paul se glorifie dans le seigneur

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PAUL DEFEND SON APOSTOLAT
2 Corinthiens 10 :1-11 :33
Verset Clé 10 :4
« Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais
elles sont puissantes devant Dieu, pour renverser des forteresses. Nous
renversons les raisonnements… »
Je rends grâce à Dieu qui nous a conduits si fidèlement notre étude de 2 épîtres aux
Corinthiens pendant 4 derniers mois. Nous avons devant nous deux leçons restant sur 4
derniers chapitres de 2 Corinthiens. Dans la première leçon de cette épître, - si nous nous
en souvenons – Paul parlait de la consolation et que cette consolation vient à travers les
tribulations. Il disait que Dieu donne celles-ci à ceux qu’il aime afin que par elles, ils
peuvent avoir de la profonde consolation en eux. Ensuite, Paul parlait du ministère de la
nouvelle alliance contrairement à l’ancienne alliance. Elle est scellée par le sang de JésusChrist. Puis, Dieu a choisi nous qui sommes des vases de terre si fragile pour porter le
trésor de la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Cette demeure terrestre se détruisant un jour,
nous aurons la nouvelle demeure dans le ciel, le corps ressuscité semblable à celui de Jésus
Ressuscité. Entretemps, Dieu nous a confié un ministère de la réconciliation, en nous
désignant comme ambassadeur du Christ. Paul nous exhorte de ne pas former un attelage
avec les gens du monde, car il n’y a aucune chose de commun entre les enfants de lumière
et les enfants de ténèbres. Paul enfin dit la rencontre avec Tite qui lui apportait la nouvelle
de la repentance des Corinthiens. Dans la précédente leçon, Paul exhorta les Corinthiens à
exercer leur générosité en apportant leur offrande pour partager la souffrance des saints à
Jérusalem en difficulté matérielle actuelle. A partir du chapitre dix, l’apôtre porte
brusquement son attention sur la question qui le trouble particulièrement et qui risque de
faire échouer l’œuvre que Dieu avait commencée dans l’église de Corinthe. Les
Corinthiens ont accueilli et ont écouté des hommes arrogants qui se présentaient en tant
qu’apôtres et qui dénigraient l’autorité et le travail de Paul. Par la parole d’aujourd’hui,
apprenons quel était le combat de Paul, bon berger des âmes des Corinthiens.
Comme un préambule, bien que l’apôtre ne les nomme pas, il est possible d’établir
un certain portrait de ces hommes à partir des arguments qu’il utilise à leur encontre.
D’abord, ce sont des hommes venus de l’extérieur, qui s’introduisent dans l’église de
Corinthe par le moyen de lettre de recommandation. 2. Ils prétendent avoir une grande
autorité, supérieure à celle de Paul. Ils semblent vouloir saboter l’influence de l’apôtre afin
de mieux dominer les Corinthiens. 3. Ils se vantent de leurs origines juives et d’avoir peutêtre connu Christ pendant son ministère sur la terre. Selon toute possibilité, ils prêchent un
légalisme basé sur la loi de Moïse. 4. (c’est le plus important) Ils annoncent un autre
message étranger à la parole de Dieu ; un autre Jésus, un autre évangile, un autre esprit.
Pour eux le pur évangile basé sur le sang de Jésus ne suffit pas, il faut un alpha que ce soit
d’idée humaine ou de tradition humaine, pour être sauvé.
Premièrement, je vous exhorte par la douceur et par l’humilité. Dans le profond
embarras en face des gens qui s’opposaient à son autorité, quelle était l’attitude de Paul ?
