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ANALYSE DE TEXTES
INITIATION PHILOSOPHIQUE :
- ESSAI DE DEFINITION
- MANIERE DE PHILOSOPHER
- CONTENU DE LA PHILOSOPHIE
- APPROCHE HISTORIQUE OU RAPPORT DANS L’HISTOIRE OCCIDENTALE
ENTRE PHILOSOPHIE/RAISON/SCIENCES ET FOI/RELGION
Recherche à partir de 13 articles ( cfr doc comment analyser les articles)
- De quoi parle mon texte de façon générale (thèse de l’auteur) ?
- Compréhension du texte (lexique des mots non connus)
- Toutes les idées du texte ou arguments développés par l’auteur.
- Que dit mon texte à propos des 4 points cités ci-dessus ?
- Comparaison éventuellement possible avec le livre de Lc Ferry
Dossier de 13 articles
BRUNO GULIANI, “Je philosophe donc je suis heureux”, Revue Psychologies, nov.
2000, p. 54-57
CHRONIQUE D’ANDRÉ COMTE-SPONVILLE, “Pourquoi je suis devenu
philosophe”, Revue Psychologies, sept. 2000, p. 35
CHRONIQUE de David SERVAN-SCHREIBER, « Ecrire pour guérir un peu », Revue
Psychologies, février 2000 p. 113
CHRONIQUE D’ANDRÉ COMTE-SPONVILLE, “Philosophie et psychologie”, Revue
Psychologies, février 2002, p. 47
DOSSIER DE 9 ARTICLES “Les philosophes et la religion” , REVUE ACTUALITE
DES RELIGIONS, n°41, septembre 2002
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Article 1.
Bruno Guliani, “Je philosophe donc je suis heureux”, Revue Psychologies,
nov. 2000, p. 54-57
- La philosophie c’est apprendre à penser pour mieux vivre, mieux aimer, mieux
se connaître : une quête accessible et utile à tous. Des prises de conscience
par la réflexion qui amène à des choix décisifs.
- La philosophie pour être heureux : travailler l’idée de dialogue, ou de générosité
ou d’éducation, de culpabilité, etc.
- Atteindre le bonheur : cet état de plénitude : le bonheur santé du corps,
sérénité de l’esprit, joie de vivre en harmonie avec soi-même et les autres.
- Cela répond au besoin de compréhension, de vérité et de sens : Socrate et
Bouddha : sans un minimum de sagesse (Comment mieux vivre) on ne peut
être réellement heureux.
- La sagesse c’est aussi la connaissance de soi, c’est développer des vertus :
Cinq vertus (=force spirituelle qui permet de faire le bien en triomphant des
passions) à cultiver : courage, justice, tempérance, prudence, générosité
- Cela se fait par le dialogue avec soi-même et avec les autres en vue de
comprendre la vérité (dans le sens authenticité : étudier la réalité telle qu’elle
est, abandonner toute illusion = être lucide).
- Comment s’initier : un bon prof pour avoir des cours élémentaires, un bon
ouvrage de base, formation par cycles de conférence, pour acquérir une
méthode et maîtriser les concepts de base. (maîtriser la pensée et le langage)
- Les philosophes modernes renouent aujourd’hui avec le désir de sagesse de
leurs maîtres : André Compte-Sponville, Clément Rosset, Marcel Conche,
Michel Onfray, Pierre Hadot, Robert Misrahi
- Si la philosophie est thérapeutique, elle n’est pas une thérapie au sens qu’elle
est impuissante face aux troubles névrotiques
1
: les souffrances psychiques
dont les causes sont refoulées dans l’inconscient sont hors d’atteinte du
raisonnement. Là une psychotérapie est nécessaire.
La philosophie peut résoudre les difficultés psychologiques, métaphysiques,
éthiques et politiques.
La psy soigne les névroses qui empêchent le bonheur (santé, équilibre), la phi
développe les vertus qui permettent le bonheur (joie, sérénité). Ce qui ne
supprime pas le tragique de l’existence, mais permet d’affronter avec courage
la souffrance, le temps, la mort, …
- Il existe aussi la méditation philosophique : qui engendre un éveil à la joie
simple d’être au monde.
- Contenu de la philosophie : morale, amour, liberté, Dieu et l’athéisme, politique,
mort, l’Homme
- Comment philosopher : réflexion, application dans la vie pratique (sagesse),
méditation philosophique
Art. 2.
