i – le circuit economique

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ECONOMIE GENERALE - BTS 1 AG PME/PMI
CHAPITRE III
LES OUTILS D’ANALYSE DE L’ECONOMIE
 Présenter les agents économiques et leurs opérations en s’appuyant sur le vocabulaire
de la comptabilité nationale et souligner les grandes fonctions économiques (production,
répartition, consommation)
 Situer ces opérations sur le marché et présenter l’équilibre emplois-ressources.
 Mettre en évidence l’ouverture du circuit et la mondialisation de l’économie.
Il existe deux grands outils pour analyser l’économie nationale et son fonctionnement :
 Un outil théorique correspondant à une représentation de la circulation des flux
économiques qui se croisent et s’échangent entre les agents économiques. : c’est le
circuit.
 Un outil technique, comptable, qui quantifie l’importance des opérations de
production, de consommation, de financement, etc. : ce sont les comptes de la
nation (TEE, TES)
A noter que le premier provient essentiellement des analyses de KEYNES entrevues
précédemment.
Le second débute au 17ème (PETTY, KING) pour aboutir aujourd’hui aux comptes de la
nation. Tous les chiffres officiels proviennent de ces tableaux économiques.
I – LE CIRCUIT ECONOMIQUE
Avant de représenter le circuit des opération des flux matériels et financiers qui se croisent
et qui s’échangent dans une économie, il convient de définir les différents agents
économiques qui le composent : ce sont les « unités institutionnelles » de la comptabilité
nationale.
A – LES SECTEURS INSTITUTIONNELS.
Qui sont les grands acteurs de la vie économique ?
Notion de secteurs institutionnels :
La comptabilité nationale définit (sur le modèle Keynes) des unités institutionnelles
représentant chacune un acteur du circuit économique. On les regroupe généralement en
six secteurs institutionnels :
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





Les ménages : ce sont les personnes physiques (célibataires, familles, EI) et certains
« ménages collectifs » (casernes, prisons). Leur fonction essentielle est la
consommation (sauf EI)
Les sociétés et quasi-sociétés non financières : elles regroupent les sociétés au sens
juridique (cadre sociétaire). Leur fonction est de produire des biens et des services
marchands non financiers
Les institutions financières : ce sont les entreprises du secteur bancaire et leur
fonction est de collecter l’épargne et de fournir des moyens de financement.
Les administrations publiques : ce sont l’Etat, les collectivité locales + la sécu. Elles
produisent des biens et services non marchands (voir chap ultérieur) et assurent la
redistribution des richesse à travers les impôts et les cotisations sociales.
Les administrations privées (syndicats, associations, partis politiques, fondations,
congrégations religieuses, …). Elles produisent des services à but non lucratif
(ISBLSM : institutions sans but lucratif au service des ménages)
Le « reste du monde » (non ressortissants, unités institutionnelles non résidentes).qui
comptabilise les échanges avec l’étranger.
NB : A noter que le reste du monde n’apparaissait pas tel quel dans les premiers modèles
circuitistes et a été introduit après KEYNES).
Exercice oral :
Définissez le secteur institutionnel auquel appartiennent les exemples suivants : L’ANPE (AP), la
CDC (E de crédit), la ville de Paris (administration publique locale), l’hôpital de bordeaux (A
publique), la CFDT, EDF (entreprise publique), l’UDF, monsieur le proviseur (ménage), Peugeot
(SQSNF), le CA (institution de crédit), vous-même (ménage).
B – LA SCHEMATISATION DU CIRCUIT.
