Activité 1 : L’histoire du modèle de
l’atome.
Document 1.
1/ Les atomes sont crochus pour pouvoir s’associer les uns aux autres.
2/ Deux personnes qui s’entendent parfaitement.
3/ Car les alchimistes, ancêtres des chimistes, lui ont préféré la théorie des quatre éléments prônée
par Aristote.
4/ Non.
Document 2.
5/ L’électron.
6/ Les autres constituants de l’atome doivent être chargés positivement.
7/ L’atome n’est pas insécable, car on peut en extraire des électrons.
Document 3.
8/ Une boule change de direction si elle entre en collision avec une autre boule.
9/ Non, car elle rencontreraient des atomes d’or qui les dévieraient.
10/ La matière est lacunaire, c’est à dire essentiellement composée de vide.
Complément aux documents du livre.
Le modèle de Bohr de l’atome.
Le modèle planétaire de l'atome de Rutherford présente un gros défaut. Les électrons peuvent émettre de la
lumière sous certaines conditions (dans une ampoule électrique par exemple); ce faisant, ils perdent de
l'énergie et devraient donc se rapprocher dangereusement du noyau jusqu'à s'y écraser!
Un tel atome ne serait donc pas stable. Afin de rendre compte de cette stabilité atomique, Niels Bohr
(1885–1962) crée en 1913 un nouveau modèle d'atome:
Les orbites des électrons ne sont pas quelconques mais "quantifiées"; seules certaines orbites particulières
sont permises pour l'électron (c’est à dire que les électrons ne peuvent pas se trouver à n’importe quelle
distance du noyau.). Ce n'est que lorsque celui-ci saute d'une orbite à l'autre qu'il peut émettre (ou
absorber) de la lumière. Le danois Niels Bohr va proposer un modèle d’atome encore utilisé aujourd’hui. Dans
ce modèle, les électrons tournent autour du noyau, mais leurs orbites ne sont pas quelconques,
Le modèle quantique de l’atome.
1925: Pendant les Années Folles, une nouvelle théorie, la mécanique quantique soutient que les électrons ne
sont en fait ni des billes ni des planètes, mais des sortes de nuages ! Au grand dam d'Einstein, qui déteste
l'incertitude, Werner Heisenberg démontre qu'il est impossible de connaître en même temps la vitesse et la
position d'une particule.
En 1932, la composition de l'atome sera définitivement établie. Le noyau apparaît comme un assemblage de
"grains de matière" positifs et neutres, appelés respectivement " protons" et "neutrons", le tout baignant
dans un nuage électronique.