D’abord, Paul était un berger plein de douceur et d’humilité. Ainsi, Paul dit, « Moi, Paul, je
vous exhorte par la douceur et la bienveillance de Christ – moi qui suis humble en face de
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vous et qui, de loin, suis plein de hardiesse à votre égard – je vous en prie : que je n’aie
pas, une fois présent, à montrer la hardiesse et l’assurance dont je compte user avec audace
contre ceux qui estiment que nous marchons selon la chair. » Par ces mots, nous nous
apercevons que Paul était en train de faire une distinction entre les ouailles de Corinthe et
les adversaires à son autorité. Si on redit cette phrase, cela aurait voulu dire que Paul ne
souhaite pas qu’il soit toujours hardi à l’égard des Corinthiens, ce pourquoi sa lettre
envoyée assez sévère. Il voulait qu’il soit doux et humble à leur égard du débout jusqu’à la
fin. Tandis que pour l’ennemi de Dieu, il est plein de hardiesse, de loin et de près, car il le
méritait.
Paul savait que si les ouailles de Corinthe sont tombées, c’est à cause de leur
faiblesse. Pourtant ils n’avaient pas de mauvaises intentions à l’égard de lui-même ni à
l’égard de l’église. Seulement ils ont été séduits et emportés par les désirs coupables
propres. Paul était plein de compréhension à leur égard. C’est pourquoi ils pleuraient
beaucoup de larme quand ils prenaient connaissance qu’ils étaient tombés dans le péché.
Puis, en connaissant leur faiblesse, ils ne cessaient de se prosterner devant Dieu pour lui
supplier en larme qu’il les protège. C’était son intérêt constant non seulement pour l’église
de Corinthe mais pour toutes les églises. Ainsi, il confessera juste avant de partir pour
Jérusalem et d’être arrêté, devant les anciens d’Ephèse, « Veuillez donc, en vous souvenant
que, pendant trois ans, je n’ai cessé nuit et jour d’avertir avec larmes chacun de vous. »
Paul était vraiment le bon berger des âmes de Corinthe. La première lettre envoyée à
eux était plein d’admonestations et avertissement et même jugement, car il savait que leurs
mœurs sont devenus très relâchés. Les gens se divisaient en disant selon la tendance des
écoles philosophiques de la localité, « je suis de Paul » « je suis de Céphas » etc. Paul se
sentit désolé et leur fit reproche doucement, « est-ce que Jésus est divisé ? » « Suis-je
crucifié pour vous ? » Paul réprimanda doucement quand il s’éclata un procès entre les
fidèles qui fut mené jusqu’au tribunal du monde, en disant « ne savait pas que les élus
jugeront le monde ? » Même devant l’affaire de la relation sexuelle d’un soi-disant croyant
avec la belle-mère, il reprocha à toute l’église afin qu’elle le chasse de l’assemblée, il dit
avec douceur : quand il a fait de retour en repentance, il fallait que vous lui pardonniez.
Paul savez que les ouailles de l’église de Corinthe étaient si faibles et impuissants devant
l’impétueuse tendance charnel de la ville et devant l’accusation de l’ennemi de Dieu qui les
attire à leur profit.
Donc, l’attitude de Paul à l’égard des Corinthiens était plein de douceur et
d’humilité. Auparavant Paul n’était pourtant pas ainsi. Le mot douceur ne se trouvait pas
dans son dictionnaire. L’humilité non plus. Car c’est trop humiliant d’adopter ce genre de
caractère. Ce sont des caractères des vaincus, se disait-il. Donc, chaque jour où il se leva, il
se regarda dans le miroir, endurcit suffisamment ses cous et épaules avant de sortir de sa
maison. Chaque jour c’était une expédition d’éradiquer les cafards sales qui venait de
surgir à l’encontre de sa religion orthodoxe juive pure. Donc, pour ces bêtes, il n’y a pas de
quartier, tous les moyens et produits d’insecticide sont permis. Mais un jour, il arriva qu’il
devint chef de fil pour éliminer un des disciples les plus influents de la secte de Nazaréen,
appelé Etienne. Les Juifs l’amenèrent dehors et le lapidèrent. Alors le témoignage et la face
d’Etienne bouleversa Paul. Actes 7 :59 dit : « ils lapidèrent Etienne, qui priait et disait :
Seigneur Jésus reçois mon esprit ! Puis, il se mit à genoux et s’écria d’une voix forte :
Seigneur, ne les charge pas de ce péché ! Et, après avoir dit cela, il s’endormit. » Luc ne
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put décrire en disant qu’il décéda, mais il s’endormit, tellement que son visage était calme
et comme s’il rêvait.