Livre p. 9 et 10. Etudier et remplir avec eux le circuit proposé. Remarquer la simplification
faite avec ENTREPRISE (regroupe les SQS et les banques) et l’absence des administrations
privées. Pointillés = monétaire.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
Revenus du travail
Revenus du capital
Revenus des EI
Consommation
CA des entreprises / achats
Impôts des entreprises
Subventions aux entreprises
Financements des entreprises
Financement de l’Etat
Autofinancement
Investissement
Epargne des entreprises
Impôts des ménages
Revenus des transferts
Thésaurisation
Epargne des ménages
Entrée de capitaux
Exportations
Importations
Sorties de capitaux
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NB : réponses aux question 4 et 5 du doc. 5 sur le circuit économique
Question 4 : si le flux « financement de l’Etat » enfle exagérément, cela indique la
présence d’un déficit budgétaire qui doit trouver à se financer auprès des
organismes de crédit. Ces organismes ont alors moins de disponibilités pour les
entreprises (elle ne peuvent financer leur expansion) : c’est ce que l’on appelle l’effet
d’éviction
Question 5 : Si le circuit présente des sorties de capitaux exagérées (par rapport aux
entrées), le financement de l’économie peut être compromis. Si les sorties
correspondent à un excédent (épargne abondante), pas de problème. Par contre, si
cela se fait au détriment de l’économie nationale, on parlera de fuite des capitaux et
les entreprises (et l’Etat) se trouvent évincées.
Ce qui est plus intéressant, c’est le solde entre entrées et sorties de capitaux et
surtout sa comparaison avec la balance commerciale : si elle ne compense pas des
sorties (par exemple), il y aura problème …
La question sur le flux 17 (entrées de capitaux) est mal posée : les sorties de capitaux
n’influent pas sur les entrées … c’est le solde qui est important.
L’intérêt de ce type de représentation est de faire comprendre les mécanismes
économiques au sens d’un circuit sans fin entre les agents (comme on l’a fait dans l’exo
précédent) et de voir comment l’équilibre du système se fait (R=C+S et P=R=C+I). A noter
l’importance de définir un agent extérieur (le reste du monde) pour coller à la réalité
actuelle (les premiers modèle de circuit l’avait omis)
Distribution circuit simplifié.
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LE CIRCUIT ECONOMIQUE DE BASE
Crédits
Crédits
Placements
Import
BANQUES
Placements
Biens et Services
Travail
RESTE du
MONDE
ENTREPRISES
Export
MENAGES
Salaires
Paiements des B&S
P.O.
P.O.
Services P
ETAT
Services P
LE CIRCUIT ECONOMIQUE DE BASE
Crédits
Crédits
Placements
Import
BANQUES
Placements
Biens et Services
Travail
RESTE du
MONDE
ENTREPRISES
Export
MENAGES
Salaires
Paiements des B&S
P.O.
Services P
P.O.
ETAT
Services P
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EXTENSION : LE BOUCLAGE DU CIRCUIT KEYNESIEN
Comment le bouclage du circuit se fait-il ?
Le bouclage logique du circuit keynésien (I=S) se réalise :
- par le multiplicateur d’investissement sur la consommation pour S
- par la demande effective, l’efficacité marginale du capital (TRI) et le niveau des taux d’intérêts
(variables macropsychologiques) pour I
Pour lui, la monnaie n’est pas neutre et influe sur l’économie réelle. En gros, la monnaie est
considérée comme n’importe quel bien et l’ajustement de I à S ne se fait pas par la main invisible
du marché du financement (vision néo-classique où l’offre et la demande de financement se
rencontre en i).
L’« équilibre » macro dépend pour lui de deux choses :
- des anticipations de la demande effective des ménages par les entreprises. Celles-ci prennent alors
leur décision d’investissement ssi l’efficacité marginale du capital (TRI) et supérieure au taux
d’intérêt. = détermination de I
- de la préférence pour la liquidité des ménages qui, compte tenu de leur confiance dans l’avenir , du
désir de thésaurisation, de la nécessité de liquidité pour les transactions, vont avoir une demande
de monnaie plus ou moins forte . La demande de monnaie qui en découle va se confronter à l’offre
institutionnelle de monnaie (donnée également exogène) et s’équilibrer pour donner le taux
d’intérêt du marché. Or, si l’intérêt augmente, la décision d’investissement peut s’avérer non
rentable (TRI<i).
A partir de ces deux éléments, les investissements des entreprises peuvent ne pas rencontrer exactement la
demande observée. L’ajustement I = S se fait alors par la modification de revenu issue du
multiplicateur d’investissement : I diminue donc R également : C diminue affectant alors le niveau
d’épargne jusqu’à l’équilibre I = S.
NB : La baisse de la consommation (et la baisse des prix de la production) réduit le besoin de
monnaie et donc sa demande. Cela va alors tendance à réduire les taux intérêt (même si les
résistances à la baisse sont nombreuses).
