hors-la-loi l'islam intégriste, bien plus sauvage que le péché mignon du libéralisme qu'est le capitalisme
sauvage.
Aussi, nous croyons comptées les heures de la monstrueuse alliance entre le capitalislamisme sauvage, ce
néolibéralisme dévergondé des nouveaux conservateurs, et l'islam immoral, l'anté-islam des intégristes.
Logiquement, cela ne peut commencer qu'au Maghreb, et en Tunisie en premier.
Les États-Unis vont s'appliquer à y renouer avec leurs invariants diplomatiques : l'action moralisatrice dans la
cadre d'un libéralisme assagi. Ce ne sera que tout bénéfice pour le peuple américain qui a gardé, auprès des
peuples du Maghreb, une aura dont n'ont pas profité ses dirigeants. Et ce sera encore plus bénéfique aux
Maghrébins assoiffés de libertés.
Un passé récent d'amitié, cet amour désintéressé, serait à faire revivre en nos pays. Rappelons-nous donc à quel
point atteignait, en Tunisie et au Maroc, le prestige du yankee libérateur, adepte des libertés et champion du
droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ! Ce sentiment n'a pas disparu de l'inconscient du Maghrébin et
nourri son imaginaire.
C'est bien le moment de réveiller un tel rêve américain, car l'apparent anti-américanisme populaire arabe n'est
juste que le produit, travaillé et entretenu par certaines mauvaises volontés de part et d'autre, d'un dépit
amoureux; or, celui-ci est versatile, car le cœur a toujours cette raison sensible que la raison n'a pas. Que la
flamme amoureuse renaisse donc par des actes concrets; et elle se rallumera instantanément !
Cela doit se faire par la cessation du soutien, de la part des Américains, au faux islam en Tunisie que
représente l'actuelle politique, par trop immorale, du parti islamiste Ennahdha, dont le fonds de commerce
véritable est représenté par cette aberration qu'est Hizb Ettahrir.
Que les États-Unis agissent pour la concrétisation de toutes les libertés et de tous les droits consacrés par la
Constitution tunisienne en amenant à s'y impliquer le parti islamiste qu'on sommerait à se convertir à l'islam
démocratique, humaniste et tolérant, seul vrai islam. C'est ce qui garantira au mieux leurs intérêts économiques
et financiers en Tunisie et au-delà, dans tout le Maghreb, et plus tard, bien plus sûrement, dans tout le monde
arabe une fois réalisée la paix des braves en Palestine.
En Tunisie, plus que jamais, Ennahdha doit cesser de jouer au plus malin en sachant qu'il y a toujours bien plus
malin que soi. Le parti doit, non seulement se reconvertir en une démocratie islamique, mais aussi le prouver
par des actes concrets, de ceux dont la symbolique est évidente et dont je n'arrête de parler au risque d'ennuyer.
Il doit savoir que ni son passé ni son récent présent ne plaident pour lui; (3) aussi doit-il au plus vite se décider
de choisir sur quel pied se positionner : le bon, celui de la politique éthique que je qualifie de poléthique, ou
l'autre, bancal et bot, celui de la politique politicienne à l'antique, immorale et obsolète ne consistant qu'à
simuler et dissimuler tout en violant l'esprit les visées humanistes du vrai islam.
Il va de soi que, dans une telle bascule dans le bon sens et le sens de l'histoire, les autres partis, mais surtout la
société, auront un rôle capital à jouer. Je l'ai assez répété : l'époque postmoderne est l'âge des foules par
excellence; ce qui impose que la société civile prenne enfin conscience de son poids réel et de ses
responsabilités, surtout en tant que moteur du changement.
Les associations, bien riches en compétences diverses, ne doivent plus se limiter à l'exhortation et au simple
discours, elles ont l'obligation de pratiquer enfin un nouveau militantisme se traduisant par des initiatives
législatives concrètes en self-service. La militance gagnante aujourd'hui se traduit par des projets de loi prêts à