à toute mesure.
6. La température dans la basse
atmosphère est due au gradient de
température adiabatique
Non, le gradient adiabatique décrit comment la
température d’une parcelle d’air change par la
compression/expansion adiabatique lorsqu’elle
baisse/augmente d’altitude. Ainsi, cela peut
expliquer comment les températures changent au
cours de renversements convectifs, mais pas ce
qu’est la température absolue. Expliquer la
température absolue de l’air est une question de
budget énergétique
Le gradient dT/dz =- g/(Cp+ Ch) n'est certainement pas adiabatique parce qu'il contient un terme Ch qui traduit le
chauffage par le haut en altitude
Par contre le gradient "diabatique" décrit parfaitement l'effet de la gravitation que Dr Roy Spencer ne
mentionne pas explicitement non plus que le chauffage par le haut
La relation T/Tréférence = (P/Préférence)R/(Cp+ Ch) contient Tréférence qui résume le rayonnement du globe vers le cosmos qui
varie un peu entre l'équateur et les pôles mais bien moins que Préférence (voir cartographie du rayonnement du globe
vu du satellite)
Vous ne pouvez pas écrire une équation basée
sur la physique pour obtenir la température
moyenne à n’importe quelle altitude sans
utiliser de budget énergétique Expliquer la
Pour chaque couche de quelques km de l'air de la troposphère on a un bilan
solaire absorbé + condensation = rayonnement vers le cosmos par venant au cosmos (non absorbé par une couche au
dessus)