- Réfugiés climatiques : Augmentation exponentielle du nombre de réfugiés climatiques : Les
Nations unies (ONU) évaluent à 50 millions le nombre d’habitants qui pourraient être
contraints de quitter leur lieu de vie en raison des conséquences du changement climatique
(avancée du désert de Gobi en Chine , inondations au Bangladesh et dans le delta du Nil,
submersion d’archipels comme les îles Tuvalu). D’ici à la fin du siècle, le nombre des réfugiés
climatiques pourrait être porté à 150 millions. D’autres sources estiment que le nombre de
réfugiés climatiques pourrait atteindre 200 millions à l'horizon 2050. L’ouragan Katrina a
démontré à quel point, même dans l’hémisphère Nord, les humains sont fragiles et, surtout,
inégaux face aux conséquences directes du changement climatique
- Accès à l’eau : comme l’a très bien démontré Ricardo Petrella, l’accès à l’eau sera un enjeu
majeur. Dans les pays du Sud, la diminution de l’approvisionnement en eau combinée à la
baisse des récoltes pourra entraîner à terme des conséquences sociales très sérieuses :
famine, guerre…
Les habitants des pays du Sud seront, une fois encore, les premières victimes du réchauffement
climatique avec une responsabilité qui incombe, en grande partie, aux pays industrialisés ;
Outre notre responsabilité envers ces populations, le réchauffement climatique aura également des
impacts sur notre pays: diminution du pouvoir d’achat des plus défavorisés liés à l’augmentation des
prix des matières premières, risque de délocalisations, impact sur la santé ;
Le changement climatique, en ajoutant des barrières supplémentaires au développement, contribue
au cercle vicieux de la pauvreté. Les catastrophes écologiques telles que les sécheresses, les
inondations ou la diminution des ressources naturelles ont des conséquences directes sur les plus
pauvres. Elles aggravent des situations économiques et sociales déjà critiques (par exemple, la
diminution des ressources en eau augmente le chômage, qui, à son tour, contribue aux flux
migratoires qui vide les campagnes de leur main d’œuvre et aggrave la crise économique des zones
rurales).
Social et environnemental sont donc indissociables!!!
L’économie de marché est responsable du réchauffement parce qu’elle est basée sur la concurrence
et l’accumulation. Les décisions de production ne sont pas prises en fonction de l’utilité et de
l’écologie, mais des profits. Des choses inutiles ou nuisibles sont réalisées dans le seul but de
satisfaire l’actionnariat.