Deuxième évènement définitive pour lequel il abandonna son attitude endurci était
son renversement sur le chemin de Damas. Il partit de Jérusalem avec la lettre de
recommandation du souverain sacrificateur pour arrêter et amener les Chrétiens qui
vivaient à Damas. Alors sur le chemin, il vit Jésus venir à sa rencontre. Jésus lui dit,
« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Il fut tombé du cheval et ses yeux
s’aveuglèrent. « Qui es-tu Seigneur ? » lui demanda-t-il. Jésus lui répondit, « Je suis Jésus
de Nazareth que tu persécutes. » Il sut à l’instant que ce Jésus est le Dieu des cieux et de la
terre et il fut ressuscité par la puissance de Dieu donc, le souverain de l’univers, mais il n’a
pas jugé cet ennemi mais l’a pardonné. A ce moment, sa dureté de cœur l’abandonna
complètement.
A ce moment, il prit conscience de comment Jésus était si doux et humble pour
venir jusqu’à lui qui n’était qu’une ordure pour le rencontrer, pour le restaurer et pour le
rétablir. Emu de cette compassion, il décida désormais de devenir bon berger des âmes
perdues et de prédicateur de l’évangile de Jésus de tout son cœur pour toute sa vie.
(NOIR) On dit que Marc était l'interprète de Pierre. On dit aussi que Pierre, après
être délivré de Hérode, restait dans la maison de Marc. Marc, même s'il avait une fois
abandonné le voyage de mission avec Paul, celui-ci a renoué la relation et gardé contact
avec lui. On dit que Marc était un des disciples de Jésus pendant son vivant. On dit aussi
que le jeune homme dans l'évangile selon Marc qui se débarrassa du vêtement et courut nu
était Marc lui-même. En tout cas, Paul aurait entendu des récits sur Jésus à travers Marc. Si
on voit Marc 5, nous voyons un personnage démoniaque. Il habitait parmi les tombes et
jour et nuit poussait des cris comme des bêtes et se déchirait son corps. On avait enchaîné
son corps, mais sans tarder, il brisa les fers, avec sa puissance redoutable. Jésus connaissait
l’agonie de cet homme, du fait que la seule cause de cette malheur était son instinct de
devenir libre et un peu rebelle à ses parents. Alors sa nature coupable l’emportant sur lui, il
devint vagabond et violent et solitaire pour vivre parmi les tombes. Jésus combattra contre
les diables et les chasse hors de cet homme démoniaque. Jamais cet homme n’a pas eu la
force de décision, sauf s’il a décidé de se rebeller à ses parents et sa société. Mais
désormais, il décida de vivre comme disciple de Jésus-Christ.
Dans la parabole du fils prodigue, le fils cadet demanda à son père son part
d’héritage et s’en alla et dans la ville il gaspilla tout son bien parmi les prostituées en mode
de beuverie et de jeu d’argent, pour finir par être ami de cochon au milieu de la famine
frappant le pays mais ne pas manger les caroubes malgré envie, car les cochons l’ont
abandonné comme des amie prostitués l’avait fait quand sa poche était vide. Dieu est
comme son père qui attendait son retour en allant chaque jour sur la colline pour regarder
loin la porte d’entrée de son domaine. Quand il fut de retour, le père l’aperçut et courra
vers lui et l’embrassa, car il se disait, « Voici le fils qui était mort mais il est revenu à la
vie. » Il ne demanda pas son passé et fit un grand festival d’accueil en tuant le veau gras. Il
savait qu’il avait péché contre lui et contre Dieu, mais comprit que cela avait pour cause sa
propension pécheresse innée dont il avait été emporté.
