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Hétérozygotie des maladies de réparation de l’ADN : ataxie télangiectasie-cancer du sein.
Polype isolé familial et cancer sporadique du colon (avant d’avoir un cancer du colon, il
faut d’abord avoir un polype, et il y a des anomalies qui prédisposent aux polypes).
λ - Syndromes dysmorphiques et aberrations
chromosomiques
Population où le risque de cancer est plus élevé :
Cancer-élément principal : syndrome de WAGR et Tumeur de Wilms. (pas à savoir)
Cancer-complication : trisomie 21 et leucémie (les trisomiques ont un risque élevé de
leucémie, probablement en rapport avec l’anomalie génétique). Ceci est important car
aujourd’hui les trisomiques vivent de plus en plus longtemps et sont donc de plus en plus à
risque de développer une leucémie au cours de leur vie.
E - Le rétinoblastome
C’est une tumeur rare de l’œil, qui se développe au niveau de la rétine. Cela touche un
enfant sur 30 000.
Il en existe 2 formes :
Une forme dite « sporadique » (c'est-à-dire qu’on ne sait pas trop à quoi c’est
lié… l’enfant fait cette tumeur et ça s’arrête là)
Une forme dite « héréditaire » (40% des cas)
Dans la forme héréditaire, le rétinoblastome est :
multifocal (plusieurs lésions de la rétine),
bilatéral (touchant donc les 2 yeux),
et souvent précoce (c'est-à-dire touchant des enfants avant 1 an).
C’est une forme autosomique récessif, à forte pénétrance.
Enfin, les enfants qui survivent (mais à qui on a tout de même enlevé un œil, ou les 2) ont
un risque de présenter un sarcome (= une tumeur de la conjonctive).
Le gène concerné est le gène RB1 (pour « RétinoBlastome 1 »), qui a fait l’objet de
travaux recherche considérables, notamment par Knudson qui a reçu pour cela un prix Nobel.
Ce gène est situé sur le bras long du chromosome 13 (13q14). Il a montré qu’il existe en fait 2
formes de ce gène et que pour avoir un rétinoblastome, il faut 2 mutations (une pour chaque
allèle) : la mutation du 1er allèle, puis du 2ème.
Ceux qui ont une forme héréditaire naissent avec un des 2 allèles du gène RB1 coupé (il
y a déjà la 1ère mutation) et il ne faut donc plus qu’un 2ème « coup » : c’est la théorie dites « à
deux coups» de Knudson.
Ce gène code pour une protéine (une phosphoprotéine) qui est capable de bloquer le
cycle cellulaire (en G1). Ainsi, quand il y a une anomalie le cycle cellulaire s’arrête et la