
du schéma ci-dessus.  
On peut alors porter l'attention sur la bonne compréhension des différentes représentations graphiques 
que  l'on  peut  obtenir  (et  en  particulier  celle,  usuelle  du  graphe  (t,  uc))  et  proposer  une  activité 
progressive. Les  feuilles de calcul fournies avec ce document (RC.xls) proposent un  exemple d’une 
telle progression : partant d'une première feuille où le calcul permet « d'animer numériquement » le 
schéma en boucle ci-dessus, la feuille suivante offre une représentation « en barre graphique » de la 
charge, de la tension et de l'intensité du courant, une troisième feuille permettant de faire le lien avec 
la représentation conventionnelle de la variation de uc en fonction du temps.  
 
Décharge d'un condensateur dans une résistance 
La même démarche peut être suivie pour traiter la question théorique de la décharge d'un condensateur 
dans un circuit purement résistif. 
Dans le circuit schématisé ci-contre, le condensateur 
est supposé chargé. La première question est alors : 
« Que  va-t-il  se  produire  lorsqu'on  fermera 
l'interrupteur ? »  
L'idée d'un  courant  qui  circule jusqu'à la  décharge 
complète du  condensateur sera alors probablement 
commune aux élèves. La seconde question est alors : 
« L’intensité  du  courant  varie-t-elle  pendant  la 
décharge ? Si oui, comment ? » 
Cette situation, bien que plus simple du fait de la réduction à deux éléments, est en réalité plus délicate 
à  traiter.  En  effet,  si  intuitivement  on  peut  comprendre  que  l'intensité  du  courant  généré  par  la 
décharge  du  condensateur  va  diminuer  au  cours  du  temps  du  fait  même  de  la  décharge  du 
condensateur,  le  passage  à  l'analyse  algébrique  soulève  une  difficulté  puisque  le  condensateur 
fonctionne ici  en générateur.  L'application des  conventions récepteur conduit à trouver un  courant 
d'intensité algébrique négative. C'est pourquoi nous proposons l'étude de la décharge en deuxième 
étape. Dès lors cette étude s’appuiera sur l'analyse algébrique a priori du système. L'obtention, lors de 
la  simulation,  d'une  intensité  négative  pourra  être  source  de  surprise,  de  questions,  et  donc  de 
discussion sur le sens physique de ce résultat. Sur le circuit fermé, l'analyse sera donc du type suivant : 
Compte tenu des définitions des tensions respectant 
les  conventions  récepteurs  (pour  le  condensateur, 
puis pour la résistance), on a : 
   ou  
,   
avec  
   et    
. 
 
Alors l’analyse théorique qualitative précédente prend la forme : 
  q      
   
   
. 
 
 
Comme précédemment, l'analyse peut être effectuée sur un tableur
. L'obtention du graphe i(t) où les 
points  apparaissent  dans  le  cadran  des  valeurs  négatives  sera  source  de  questions :  pourquoi  des 
valeurs négatives ? Peut-on dire que l'intensité diminue alors que la fonction est croissante ? Où est 
l'erreur ? etc. Autant de points d'appui pour l'analyse du phénomène.   
 
. Suivant le temps disponible et les compétences des élèves, on pourra leur laisser le travail de définition des 
cellules (ce travail n'étant pas nécessairement à faire faire en séance).