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Paul savait comme Jésus que les ouailles qui avaient tourné le dos une fois n’étaient
pas ainsi parce qu’ils étaient mauvais, mais seulement parce qu’ils étaient si faibles devant
la tentation du péché et de Satan. Il était humble à leur égard et vint devant Dieu pour le
prier qu’il les protège et faire revenir vers lui par la repentance. Dieu l’a exaucé, car la
personne qu’il avait demandé être excommunié était de retour, et toutes les ouailles de
l’église se repentirent de leur péché selon Tite. C’était la victoire d’un cœur de berger.
Mais Paul combattait contre ceux qui étaient ennemi de Dieu. Ils s’opposaient
express contre son autorité pour s’emparer des ouailles de Corinthe à leur profit. Donc,
Paul opta tout à fait une autre attitude à leur égard. Leur motif était malsain et leur désir
impur. Il n’y avait pas de quartier dans la guerre contre eux, car il s’agissait de la question
de vie ou de mort pour l’église de Dieu. Il ne leur put pardonner aucunement, à tel point
qu’il dit que je viendrais les punir et les traiterait avec hardiesse et audace. Jésus a
demandé à la question de Pierre au sujet de pardon : « tu leur pardonneras soixante-dixsept fois sept fois » c’est-à-dire infiniment. Paul pardonne tous les péchés des ouailles de
Corinthe, mais il ne put pardonner même une fois le péché de ces faux apôtres, car le
Seigneur lui-même disait qu’ils ne seront jamais être pardonné, ceux qui empêchait
l’œuvre du Saint-Esprit. L’attitude de Paul était sans équivoque, en ce qui concerne
l’empêcheur de l’œuvre de Dieu. C’est souvent la limitation au-delà de laquelle ne peuvent
se dépasser les humanistes.
Paul était donc un bon berger des âmes de façon à la fois offensive et défensive.
Pour le premier aspect, il est comparable à David dans l’ancien testament, où il avait
combattu avec les lions et ours jusqu’au bout pour protéger les brebis de son père. Une fois
le jeune garçon David témoigna à Saül : « ton serviteur faisait paître le troupeau de son
père. Et quand le lion ou l’ours venait enlever une bête du troupeau, je courais après lui, je
le frappais et j’arrachais la bête de la gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par
le poil du menton, je le frappais et je le tuais. » Il était un jeune garçon, mais il sentait une
grande responsabilité de garder les moutons de son père et en plus il aimait chaque mouton
comme lui-même. Donc, il se battait si acharné avec les bêtes sauvages sans regarder sa
vie. Paul aimait tendrement les Corinthiens et combattait l’ennemi de l’église comme une
question de vie ou de mort. Aussi était-il si hardi contre l’ennemi. Mais de A à Z, il était
humble et doux à l’égard des ouailles. Il fallait que les ouailles comme vous et moi,
doivent le comprendre. C’est-à-dire que même si le ton du mentor monte et qu’il
s’aventure pour les corriger, le fond de ses actes est basé sur l’amour. A mon avis, c’est
une sorte d’entrainement de la vie. C’est-à-dire de ne pas voir et interpréter selon l’instinct
les actes d’autrui, mais voir le motif caché derrière. L’esprit de vengeance s’emportant,
combien facilement l’homme tourne le dos envers ceux qui veulent le corriger ou lui font
reproche. Mais au fond, leurs actes étaient venus de leur amour envers lui. Paul fit appel à
leur conscience pour qu’ils n’endurcissent pas leur cœur mais accepter le fait qu’il agissait
ainsi à cause de sa douceur et de son humilité envers eux, pour faire connaître l’amour de
Dieu par la conduite à la repentance bienfaitrice. Beaucoup de gens sont tellement habitués
de la méfiance dès l’enfance, ou la vengeance, qu’ils n’acceptent pas ne serait-ce qu’un
petit coup de fouet physique ou verbal des autres qui souhaitent le corriger. Ainsi, son âme
ne grandit pas et reste puérile, même jusqu’à un âge très avancé.