Pour les keynésiens, l’équilibre entre l’épargne et l’investissement s’obtient systématiquement
mais sa réalisation n’est pas toujours immédiate.
On aboutit alors à une théorie de l’équilibre : le déséquilibre initial (ex-ante) aboutit presque
mécaniquement à une situation équilibrée.
Constatant l’insuffisance de la demande effective, il introduit un agent de régulation, aidant à
rétablir la demande : ce sera la demande globale qui comprend la demande des ménages mais
aussi celle de la dépense publique.
En résumé, et contre la vision néoclassique, l’offre ne crée pas sa propre demande (JB Say) et
l’ajustement ne se fait pas. La propension à consommer et le montant de l’investissement sont des
données exogènes, hors marché.
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II – LA COMPTABILITE NATIONALE.
A – PRINCIPES DE BASE
Qui est en charge de collecter les données nationales afin de quantifier les flux entre les secteurs
institutionnels ?
>> Le Ministère de l’Economie et des Finances (Bercy), l’Administration des
Douanes (pour l’import-export), la Banque de France (pour les aspects
financiers) et l’INSEE (pour des données précises).
Quel est l’intérêt d’avoir ces chiffres ?
>> voir là où ça ne va pas => pour les décideurs publics (politique
économique et ses résultats)
La Comptabilité Nationale Française décrit l'ensemble des activités économiques de la
Nation, en explique le fonctionnement et étudie le comportement des agents ( principaux
pôles de décisions économiques )
Son objectif est de fournir aux pouvoirs publics un instrument permettant la comparaison
dans le temps et dans l'espace des performances économiques et la prévision économique.
Rappels de première (au minimum)
A quoi correspondent les emplois et les ressources en comptabilité ?
Pour la comptabilité des entreprises,
Les emplois = valeur de ce que j’ai acquis (patrimoine : biens durables,
stocks, créances, banque, VMP = utilisation des financements
Les ressources correspondent à l’origine des financements, à la valeur de ce
que j’ai reçu pour le financement du patrimoine (capital, bénéfices,
emprunts, dettes fournisseurs, découverts bancaires)
>> emplois toujours égaux aux ressources
Pour la comptabilité nationale,
Les emplois correspondent à l’utilisation des différents biens et services
acquis (consommation intermédiaire et finale, FBCF, variations de stocks,
exportations) = ce qu’on fait de la production
Les ressources correspondent à l’origine des biens et des services, à la
valeur ce que l’on a créé dans le pays (évalué par la production nationale et
les importations = la production des agents étrangers) = la production
On comprend également que EMPLOIS = RESOURCES
NB : A noter que l’Europe a harmonisé nos systèmes : c’est le SEC 95.
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La Comptabilité Nationale retient trois catégories d'opérations:
 Les opérations sur biens et services qui retracent l'origine des biens et
services (ressources) disponibles dans l'économie nationale et leurs différentes
utilisations (emplois). Elles présentent l'équilibre emplois-ressources par
produits dans le Tableau des Entrées-Sorties (T.E.S.)
 Les opérations de répartition qui regroupent les opérations par lesquelles la
valeur ajoutée est répartie entre la main d’œuvre, le capital et les
administrations publiques, et des opérations assurant la redistribution du
revenu et de la richesses. Elles permettent d'établir l'équilibre des capacités et
des besoins de financement des agents économiques ; la synthèse de ces
opérations est présentée dans le Tableau Economique d'Ensemble (T.E.E.) .
 Les opérations financières qui sont relatives à la création et à la circulation
des moyens de paiements (acquisition d’actifs financiers). Résumées dans le
Tableau des Opérations Financières (T.O.F.), elles font apparaître les
variations des créances et des dettes des agents économiques.
Distribution intégrale du B.
B – LE TABLEAU d’ENTREES SORTIES (TES).
Définitions:
 Une branche d'activité regroupe les unités de production homogènes (ayant la
même production).
 Une consommation intermédiaire est un produit consommé (c'est à dire,
entièrement absorbé ou détruit ) au cours du processus de production et intégré
dans une production plus élaborée.