1
Névrose : affection caractérisée par des conflits qui inhibent les conduites sociales et qui
s’accompagnent d’une conscience pénible des troubles. Les névroses n’ont aucun substrat
anatomique connu et n’altèrent pas les fonctions intellectuelles du sujet atteint qui est lucide
et conscient de ses troubles. Suivant la prédominance de tel ou tel symptôme, on distingue
l’hystérie, la névrose d’angoisse, la névrose obsessionnelle et la névrose phobique. (Dict. Le
Petit Larousse illustré)
3
CHRONIQUE D’ANDRÉ COMTE-SPONVILLE, “Pourquoi je suis devenu
philosophe”, Revue Psychologies, sept. 2000, p. 35
1. Difficulté de vivre, de s’affronter au réel => il a développé le goût de la réflexion
et la philo. l’a ramené à affronter la vie, les difficultés :
- La vie est trop difficile et trop intéressante pour qu’on ne prenne pas le temps
d’y réfléchir
- Pas de philosophie sans vie intérieure. (relations parentales difficiles donc
refuge dans une vie intérieure)
- Il était plus à l’aise avec lui-même qu’avec les autres
- Parce qu’il est plus doué pour les idées que pour le réel
- Parce qu’il a moins peur des idées que du réel
- Philosopher c’est apprendre à vivre mieux : préférence pour les philosophes
qui aident à vivre : Spinoza, Pascal, Alain, Simone Weil ... la philosophie ne doit
pas être un refuge contre la vie, mais vivre plus lucidement, plus librement
- Philosopher c’est penser, encore qu’il s’agit d’une pensée intégrale qui
concerne mon humanité : la vie , la mort, l’angoisse ou la sérénité
2. Pas de vraie philos. sans engagement :
- Philosopher, militer même combat : pas de vrai philosophie qui ne débouche
sur un engagement
3. But de la philosophie : la sagesse, but jamais atteint, la philosophie n’est pas
une fin en soi, mais un outil au service de la vie.
Art. 3
CHRONIQUE de David Servan-Schreiber, « Ecrire pour guérir un peu », Revue
Psychologies, février 2000 p. 113
- Ecrire a une vertu thérapeutique =
o une influence profonde sur la souffrance physique : 20’ par jour,
3x/semaines pendant 4 mois => effet positif, moins de médicaments
pour soulager leurs symptômes d’asthme ou d’arthrite
o traitement des syndromes de stress post-traumatique ou des états de
deuil dépressif : en décrivant le détail ce qu’ils ont vécu et qui les
hantent encore. Redonner naissance aux mots semble aider les
émotions bloquées à se diffuser et libérer les énergies intérieures
o La psychanalyse vante depuis longtemps le pouvoir libérateur du
langage sur la douleur psychique.
- Pour qu’un journal soit efficace : être strictement personnel, être honnête, être
régulier (le faire qu’on ait envie ou pas). (par exemple 20’, 3x/semaine)
Art. 4
CHRONIQUE D’ANDRÉ COMTE-SPONVILLE, “Philosophie et psychologie”,
Revue Psychologies, février 2002, p. 47
« Mettre le mal en mots pour mettre à mal les maux ! »
Synthèse générale de l’article :
La philosophie et la psychologie ou la psychothérapie, des domaines différents,
cependant proches et souvent complémentaires
- Distinguer psychologie, psychothérapie, philosophie :
- la psychologie est une science, elle nous offre des connaissances sur nous-
mêmes, sur les autres,
4
- la psychothérapie relève davantage d’un travail sur soi, recherche de santé, de
bien-être
- la philosophien’est pas une science, elle n’offre pas de nouvelles
connaissances, mais une réflexion sur les connaissances disponibles, pas non
plus une thérapie, car elle cherche moins la santé que la sagesse, moins le
bien-être que le bonheur, notions proches mais qui en plus, n’empruntent pas le
même chemin.
- La philosophie travaille sur la conscience, la raison, les idées, les arguments
(que peut une idée contre un symptôme)
La psychothérapie travaille sur l’inconscient, les affects, les fantasmes
- Il ne suffit pas d’être guéri pour être heureux : rendre la vie plus lucide, plus
intelligente, plus satisfaisante, par la réflexion = philosophie
- On a souvent besoin des deux en même temps
Art. 5
“Les philosophes et la religion”, p. 9
REVUE ACTUALITE DES RELIGIONS, n°41, septembre 2002
Dans le passé réservée à une élite, et à des problèmes métaphysiques,
La philo redescend dans la rue : problèmes de la vie quotidienne
Réconciliation entre philo et religions (Paul Ricoeur, Marcel Gauchet, Julia Kristeva,
Régis Debray, ... ) : planchent sur les rapports entre raison et foi.