Deuxièmement, nous renverseront leur forteresse. La situation était assez accablante
pour Paul, car l’ennemi qui n’avait rien à voir avec le labeur de salut des Corinthiens
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s’infiltra pour avilir son autorité et s’emparer des ouailles ignorantes. Ils ne cessaient le
critiquer en mettant en cause sa faiblesse humaine. Alors, comment Paul combattait ces
hommes ? Est-ce que son cœur fut assombri à cause de cela ? Ici nous sommes étonnés de
voir que son cœur n’a été jamais chancelé à cause de l’attaque de Satan. Mais comme
général spirituel, il s’avance audacieusement vers la victoire que Dieu avait déjà réservée
pour lui. Nous avons appris 6 armes de guerre que Dieu confère à son peuple. Les armes
offensives qui sont ceinture de vérité, les pieds de bonne disposition que procure
l’Evangile, l’épée du Saint-Esprit qui est la parole de Dieu et les armes défensives qui sont
le cuirasse de la justice, le bouclier de la foi, et la casque de salut. Avec toutes ces armes
portées, le chrétien n’a rien à craindre de toutes les attaques de Satan. Celui-ci est déjà
vaincu, car ces armes ne sont pas charnelles, mais puissantes devant Dieu, suffisantes pour
terrasser l’ennemi Satan, si redoutables soient les siens. Quand nous recevons le pouvoir de
l’évangile d’en-haut, nous pouvons renverser tous les raisonnements hautains qui se sont
élevés contre Dieu. Dieu nous approvisionne ses armes, surtout lorsque nous obéissons à sa
parole. Quand le peuple d’Israël obéit à la parole de Dieu, et la mit en pratique en tournant
le muraille de Jéricho 1 fois par jour, 7 fois le dernier jour et se mit à crier, la muraille
tomba comme un château de papier au gré du vent. Voulez-vous avoir des armes aiguisées
chaque jour ? Obéissez à la parole de Dieu et ne vivez pas en compromis avec le monde.
Dieu vous donnera cette puissance en vous rendant capable de même de renverser les plus
fortes murailles.
Que veut dire Paul, quand il dit la pensée captive ? Romain 1 :18 dit, « La colère de
Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent
injustement la vérité captive. » Depuis la chute de l’homme, l’homme est plongé dans la
spirale de l’incroyance. La désobéissance à Dieu conduisit l’homme à la pensée captive de
l’incrédulité de laquelle il sera difficilement défait. Tout en sachant que le Dieu Créateur se
fait voir par les magnificences naturelles, les hommes renoncent à son existence et
remplace sa place par les idoles corruptibles d’homme ou des animaux. Il en est de même
de ces faux apôtres qui prétendaient être chrétiens mais qui faisaient tout amalgame avec la
pureté de l’évangile.
Satan est très rusé et il se déguise et se montre sous différentes formes selon les
époques, mais sa nature était sans changement. Le Darwinisme du début de 19e siècle et le
communisme du début du 20e siècle ont le point commun qui est l’orgueil de leurs
fondateurs par lequel ils excluaient l’existence de Dieu et se rebellaient contre Dieu. Au
moment où la culture occidentale commence à prendre son déclin, les gens modernes
s’intéressent de plus en plus à la philosophie orientale. La philosophie orientale est la
philosophie de l’union du ciel et de l’homme et elle constitue à dire que l’homme est Dieu.
La philosophie de l’air consiste aussi à dire que l’air intérieur de l’homme s’identifiant
avec l’air ultime de l’univers l’homme s’accomplit et jouit de la connaissance et de la joie
en tant qu’un être ultime. Le mouvement récent du Nouvel Âge aussi est équivalent à la
philosophie de la communion du ciel et de l’homme. Ce mouvement a pour origine le
Gnosticisme influencé par l’hindouisme. Le gnosticisme est une évolution de l’esprit qui
s’épure de plus en plus par l’incarnation et la réincarnation. Et au bout de ce processus, on
y trouve Dieu, donc l’homme a la possibilité de devenir Dieu. Ce mouvement s’infiltre
partout dans les activités modernes, la musique, les spectacles, la médecine, sans parler de
l’éducation et de la politique. Le scientisme aussi est la pensée que l’homme peut évoluer
par sa science et se dérober de l’idée de Dieu. Tous ces raisonnements ont le point commun
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qui est une hauteur humaine c’est-à-dire l’orgueil qui s’élève contre la connaissance de
Dieu. Depuis le 18e sicle, l’humanisme de l'Occident qui se reposait sur la raison humaine
travaillait fortement dans le subconscient se ses habitants, de sorte qu’ils excluent Dieu de
leur pensée et par conséquent, le lieu de culte se vide de plus en plus dans leur territoire.
