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Se félicitant à cet égard de l’accent mis, dans les conclusions de la cinquième session
du Groupe de travail sur le droit au développement, sur l’importance que revêt la bonne
gouvernance à tous les niveaux pour la mise en œuvre du droit au développement,
Réaffirmant l’importance que revêt la coopération internationale et régionale,
lorsqu’elle est demandée par les États qui en ont besoin, dès lors qu’il s’agit d’aider à mettre
en œuvre les pratiques de bonne gouvernance à tous les niveaux,
1. Demande aux États de mettre en œuvre un système de gouvernement
caractérisé par la transparence, la responsabilité, l’obligation de rendre compte de ses actes et
la participation, capable de répondre aux besoins et aux aspirations de la population, afin
d’assurer la pleine réalisation des droits de l’homme;
2. Réaffirme le rôle spécial revenant à la bonne gouvernance dans le
développement et la lutte contre la pauvreté, comme le précise le paragraphe 13 de la
Déclaration du Millénaire;
3. Encourage, dans ce contexte, une prise de conscience accrue de l’utilité de
partenariats entre les acteurs pertinents à tous les niveaux en tant que fondement solide sur
lequel repose une bonne gouvernance, et note que de tels partenariats sont renforcés,
notamment, par des modes d’approche constructifs de la coopération internationale pour le
développement;
4. Se félicite de la fourniture, par les États et les organisations
intergouvernementales, d’études de cas et d’exemples concrets d’activités ayant permis de
renforcer les pratiques de bonne gouvernance pour la promotion des droits de l’homme au
niveau national, y compris d’activités menées dans le cadre de la coopération pour le
développement entre États;
5. Se félicite également de l’offre faite par le Gouvernement de la République de
Corée d’accueillir à Séoul, en août 2004, le séminaire demandé dans les résolutions 2002/76
et 2003/65 de la Commission, en date des 25 avril 2002 et 24 avril 2003, et ce en coopération
avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme œuvrant de concert avec
le Programme des Nations Unies pour le développement;
6. Se félicite en outre que le séminaire soit axé sur les éléments essentiels de la
bonne gouvernance, dont la promotion de la suprématie du droit, le renforcement du dispositif
de prestation des services contribuant à la réalisation des droits de l’homme, les institutions
démocratiques et la participation, la lutte contre la corruption dans le secteur public – y
compris dans l’appareil judiciaire – et dans le secteur privé, ainsi que la coopération
internationale, bilatérale et multilatérale à l’appui des pratiques de bonne gouvernance;
7. Prend note avec reconnaissance des contributions volontaires apportées à ce
jour par des donateurs pour soutenir le séminaire et encourage d’autres donateurs à envisager
de fournir un appui additionnel au séminaire;
8. Prie la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme d’inviter à
participer au séminaire les États, les institutions nationales de défense des droits de l’homme,
les organes et organismes compétents des Nations Unies, les autres organismes internationaux
compétents ainsi que les organisations non gouvernementales nationales et internationales