UNION DEPARTEMENTALE DE CHARENTE-MARITIME DES DELEGUES DEPARTEMENTAUX DE L’EDUCATION NATIONALE FICHE PRATIQUE N° 12 AVRIL 2006 LA RESTAURATION SCOLAIRE BO N° 9 du 28 juin 2001( www.education.gouv.fr) Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) 23, avenue du Général de Gaulle BP 19- 94701 Maisons-Alfort (www.afssa.fr) Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) 59, boulevard Vincent-Auriol 75013 PARIS (www.finances.gouv.fr/dgccrf) Conseil national de la consommation (CNC), même adresse que précédemment. Conseil national de l’alimentation (CNA) 251, rue de Vaugirard 75732 Paris Cedex 15 C’est une prestation non obligatoire. 1. ORGANISATION Elle gérée sous la responsabilité du Maire ou des présidents des communautés de villes ou d’agglomérations. Elle peut fonctionner sous différentes formes selon : - les effectifs, - les intérêts économiques, - les intérêts politiques. 2. FONCTIONNEMENT a. cuisine centrale b. société de restauration collective Soit directement avec création d’une équipe municipale de gestion, Soit par la création d’une caisse des Ecoles avec mise en place d’un Conseil d’administration comprenant : élus, parents, enseignants, enfants, professionnels, médecins… Soit en régie, Soit confiée à un prestataire de service. Service direct : On prépare et l’on sert dans un même lieu. Liaison froide : on prépare, on refroidit ou on congèle, on stocke (2 à 3 jours), on livre, on réchauffe si nécessaire. Liaison chaude : On prépare dans un lieu, on livre chaud sur place ou dans un autre lieu. Ils sont réalisés soit : par le chef de cuisine, 3. MENUS par le chef de cuisine, par la société de restauration. en relation avec une équipe municipale de gestion. en relation avec une équipe comprenant : parents, enseignants, enfants, élus, IEN, DDEN, médecin diététicien… qui présente ses projets aux différents responsables. Le déjeuner : 4. REPAS - doit représenter 40 % des apports nutritifs de la journée, - doit être équilibré sur une semaine, - doit durer aux alentours de 45 minutes, - doit être l’occasion d’une détente, d’un partage, d’une éducation au goût. Elle est assurée conjointement par : la DDSV : Direction Départementale des Services Vétérinaires du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche. 5. SECURITE SANITAIRE la DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Ministère de la Santé. Le déjeuner est géré par quelques grands principes : - plat principal : viande ou poisson ou œufs, - légumes cuits ou crus, - produit laitier, - fruit, - pain, - eau (ceci pour chaque repas) La méthode HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) permet : 1. de contrôler à réception les matières premières, 2. le contrôle des températures à tous les stades (stockage, transport, préparation), 3. de contrôler le nettoyage et la désinfection des locaux, des matériels et des personnels, 4. de s’assurer de la formation des personnels. Ces organismes effectuent des contrôles à l’improviste. Ils s’assurent du respect des règles d’hygiène à tous les niveaux, ainsi que de la formation des personnels. 7% des enfants sont concernés par des problèmes d’allergie ou d’intolérance alimentaire : 6. ALLERGIES MALADIES Dès qu’un problème existe : contacter le Maire, ou le président d’agglomération, le gestionnaire ou le chef d’établissement. - mise en place pour ces enfants d’un PAI (Projet Diverses solutions sont envisageables d’Accueil Individualisé) sur (menus spéciaux, paniers repas…) ainsi la base d’un certificat qu’une surveillance stricte. établi par le médecin traitant de l’enfant. 7. TARIFS Afin de lutter contre les inégalités, une mesure du 19 juillet 2000 préconise une tarification (ministère de l’Economie, des Finances, de l’Industrie et de l’Education nationale. Cette présentation est générale et ne concerne exclusivement que les écoles élémentaires. De nombreux points sont à la discrétion des organisateurs : - séparation maternelles / primaires, - mini-self ou service à table, - nombre des services, - surveillance avant, pendant, après le repas, - goûters, - cantine bio, - éducation permanente au goût… Autant de points qui peuvent être débattus en Conseil d’école. Chaque année un arrêté du Conseil municipal : - - détermine le tarif en vigueur, le plafond de l’augmentation annuelle (2% environ), les CCAS peuvent aider à la prise en charge des frais de cantine pour les familles en difficulté. 1. Où trouve-t-on le plus de vitamines « C » a/ dans les oranges, b/ dans les brocolis, c/ dans les poireaux. TESTEZ VOUS EN FAMILLE 2. Combien un adolescent doit-il consommer de lait (ou équivalent) pour avoir son apport journalier recommandé de 1000 mg de calcium : a/ ¼ de litre, b/ ½ litre, c/ 1 litre. 3. En cas de petits creux, il vaut mieux manger… a/ un fruit, b/un paquet de chips, c/une barre chocolatée. 4. Idéalement, un repas doit durer environ…. a/ 10 minutes, b/ 45 minutes, c/ 30 minutes. 5. Dans un verre de soda, il y a l’équivalent de … a/ 4 morceaux de sucre, b/ 6 morceaux de sucre, c/ 10 morceaux de sucre. 6. le repas de midi doit représenter … a/ 25 % des apports journaliers, b/ 40 % des apports journaliers, c/ 50 % des apports journaliers. 7. sauter un repas fait maigrir : a/ vrai, b/ faux. 8. un enfant de dix ans doit manger autant que ses parents : a/ vrai, b/ faux. 9. A quelles parties du corps les protéines sont le plus utiles ? a/ aux muscles, b/ aux os, c/ au cerveau. 10. Qu’est-ce qu’un aliment de quatrième gamme ? a/ un produit de mauvaise qualité, b/ un aliment lyophilisé, c/un légume cru ou prêt à être consommé. 11. Quelle quantité de viande un enfant de 3 ans doit-il absorber chaque jour ? a/ 100 g, b/ 70 g, c/ 30 g. Réponses : 1 / b ; 2 / c ; 3 / a ; 4 / b ; 5 / b ; 6 / b ; 7 / b ; 8 / b ; 9 / a et b ; 10 / c ; 11 / c.