Ceux qui vivent selon le plaisir de la chair (hédonisme) ont aussi pour racine l’orgueil qui
ne veut pas mettre Dieu comme maître dans leur vie.
Troisièmement, Paul se glorifie de l’autorité que le Seigneur lui a donnée (7-11). Le
verset 8 nous enseigne quelle était l’attitude de Paul à l’égard de l’autorité du Seigneur. Le
but pour lequel le Seigneur lui a donné l’autorité apostolique était pour que par elle les
serviteurs édifient l’église de Dieu. Les diables rodent autour de l’église pour attaquer ceux
qui sont faibles dans la foi. Certains gens étaient tellement faibles qu’ils n’avaient pas de
discernements sur ce qui est bon et ce qui est mauvais dans le domaine spirituel. Ils avaient
une habitude charnelle si ancrée dans leur être, qu’ils n’arrivaient jamais à se détacher
d’elle. Ils s’exposaient sans cesse aux attaques de Satan qui les affaiblissaient, pour que
leur vie de foi n’ait pas de puissance. Paul exerce l’autorité du Seigneur, parfois à une
impression intimidante, mais avec l’amour d’un père qui exerce l’autorité paternelle sur ses
enfants, c’est pour édifier les Corinthiens dans la foi, afin qu’ils soient de puissants
chrétiens qui vaincront le monde et renverserons la puissance de Satan.
Quatrièmement, le vrai sujet de gloire (12-18). Paul indique dans le verset la stupidité
des gens qui voulaient se glorifier. Ils étaient insensés, car ils se mesuraient à leur propre
mesure et se fiaient à eux-mêmes. Leur mesure était subjective, humaine et relativiste,
donc elle ne peut être la vraie mesure. La vraie mesure est la mesure instaurée par Dieu.
L’apôtre Paul se comportait dans la mesure instaurée par le Seigneur et ne dépassait pas
ces limites. La raison pour laquelle Paul alla à Corinthe comme missionnaire et y prêchait
l’évangile n’était pas à cause de l’ambition personnelle, mais parce que Dieu l’avait
envoyé en lui départant son domaine jusqu’à là-bas. Il alla vers eux avec le pur motif de
porter l’évangile.
Le verset 15 nous fait entrevoir la stratégie évangélique de Paul. Paul se limitait
dans la mesure de Dieu, en sorte qu’il ne s’immisçait pas dans le travail d’autrui. Mais il
n’a jamais perdu la vision de Dieu. Comme nous avons vu dans le verset 6, sa stratégie
consistait d’abord, à amener les fidèles à l’obéissance absolue. Beaucoup de gens se
contentent de recevoir la grâce de pardon quand ils se sont repentis, mais ayant trouvé une
certaine paix dans le cœur, s'abstiennent à la mission. Une décision de foi de se couper du
cercle des amis du monde lequel fréquentait une de nos sœurs cet été durera sûrement, si
elle était prise sur la grâce immuable de pardon et elle trouvera une grande récompense
devant Dieu cette année. Paul prit pour objectif dans sa mission de rendre l’obéissance des
fidèles complète. Puis, ne s’arrêtant pas là, Paul voulait selon le verset 15 que la foi des
fidèles grandisse sans cesse, jusqu’à ce que leur foi influe sur la région avoisinante.
Beaucoup de gens sont partis comme missionnaire sans être assez grandis dans la foi, ce
qui les fit échouer à l’écueil sur le chemin à leur grand dommage. Il semble que c'est
vraiment dangereux de partir comme missionnaire dans des pays où il n'y a pas de
persécution physique, mais le mode de vie en aisance et charnel rampent en quotidien tels
la France. La foi peut grandir par l’étude de la bible bien préparée et appliquée, par le
prêche régulier au campus et aux résidence seul ou deux à deux et le soin fidèle des brebis
jusqu’à ce qu’elles grandissent jusqu'à ce qu'à leur tour ils soignent les autres.