Fini le règne de la raison triomphante,
La quête de sens englobe aussi les grands récits religieux
Art.6
“Philo, mon amour”, p10-11, 13
REVUE ACTUALITE DES RELIGIONS, n°41, septembre 2002
- La philosophie donne des cléfs pour comprendre face à la perte de repères :
mettre un peu d’ordre dans ce flux d’informations et cette avalanche de
révolutions, mieux appréhender le monde et remettre de l’ordre dans sa tête.
- Elle répond au besoin de recherche de sens de sa vie,
- Permettre de mieux vivre
- Permettre de penser (cfr schéma Lescanne : d’un monde complexe (en théorie
de plus en plus de possibilité, en pratique de moins en moins de possibilité, bref
un monde qui fait peur, si pouvoir penser, au vouloir penser, à la capacité d’agir
(réalisation de projets et, acquisition de repères, d’où une valorisation de mon
identité et un apprentissage de l’autonomie + “On s’en bat la race” = dans le
même schéma : d’un monde complexe qui fait peur, du non pouvoir penser, au
refus de penser, à l’attente comblée par toutes les fuites possibles ou la
tolérance totale, il y a insécurité et recherche de nouvelles sécurités dans un
groupe et finalement la perte d’autonomie (on suit ... on obéit... ou on va
ailleurs)
- La philosophie doit donner une belle part à l’imaginaire
- Permettre aux gens d’exprimer leur vision du monde
5
- La philo peut aussi se pratiquer seul : il y a bcp. de livres de philo
- La philo doit proposer un perpétuel aller-retour entre votre existence et les
pensées philosophiques disponibles.
- Apprendre à mieux vivre au contact de maîtres comme Socrate, Epicure,
Sénèque, Montaigne, Nietzsche, Shopenhauer, etc.
- La philo n’exclut pas les images, les mythes
2
, les symboles, les légendes, la
poésie a explorer : bref nous faire réfléchir en douceur à partir de personnages
et de situations mythiques
- Certains renient cette philosophie descendue de son piédestal, la qualifiant de
“philosophie toc”, redoutant “un affaiblissement de la pensée” (Michel Serres),
mais ne serait-ce pas un retour à la philo antique grecque était d’abord là pour
aider à mieux vivre.
Art. 7
“On s’en bat la race”, p. 13
REVUE ACTUALITE DES RELIGIONS, n°41, septembre 2002
- Les catégories dans lesquelles pensent nos élèves sont complètement
différentes des nôtres. On est dans l’imaginaire. (Notre vision du monde,
modèle basé sur l’association de ses membres, tous unis pour un but commun.
Cette vision est incompréhensible aux jeunes de ces quartiers. Il faut d’abord
comprendre ce monde nouveau, ses valeurs, comment fonctionnent ces
jeunes, apprendre à savoir qui ils sont, tenter de réfléchir avec eux, les aider à
se connaître, être ce qu’ils sont et non pas ce que nous voudrions qu’ils soient.
(renoncer à la dissertation car ils ne lisent pas et écrivent mal, bref ils n’ont pas
les outils pour ça)
- La philosophie : fournir un maximum d’occasions de penser.
Art. 8
“Cherche religions désespérément” p.12
REVUE ACTUALITE DES RELIGIONS, n°41, septembre 2002
Maïmonoide : médecin juif ; Avicenne, Averroës : médecin, philosophe arabe médiéval : 12e
sc. en Espagne, qui a traduit les œuvres d’Aristote ; St. Thomas d’Aquin : 12e sc, italien,
théologien, harmonie entre raison et foi.
- Les programmes officiels de philo en France, retiennent surtout l’exercice de
la raison et les Lumières, mais pourtant quand on aborde le thème de la raison, il
semble difficile d’écarter la question de la foi, de même comment aborder l’art sans
parler du sacré.
- La philosophie est comme un champ d’ortie : qd. vous en soulevez une, toutes
les racines viennent ensemble.
- A l’origine la philosophie est née de la démarcation avec les mythes.
Art. 9
“Une frontière imprécise”, p.15-17
REVUE ACTUALITE DES RELIGIONS, n°41, septembre 2002
Synthèse générale de l’article :
La frontière entre philosophie et religion est imprécise.
2
Mythe : récit fabuleux, souvent d’origine populaire, qui met en scène des êtres incarnant
sous forme symbolique des forces de la nature, des aspects de la condition humaine.
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