LES CONDITIONNELSAVEC DES SI ON METTRAIT PARIS EN BOUTEILLE 17 octobre.05 POSITION
A. conditionnels indicatifs
1.Si Marie est là, alors Georges aussi
2.Si c’est un triangle, la somme de ses angles est deux droits
3.Si on est aujourd’hui mardi, on sera demain mercredi
4.Si la porte était fermée à clef, personne n’a pu entrer
5. Si lama fâché, toujours faire ainsi
6.Si tu es sage, on ira au cinéma
7.Si Jacques est réélu, Bernadette changera les rideaux
8.Si 2+2 = 5, alors je suis le Pape
9 Si Oswald n’a pas tué Kennedy, quelqu’un d’autre l’a fait
10 Si seulement tu m’avais épousée ! ( ?)
11 Si Pascal a démissionné, qui l’a remplacé ? ( ?)
12 Si vous êtes né avant 1960, cochez cette case ( ?)
B. conditionnels irréels (contrefactuels, « subjonctifs )
1. Si j’étais riche, je me paierais une Jaguar
2. Si les kangourous n’avaient pas de queue, ils tomberaient à la renverse
3. Si Oswald n’avait pas tué Kennedy, quelqu’un d’autre l’aurait fait
4. Si on utilisait toujours des si, Paris serait en bouteille
5. Si les poules avaient des dents, je serais le Pape
6. Si Chirac se représente, la République serait en danger ( ?)
7 Si tu as eu ton permis de conduire, je serais étonné
(8) Si Jean était venu à la soirée, il y aurait eu du chahut
(9) Si les allégations avaient été vraies, il les aurait niées
(10) Si cet oiseau était un canari il serait jaune
(11) quelqu’un a tiré sur Kennedy
(12) si Oswald n’a pas tiré sur Kennedy, quelqu’un d’autre l’a fait
(13) si Oswald n’avait pas tiré sur Kennedy, quelqu’un d’autre l’aurait fait
(14) Tout le monde à la réunion a voté pour moi
(15) si Durand était présent à la réunion, il a voté pour moi
(16) Si Durand avait été présent à la réunion il aurait voté pour moi
C. conditionnels ?
1. A condition que tu me donnes 100 euros, je te dirai qui je suis
2. Même si tu revenais, je crois bien que rien n’y ferait
3. Si Pierre était grand, son frère était un géant
4. Si Caligula fut cruel, Néron fut un monstre
5. Pierre viendra seulement si Marie s’en va
6. Pierre viendra si et seulement si Marie s’en va
7. Sauf si tu me dénonces, je ne te dénoncerai pas
8. S’il fait beau on part. Il fait beau. donc on part
10. Si, s’il fait beau, on part, et qu’il fait beau, alors on part.
D. conditionnels complexes et enchâssés
1. Si Marie est partie et si Jean n’est pas là, alors il n’y aura personne
2. Si Pierre vient ou si Raoul s’en va, on s’en fiche
3. Si, si tu passes par Rio, tu ne danses pas la Samba, tu perdras beaucoup
4. Si, si tu étais riche, tu achetais une Jaguar, tu séduirais les filles
5. Si, si Chirac part et Sarkozy aussi, Villepin est élu, c’est la cata.
Philon déclare valide l’implication ( sunnèmménon, connexum) qui ne commence pas par le vrai pour finir par le
faux par exemple quand il fait jour et que je suis en train de parler, l’implication « s’il fait jour, je parle. » Pour Diodore, elle
est valide sauf si elle pouvait ou si elle peut peut commencer par le vrai pour finir par le faux ; selon lui l’implication citée
apparaît comme fausse , puisque, quand il fait jour et je me tais, elle commencera par le vrai pour finir par le faux. Est vraie
en revanche, l’implication suivante : « Si les êtres ne sont pas constitués d’éléments sans partie, les êtres sont constitués
d’éléments sans partie », car toujours elle commencera par le faux « les êtres ne sont pas constitués d’éléments sans parties »
pour finir par ce qui selon lui est vrai, « les êtres sont constitués d’éléments sans parties ». Ceux qui introduisent la connexion
( sunartèsis) disetn qu’il y a implication valide quand la contradictoire du conséquent est en conflit avec l’antécédent. selon
eux, les implications mentionnées ci-dessus ne sont pas valides, mais celle-ci est vraie : « S’il fait jour, il fait jour ». Ceux qui
jugent en fonction l’emphasis disent qu’est vraie l’implication dont le conséquent est potentiellement contenu dans
l’antécédent : « selon eux, s’il fait jour » il fait jour, et tout implication répétée seront probablement fausses, car il est
impossible qu’une chose se contienne elle-même. » ( Sextus, Hypotypose Pyrrhoniennes II, 110-112)
Diodore : Si P alors Q ne peut pas être vrai si VF
implication stricte : P Q = ( P & Q).
Sunartèsis : lecture de Chrysippe Si P alors Q à condition que la contradictoire du conséquent soit en conflit ( makètai) avec
l’antécédent