Notables : les masses de granit du système napoléonien. Ce sont des propriétaires influents
dans leur ville ou province, qui issus de la bourgeoisie ou de l’Ancienne noblesse, font partie
des élites sociales de l’Empire. Il y a donc une certaine réconciliation des élites sociales sous
Napoléon.
Droit napoléonien : droit individuel qui a pour fondement l’autonomie de la volonté. Mais
pour exercer pleinement son droit il faut être un homme ( la femme est une éternelle mineure)
avoir 21 ans et être de préférence propriétaire. Ce droit fonde une société patriarcale et défend
la propriété, il est particulièrement sévère : 43 cas de peine de mort, et pas de recours aux
circonstances atténuantes.
Plébiscite : consultation autoritaire du peuple , auquel on pose une seule question. Mais le
plébiscité napoléonien a des résultats truqués en ce que le vote est public. Il fonde une
dictature démocratique. ( exemple de pbébicite : Approuvez vous le coup d’Etat ? Approuvez
vous le consulat à vie ? Approuvez vous l’Empire ?
Constitution de l’an VIII : Elle est très brêve et oppose un exécutif puissant ( trois consuls,
dont le premier possède la plupart des pouvoirs, face à un législatif morcelé en 4 chambres (
Conseil d’Etat, Tribuna, Corps législatif et Sénat)
IV PERSONNAGES
Napoléon Bonaparte : Issu de la petite noblesse corse, Napoléon Bonaparte (15 août 1769 - 5
mai 1821), fut général de la Révolution, dirigea la France à partir de la fin 1799 et fut
Empereur des Français de 1804 à 1814. Il conquit et gouverna la plus grande partie de
l'Europe et plaça des membres de sa nombreuse famille sur les trônes de plusieurs royaumes.
Il fut surnommé : « Le Petit Caporal », « l'Ogre » (par les Anglais). Son adage est : « D'abord
on gagne, ensuite on voit... »
Talleyrand : Connu pour son pied bot (qui lui vaut de ne pas participer aux activités militaires
et d’être destiné aux études ecclésiastiques) , Talleyrand est issu de la haute noblesse.
membre du comité de constitution de l'Assemblée Nationale, il participe à la rédaction de la
DDHC et célèbre la messe de la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790. Il est ensuite un des
instigateurs du coup d’Etat du 18 Brumaire. En 1804, face à l'augmentation du nombre
d'attentats perpétrés par des royalistes contre Bonaparte, Talleyrand joue un grand rôle dans
l'assassinat du Duc d’Enghien, héritier putatif du trône . Il est nommé grand chambellan le 11
juillet 1804 et assiste le 2 décembre 1804 au sacre de Napoléon. Talleyrand se détache peu à
peu de l'empereur pour arriver à la rupture en 1809 où celui-ci l'accuse de trahison, suite à des
rumeurs de complots avec Joseph Fouché. En 1813, il refuse le poste de ministre des relations
extérieures que lui propose à nouveau l'empereur. En 1814, profitant de la chute de l'Empire,
il manœuvre habilement pour livrer Paris aux alliés et à Louis XVIII.
Fouché Élu en 1792 député à la Convention, il vota la mort de Louis XVI. Dans la Nièvre et
la Côte-d'Or en 1793, il fut l'âme du mouvement anti-religieux et de la répression anti-
nobiliaire. Avec Collot d'Herbois, il fut nommé par la Convention pour réprimer l'insurrection
lyonnaise et y fit régner la terreur. Il devint l'un des principaux partisans du coup d’Etat du 18
Brumaire an VIII (9 novembre 1799). Il acquit un portefeuille de Ministre, fut nommé
gouverneur des Provinces illyriennes en 1813, mais trahit l'Empereur avec Joachim Murat en
1814, et se trouva à Paris pour offrir au comte d'Artois (le futur Charles X) la lieutenance
générale du royaume après les désastres impériaux.Il fut nommé à nouveau ministre de la
police pendant les Cent-Jours. Le 9 juillet 1815, il devient ministre de Louis XVIII