Le dernier laboratoire: Le transformateur Questions: Comment fonctionne un transformateur? Fonctionnement du transformateur monophasé [modifier] Transformateur parfait ou idéal [modifier] Transformateur monophasé idéal C'est un transformateur virtuel sans aucune perte. Il est utilisé pour modéliser les transformateurs réels. Ces derniers sont considérés comme une association d'un transformateur parfait et de diverses impédances. Dans le cas où toutes les pertes et les fuites de flux sont négligées, le rapport du nombre de spires primaires sur le nombre de spires secondaires détermine totalement le rapport de transformation du transformateur. Exemple : Un transformateur dont le primaire comporte 230 spires alimenté par une tension sinusoïdale de 230 V de tension efficace, le secondaire qui comporte 12 spires présentera à ses bornes une tension sinusoïdale dont la valeur efficace sera égale à 12 V. (Attention, en général 1 spire n'est pas égale à 1 V) Comme on néglige les pertes, la puissance est transmise intégralement, c'est pourquoi l'intensité du courant dans le secondaire sera dans le rapport inverse soit près de 19 fois plus importante que celle circulant dans le primaire. De l'égalité des puissances apparentes : , soit : on tire : Les pertes de puissance d'un transformateur [modifier] Les pertes par effet Joule [modifier] Les pertes par effet Joule dans les enroulements sont appelées également « pertes cuivre», elles dépendent de la résistance de ces enroulements et de l'intensité du courant qui les traverse : avec une bonne approximation elles sont proportionnelles au carré de l'intensité. Avec courant qui le traverse. la résistance de l'enroulement i et les intensités du Les pertes magnétiques [modifier] Ces pertes dans le circuit magnétique, également appelées « pertes fer », dépendent de la fréquence et de la tension d'alimentation. À fréquence constante on peut les considérer comme proportionnelles au carré de la tension d'alimentation. Ces pertes ont deux origines physiques : Les pertes par courants de Foucault. Elles sont minimisées par l'utilisation de tôles magnétiques vernies, donc isolées électriquement les unes des autres pour constituer le circuit magnétique, ce en opposition à un circuit massif. Les pertes par hystérésis, minimisées par l'utilisation d'un matériau ferromagnétique doux. Mesure des pertes [modifier] La méthode des pertes séparées consiste à placer le transformateur dans deux états : Un état pour lequel les pertes Joule sont élevées (fort courant) et les pertes magnétiques très faibles (faible tension). La mise en court-circuit du transformateur (essai en court-circuit) avec une alimentation en tension réduite permet de réaliser ces deux conditions. Les pertes du transformateur sont alors quasiment égales aux pertes Joule. Un état pour lequel les pertes magnétiques sont élevées (forte tension) et ou les pertes Joule sont très faibles (faible courant). Le fonctionnement à vide (essai à vide), c’est-àdire sans récepteur relié au secondaire, correspond à ce cas. La puissance consommée au primaire du transformateur est alors quasiment égale aux pertes magnétiques. On dit que l'on a deux états qui permettent « une séparation » des pertes d'où l'expression « méthode des pertes séparées ». Elles ont également l'avantage de permettre la mesure du rendement avec une consommation de puissance réduite, sans faire l'essai en fonctionnement réel. Ceci est intéressant lorsqu'on réalise les tests d'un transformateur de forte puissance et que l'on ne dispose pas dans l'atelier de la puissance nécessaire pour l'alimenter à son régime nominal. Mis à part pour les plates-formes d'essai chez les constructeurs, cette méthode n'a donc pas grand intérêt pour uniquement connaître le rendement car, dans ce contexte, une mesure directe à puissance nominale (normale) est bien souvent suffisante. En revanche, dans le cadre de l'électrotechnique théorique, elle est importante car elle permet de déterminer les éléments permettant de modéliser le transformateur. Un transformateur peut-il fonctionner en courant continu? Non, car un courant continu ne permettrait pas un déplacement libre des électrons et garderait les électrons du deuxième fils fixe, sans mouvement possible comme un aimant sur un frigo. Donc, il n’y aura aucune création de courant dans le second fils du transformateur. Observations : L'application d'une composante continue de tension sur les enroulement sature le matériau magnétique, dans ce cas le courant appelé tend vers l'infini. Le transformateur ne supporte pas les tensions continues. Le rapport du nombre de tours a-t-il un lien avec les résultats obtenus? Oui, Les enroulement Les enroulements sont en général concentriques pour minimiser les fuites de flux. Le conducteur électrique utilisé dépend des applications, mais le cuivre est le matériau de choix pour toutes les applications à fortes puissances. Les fils électriques de chaque tour doivent être isolés les uns des autres afin que le courant circule dans chaque tour. Pour des petites puissances, il suffit d'utiliser des conducteurs magnétiques émaillés pour assurer cette isolation ; dans les applications à plus fortes puissances on entoure les conducteurs de papier diélectrique imprégné d'huile minérale. Pour les plus fortes puissances on utilise des conducteurs multibrins pour limiter l'effet de peau ainsi que les pertes par courants de Foucault. Les enroulements du primaire ou du secondaire peuvent avoir des connexions externes, appelées prise, à des points intermédiaires de l'enroulement afin de permettre une sélection de rapport de tension. Les prises peuvent être connectées à un changeur automatique de prises en charge pour le contrôle de la tension du circuit de distribution. Les transformateurs à fréquences audio, utilisés pour la distribution de l'audio à des hautparleurs, ont des prises afin de permettre l'ajustement de l'impédance de chacun des hautparleurs. Un transformateur à prise médiane est souvent utilisé dans les amplificateurs de puissance audio. Les transformateurs de modulation dans les transmetteurs à modulation d'amplitude sont très similaires. Principe L'enroulement primaire comportant n1 spires, est parcouru par le courant i1, l'enroulement secondaire, parcouru par le courant i2, débite dans une charge Z le courant i2. On a : n1.i1 = n2.i2 + n1.i10 La précision sur la mesure de i1 est d'autant meilleure que le courant magnétisant i10 est faible. Est-ce que notre transformateur peut être considéré comme performant? Je ne crois pas que notre transformateur serait très performant parce que nous n’avions pas fait suffisamment de tour de filage et de couche d’épaisseur. Tout cela dans le seul but de créer une meilleur performance électromagnétique. Par la suite, les matériaux que nous avons utilisés pour faire notre transformateur étaient de très base qualité comparé à un transformateur qui serait performant. Pour finir, le notre était fait à la main. Il était donc moins parfait qu’un autre fait par de la machinerie.