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L'entraînement est indispensable si on veut augmenter la foi, que ce soit venant de Dieu ou
des hommes.
Paul dit maintenant quelle est la vraie gloire dans les versets 17,18. « Que celui qui
se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. » Les gens se glorifient beaucoup. Ils se glorifient
de leur résidence secondaire. Ils se glorifient de leurs armoires dorées. Ils se glorifient de
leurs ordinateurs performants, de leur voiture, enfin de leur richesse. Puis, ils se glorifient
de leur connaissance, de leur position, de leurs accomplissements. Ils se glorifient des
enfants ; les femmes se glorifient de leur beauté, les hommes de leur vaillance. Les gens
qui ont la haute taille se glorifient leur hauteur, et ceux qui parlent couramment se
glorifient de leur éloquence. Les gens se glorifient d’eux-mêmes, jusqu’à l’épuisement
total de leur répertoires et de leur force. Les gens s’impatientent pour se glorifier. Si nous
analysons les conversations des gens, la plupart du contenu est leur vantardise. Mais ce
dont ils se glorifient est des vanités et sans valeur aux yeux de Dieu. Jérémie 9 :23 dit,
« Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me
connaître, de savoir que je suis l’Eternel, qui exerce la bienveillance, le droit et la justice
sur la terre ; Car c’est à cela que je prends plaisir, - Oracle de l’Eternel ! » Ce dont nous
devons nous glorifier vraiment est de connaître Dieu le Créateur et la belle nature de Dieu.
Nous glorifier dans le Seigneur, signifie de glorifier la belle œuvre du salut qui s’est
opéré dans nos vies, et par laquelle nous sommes changés en de nouvelles créatures. Nous
devons nous glorifier de la puissance de la création de Dieu et de l’amour infini de Dieu
qui n’a pas épargné son Fils unique pour nous. Nous devons nous glorifier de sa douceur et
de sa bienveillance, de son humilité et de sa miséricorde. Se glorifier signifie aussi publier
sa vertu. Si nous avons quelque chose à glorifier, nous aurons hâte de le publier. Si le
Seigneur nous a appelé des ténèbres et nous fait entrer dans son admirable lumière, c’est
pour que nous soyons tous les directeurs de publicité de Jésus et annoncions la vertu de
celui qui nous a appelé, notre Seigneur Jésus-Christ (1 P 2 :9b)
Cinquièmement, Paul se glorifie de sa faiblesse (11 :1-33). D’abord, Paul, pour dévoiler
l’identité des faux apôtres, se glorifie de lui-même, bien que cela paraisse un acte insensé
aux yeux des hommes. D’où sa demande aux Corinthiens de le supporter (1). Paul aide les
Corinthiens avec le zèle de Dieu, afin qu’ils restaurent leur amour pur et sincère envers le
Christ. Paul les aide avec la jalousie sainte de Dieu. La jalousie se produit lorsque l’amour
est dérobé par les autres. Le fait de sentir la jalousie signifie qu’il les aime ardemment. Ex
20 :5 dit que Dieu est le Dieu jaloux. Dieu fit sortir les Israélites de l’Egypte pour les
délivrer de l’esclavage et faire d’eux son peuple élu. Or, il dit, que si ce peuple bien-aimé
de Dieu, Israël abandonne Dieu et rend un culte aux idoles, il serait jaloux d’eux et les
punirait. Paul sentait la jalousie, même si l’homme ne peut pas dire sans danger de péché
qu’il a la jalousie, car la relation entre Paul et les Corinthiens était spirituelle. Paul a fiancé
les Corinthiens au Christ, le seul époux, afin de les présenter au Christ comme une vierge
pure. Il semble qu'il y avait beaucoup de vierges au sens physique et spirituel du terme
dans l'église de Corinthe, comme la CCU de Paris. C'est peut-être à cause de cela que son
pasteur ne peut s'empêcher de sentir je ne sais quoi qui ressemble à ce que sent un amant.