 La consommation finale représente la valeur des biens ou des services destinés à
la satisfaction directe des besoins humains, individuels ou collectifs.
 L'investissement (FBCF) correspond à l'acquisition de biens durables par les
unités de production, utilisés pendant au moins un an dans le processus de
production : c'est la Formation Brute de Capital fixe [Remarque : l'investissement
immatériel n'est pas retenu par la Comptabilité Nationale et la FBCF des ménages
est constituée par les achats de logement].
 La production (PIB aux prix du marché) est égale à la somme des valeurs
ajoutées des branches plus la TVA et les droits de douane.
 Le PNB est la somme du PIB et des revenus reçus du reste du monde diminuée
des revenus versés au reste du monde.
 Le revenu disponible des ménages est affecté soit à la consommation soit à
l'épargne
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B – LE TABLEAU DES ENTREES SORTIES (TES).
Rappel : PRODUCTION + IMPORTS = CONSO + FBCF + VARSTOCKS + EXPORTS
Intitulés
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
Ressources
Produit intérieur brut
1 212,2 1 251,2 1 305,9 1 355,1 1 420,1 1 475,6
Importations
259,6
Total
281,7
306,4
320,8
387,8
1 520,8
388,7
380,2
1 471,8 1 532,8 1 612,2 1 675,9 1 808,0 1 864,3
1 901,0
Emplois
Dépenses de consommation finale des
ménages
669,6
680,0
708,1
733,8
764,7
797,6
823,0
Dépenses de consommation finale des
administrations publiques
293,2
302,9
306,1
315,7
329,9
342,8
363,0
7,3
7,6
8,0
8,5
8,6
9,9
10,2
224,0
224,6
240,6
260,4
286,9
296,9
296,0
0,9
1,0
1,1
1,3
1,5
1,5
1,5
-3,0
-2,3
7,3
4,7
11,0
3,4
-4,3
279,8
319,1
341,0
351,6
405,4
412,1
411,6
Dép. de conso. finale des ISBLM
Formation brute de capital fixe
Acquisitions, nettes
d'objets de valeur
des
cessions,
Variation de stocks
Exportations
ISBLM = institutions sans but lucratif au service des ménages
en millards d’€
Source: INSEE, Comptes Nationaux
B – LE TABLEAU DES ENTREES SORTIES (TES).
Rappel : PRODUCTION + IMPORTS = CONSO + FBCF + VARSTOCKS + EXPORTS
Intitulés
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
Ressources
Produit intérieur brut
1 212,2 1 251,2 1 305,9 1 355,1 1 420,1 1 475,6
Importations
259,6
Total
281,7
306,4
320,8
387,8
1 520,8
388,7
380,2
1 471,8 1 532,8 1 612,2 1 675,9 1 808,0 1 864,3
1 901,0
Emplois
Dépenses de consommation finale des
ménages
669,6
680,0
708,1
733,8
764,7
797,6
823,0
Dépenses de consommation finale des
administrations publiques
293,2
302,9
306,1
315,7
329,9
342,8
363,0
7,3
7,6
8,0
8,5
8,6
9,9
10,2
224,0
224,6
240,6
260,4
286,9
296,9
296,0
0,9
1,0
1,1
1,3
1,5
1,5
1,5
-3,0
-2,3
7,3
4,7
11,0
3,4
-4,3
279,8
319,1
341,0
351,6
405,4
412,1
411,6
Dép. de conso. finale des ISBLM
Formation brute de capital fixe
Acquisitions, nettes
d'objets de valeur
des
Variation de stocks
Exportations
cessions,
ISBLM = institutions sans but lucratif au service des ménages
Source: INSEE, Comptes Nationaux
en millards d’€
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C – LE TABLEAU ECONOMIQUE D’ENSEMBLE (T.E.E.).
Distribuer le T.E.E. (tableau des opérations de répartition) insee.
Que signifie « évolution en valeur » ?
>> Valeur, Volume, Euros constants ou courants
en valeur signifie que les prix utilisés sont ceux courants : l'augmentation de
la grandeur (production, consommation..) ainsi calculée peut être due à une
hausse des quantités ou à une hausse des prix.
en volume signifie que l'inflation a été éliminée : les prix de l'année de base
sont utilisés. La hausse de la grandeur (production, consommation..) en
volume n'est donc due qu'à la hausse des quantités produites = en monnaie
constante.
