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peut davantage contester l’extrême sérieux avec lequel la liberté de l’homme est
mise au défi de répondre.
Donc, l’histoire de toute vocation sacerdotale est celle d’un dialogue entre
Dieu et l’homme, entre l’amour de Dieu qui appelle et la liberté de l’homme qui,
dans l’amour, répond à Dieu.
Ce dialogue n’est jamais achevé. Toute notre vie, ce dialogue d’amour et
d’amitié avec le Christ doit continuer, s’approfondir, se simplifier. Répondre à
l’appel : « suis-moi », ou dire au Seigneur : « je veux te suivre », (vous l’avez
compris, il faut les deux), suppose avoir entendu et répondu à une autre
question : « est-ce que tu m’aimes ? Es-tu mon ami ? » L’unique question
essentielle et condition pour devenir pasteur du troupeau à l’image de Jésus est
l’amour pour lui, qui se transforme en amour pour les personnes. Tout ministère
se fonde sur cette intimité avec le Seigneur. Vivre avec lui, telle est la mesure du
service de l’Eglise. Cette intimité avec le Christ, conservez la, protégez la. Ce
dialogue d’amour entre la liberté de Dieu et la vôtre sera la condition de la
solidité de votre appel.
Pour ceux qui s’interrogent sur la manière dont ils doivent suivre le
Christ, n’ayez pas peur d’entrer dans ce dialogue, prenez en les moyens.
Parmi nous, il y a des personnes qui veulent suivre le Christ. Il y a parmi
vous des hommes qui sont appelés à être prêtre, des jeunes filles qui sont
appelées à la vie consacrée, des familles qui sont appelées à des formes
missionnaires nouvelles. N’ayez pas peur d’entrer plus avant dans ce dialogue
d’amitié avec le Christ, de vous laisser attirer par lui, de lui dire : « je veux te
suivre. » Écoutez-le quand il vous dit : « suis-moi » N’ayez pas peur de ce feu
brûlant qu’est l’amour de Dieu.
La conséquence de notre amour pour le Seigneur est de tout donner,
vraiment tout, jusqu’à notre vie. D’où les conditions exigeantes formulées par
Jésus à ceux qui veulent le suivre, où qu’il appelle à le suivre.