le verbe est absent, soit ce n’est pas une proposition, c’est un complément du
comparatif, soit c’est une subordonnée elliptique).
- Valeur causale : si…c’est que : mise en valeur de la cause / raison invoquée.
2. LE « QUE » PRONOMINAL :
Pronom relatif :
- Subordonnant et représentant, le pronom relatif peut assumer deux fonctions
syntaxiques au sein de la subordonnée relative qu’il introduit : COD ou attribut (Ex. :
l’individu qu’il est).
- En langue classique, le relatif objet s’employait facultativement au début d’une
proposition incise : Ex. : « On aura, que je pense, / Grand plaisir à me voir après dix
jours d’absence » (Molière) : cet usage peut être rapproché de l’emploi de « que » en
langue populaire qui permet de rétablir, en proposition incise, la séquence progressive
(sujet – verbe) Ex. : « c’est ainsi ! Siècle de vitesse ! qu’ils disent. » (Céline). Ce
« que » peut également être interprété comme un explétif.
- Phrase lexicalisée, dans un emploi qui renvoie à l’ancienne langue : « Advienne que
pourra ». En moyen français, « que » pouvait être utilisé (en concurrence avec « qui »)
pour représenter la fonction sujet. Ce n’est qu’à la fin du XVIème siècle que la
distinction fonctionnelle s’est faite.
- « Que » adverbe relatif : dans l’ancienne langue, et encore en français classique, que
est plurifonctionnel : il est employé à la place de « où, dont, à qui, de qui, avec qui… ».
Ex. : « Au moment que je fais cette moralité » (La Fontaine).
En français moderne, on remarque, à l’oral, une tendance analogue à la généralisation
d’un morphème omnifonctionnel : Ex. : la personne que je te parle = marque orale
populaire.
- Le relatif de liaison : pronom de sens coordonnant, utilisé pour lier deux propositions
entre elles, le relatif de liaison se présente en français sous deux formes :
Ex. : Lequel : Il m’a raconté ce roman d’aventure, lequel je me suis empressé
d’acheter. = adjectif relatif pour « lequel livre ».
Locution pronominale : ce + que / qui / quoi / dont : Il ne m’a pas réveillée, ce qui
est fâcheux.