En tout cas, maintenant ce que Paul craint, en face de la tentation de ces faux apôtres, c’est
que de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, elle était tenté, ils perdent leur
premier amour à l’égard de Christ.
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L’apôtre Paul pensait qu’il n’était inférieur en rien à ces apôtres prétendus
supérieurs. Il était profane en éloquence, mais quant à la connaissance, il ne l’était pas. Ses
épîtres étaient remplies des révélations divines, à tel point que la plupart d’elles deviennent
le canon de la Bible. De plus, il n’usait pas de son droit, mais s’abaissait lui-même pour
élever les Corinthiens. Puis, pour n’être à la charge de personne, il leur transmit
gratuitement l’évangile de Dieu. Il les aimait purement. Mais les faux apôtres implantèrent
le doute de l’amour de berger dans le cœur des Corinthiens (11). Ils étaient des ouvriers
trompeurs qui se déguisaient en apôtres de Christ. Ils trompèrent les Corinthiens et en
tiraient des profits. Mais ce n’est pas étonnant que les faux apôtres agissent ainsi, car Satan
lui-même se déguise en ange de lumière.
Les 16-33 sont les sujets dont Paul se glorifie sur son origine et sa mission. C'était
fait express pour que leur malentendu soit résolu et qu’ils restaurent la relation de
confiance avec le berger Paul. Les 22-29 nous montrent comment Paul, en tant qu’ouvrier
de Christ, se faisait de la peine et endurait les souffrances. Regardons les versets 24-27.
« Cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges,
une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans
l’abîme. Souvent en voyage, exposé aux dangers des fleuves, aux dangers des brigands,
aux dangers de la part de mes compatriotes, aux dangers de la part des païens, aux dangers
de la ville, aux dangers du désert, aux dangers de la mer, aux dangers parmi les faux frères,
au travail et à la peine ; souvent dans les veilles, dans la faim et dans la soif ; souvent dans
les jeûnes, dans le froid et le dénuement. » Il endurait la souffrance, à tel point qu’il porte
la trace de Christ dans son corps. Il se réjouit de participer à la souffrance de Christ, à tel
point que la souffrance de Christ soit sa raison d’être.
A partir du verset 30, c’est un épilogue et peut servir de la conclusion. Paul se
glorifie de lui-même à cause de la circonstance inévitable, mais cela est, dit-il, un acte
insensé en fin de compte. Donc, il dit que s’il avait quelque chose dont il put se glorifier, il
se glorifierait de sa faiblesse (30). C’est parce que, par sa faiblesse la puissance du
Seigneur se manifeste. Plus qu’une personne parmi notre équipe de la marche de Saint
Jacques de Compostelle, a confessé que quand il était dans la faiblesse, il peut sentir venir
la puissance de Dieu. En subissant la moquerie des gens du monde qui nous rend sans
appui, nous devons ne pas nous sentir intimider, mais plutôt glorifier le nom du Seigneur.
Nous devons publier les hauts faits de notre salut par Seigneur Jésus-Christ vers le monde.
Paul se souvint tout à coup de sa première expérience après sa conversion à Damas.
Entouré par les ennemis qui faisaient garder la ville du bout à l’autre, il se sentait une
faiblesse profonde, mais le Seigneur lui a donné ce courage de se cacher dans la corbeille,
en sorte qu’il soit semblable à un pain cuit pour descendre le long de muraille et échappe
aux mains des ennemis. Que Dieu fasse de chacun ou de chacune de vous directeur ou
directrice de la publicité des glorieuses œuvres de Jésus dans le monde cette nouvelle
année. Surtout, que Dieu nous revête, nous étant appelé comme apôtre du Christ, de ses
puissantes armes spirituelles pour combattre l’ennemi Satan et propager le royaume de
Dieu dans ce monde par le pure évangile du Christ.
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