En résumé :
>> Les euros courants ne sont pas corrigés de l’inflation (P° en valeur)
>> Les euros constants sont corrigés de l’inflation (montants inférieurs) (P°
en volume)
Intérêts ?
>> Permet d’enlever l’influence de la hausse des prix : je produis 100 à 10%
d’inflation, je me retrouve à 110 en fin d’année et je n’ai pourtant pas produit
plus …
=> Le TEE permet de voir :
- la valeur des biens produits puis vendus (P° et importations)
- ce qui revient à chaque agent par la suite (partage de la valeur ajoutée) et la
situation de chaque agent (pour les SQS, les ménages, l’Etat. Les banques
apparaîtront dans le TOF) en terme de capacité ou le besoin éventuel de
financement
On retrouve donc nos unités institutionnelles et leur rémunérations suite à la production
de richesse.
Commentez les variations des différents revenus de chaque unité institutionnelle.
=> voir enfin les relations avec le reste du monde.
Ce tableau est fondamental et on y fera souvent appel (je vous en redonnerai des extraits
dans les chapitres qui suivront, notamment celui du partage de la VA)
10
Les comptes de la Nation en 2003
Comptes de la Nation 2003 - base 95, Insee
En 2003, le produit intérieur brut s'accroît de 0,5 % en volume, progression la plus faible depuis 1993. Si
l'activité en France, comme dans l'ensemble de la zone euro, ralentit en moyenne annuelle pour la troisième
année consécutive, la conjoncture s'améliore cependant au second semestre. Le pouvoir d'achat du revenu
disponible des ménages augmente faiblement. Le taux d'épargne des ménages baisse pour la première fois
depuis 1998. La consommation effective, qui inclut les dépenses supportées par les administrations
publiques, demeure le principal soutien à la croissance, mais ralentit. Le solde du commerce extérieur
contribue négativement à l'activité, de manière plus marquée encore qu'en 2002, en raison d'une baisse
exceptionnelle des exportations. Le taux de marge des entreprises non financières recule pour la deuxième
année consécutive, la valeur ajoutée progressant moins rapidement que les coûts salariaux. Leur
investissement est en repli sur l'année. Le déficit public s'alourdit nettement et atteint 4,1 % du produit
intérieur brut. Le taux de prélèvements obligatoires est stable à 43,8 % du PIB.
Évolutions en volume
au prix de l'année
précédente
Prix
2003/2002
2001
2002
Valeur 2003
(milliards
d'euros)
2003
contributions
à la
croissance
du PIB 2003
Produit intérieur brut (PIB)
2,1
1,2
0,5
1,5
1557,2
0,5
Importations
1,3
2,9
-0,1
-0,3
382,6
0,0
Total des emplois finals
1,9
1,5
0,4
1,2
1939,8
-
Consommation effective des
ménages
2,9
2,3
1,7
1,9
1095,1
1,2
des ménages
2,6
1,5
1,4
2,0
854,2
0,8
individuelle des adm.
publiques
3,3
5,2
2,6
1,5
230,2
0,4
Consommation effective des
administrations publiques
2,4
3,7
2,0
1,3
148,1
0,2
Formation brute de capital fixe
1,9
-2,0
-0,2
1,2
298,7
-0,0
dont : sociétés non financières
et entreprises individuelles
3,4
-3,6
-1,9
0,2
160,2
-0,2
dont : ménages
0,8
0,7
0,8
3,0
77,0
0,0
dont : administrations
publiques
+0,4
0,7
5,2
2,1
50,6
0,2
Variation de stocks (en
contribution à la croissance)
-0,6
-0,1
-0,2
-5,2
-0,2
1,6
1,9
-2,5
401,9
-0,7
dont dépense de
consommation
.
Exportations
-0,1
Temps estimé : 2H30
Photocopies du TES TEE + circuit
Livre obligatoire
Pas de transparent
CHAPITRE III
LES OUTILS DE L’ANALYSE
ECONOMIQUE
BTS 1 AG PME/PMI
ECONOMIE GENERALE
11
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