vous et qui, de loin, suis plein de hardiesse à votre égard – je vous en prie : que je n’aie
pas, une fois présent, à montrer la hardiesse et l’assurance dont je compte user avec audace
contre ceux qui estiment que nous marchons selon la chair. » Par ces mots, nous nous
apercevons que Paul était en train de faire une distinction entre les ouailles de Corinthe et
les adversaires à son autorité. Si on redit cette phrase, cela aurait voulu dire que Paul ne
souhaite pas qu’il soit toujours hardi à l’égard des Corinthiens, ce pourquoi sa lettre
envoyée assez sévère. Il voulait qu’il soit doux et humble à leur égard du débout jusqu’à la
fin. Tandis que pour l’ennemi de Dieu, il est plein de hardiesse, de loin et de près, car il le
méritait.
Paul savait que si les ouailles de Corinthe sont tombées, c’est à cause de leur
faiblesse. Pourtant ils n’avaient pas de mauvaises intentions à l’égard de lui-même ni à
l’égard de l’église. Seulement ils ont été séduits et emportés par les désirs coupables
propres. Paul était plein de compréhension à leur égard. C’est pourquoi ils pleuraient
beaucoup de larme quand ils prenaient connaissance qu’ils étaient tombés dans le péché.
Puis, en connaissant leur faiblesse, ils ne cessaient de se prosterner devant Dieu pour lui
supplier en larme qu’il les protège. C’était son intérêt constant non seulement pour l’église
de Corinthe mais pour toutes les églises. Ainsi, il confessera juste avant de partir pour
Jérusalem et d’être arrêté, devant les anciens d’Ephèse, « Veuillez donc, en vous souvenant
que, pendant trois ans, je n’ai cessé nuit et jour d’avertir avec larmes chacun de vous. »
Paul était vraiment le bon berger des âmes de Corinthe. La première lettre envoyée à
eux était plein d’admonestations et avertissement et même jugement, car il savait que leurs
mœurs sont devenus très relâchés. Les gens se divisaient en disant selon la tendance des
écoles philosophiques de la localité, « je suis de Paul » « je suis de Céphas » etc. Paul se
sentit désolé et leur fit reproche doucement, « est-ce que Jésus est divisé ? » « Suis-je
crucifié pour vous ? » Paul réprimanda doucement quand il s’éclata un procès entre les
fidèles qui fut mené jusqu’au tribunal du monde, en disant « ne savait pas que les élus
jugeront le monde ? » Même devant l’affaire de la relation sexuelle d’un soi-disant croyant
avec la belle-mère, il reprocha à toute l’église afin qu’elle le chasse de l’assemblée, il dit
avec douceur : quand il a fait de retour en repentance, il fallait que vous lui pardonniez.
Paul savez que les ouailles de l’église de Corinthe étaient si faibles et impuissants devant
l’impétueuse tendance charnel de la ville et devant l’accusation de l’ennemi de Dieu qui les
attire à leur profit.
Donc, l’attitude de Paul à l’égard des Corinthiens était plein de douceur et
d’humilité. Auparavant Paul n’était pourtant pas ainsi. Le mot douceur ne se trouvait pas
dans son dictionnaire. L’humilité non plus. Car c’est trop humiliant d’adopter ce genre de
caractère. Ce sont des caractères des vaincus, se disait-il. Donc, chaque jour où il se leva, il
se regarda dans le miroir, endurcit suffisamment ses cous et épaules avant de sortir de sa
maison. Chaque jour c’était une expédition d’éradiquer les cafards sales qui venait de
surgir à l’encontre de sa religion orthodoxe juive pure. Donc, pour ces bêtes, il n’y a pas de
quartier, tous les moyens et produits d’insecticide sont permis. Mais un jour, il arriva qu’il
devint chef de fil pour éliminer un des disciples les plus influents de la secte de Nazaréen,
appelé Etienne. Les Juifs l’amenèrent dehors et le lapidèrent. Alors le témoignage et la face
d’Etienne bouleversa Paul. Actes 7 :59 dit : « ils lapidèrent Etienne, qui priait et disait :
Seigneur Jésus reçois mon esprit ! Puis, il se mit à genoux et s’écria d’une voix forte :
Seigneur, ne les charge pas de ce péché ! Et, après avoir dit cela, il s’endormit. » Luc ne