LES RAYONNEMENTS DANS L’UNIVERS
1. DU VISIBLE A L’INVISIBLE.
Pendant des siècles, l’astronomie fut une science du visible, par l’observation directe , puis grâce
aux photographies qui, avec de longues poses permirent de découvrir et étudier des astres
lointains ou peu lumineux.
Au cours du XIXème siècle, furent découverts des rayonnements de part et d’autre du domaine
visible : l’infrarouge , l’ultraviolet, les ondes radio, les rayons X et les rayons gamma. Tous ces
rayonnements étant des ondes électromagnétiques.
Au fil des décennies, les astronomes ont étudié le ciel dans ces différentes gammes d’onde, se
rendant compte que nous parviennent des quatre coins de l’Univers toutes sortes de
rayonnements. Chaque catégorie d’onde apporte des renseignements spécifiques, par exemple
sur la nature de l’astre observé, son évolution, son mouvement, sa structure , sa température,
etc…
2. TRANSPARENCE DE L’ATMOSPHERE TERRESTRE.
L’atmosphère terrestre ne laisse passer qu’une partie des ondes électromagnétiques provenant
du cosmos :
Echelonnement en longueur d’onde des différents domaines d’ondes électromagnétiques. La
transparence de l’atmosphère terrestre à ces rayonnements figure en nuances de gris, du noir
(forte opacité) au blanc (transparence).
(extrait de « Passeport pour les deux infinis » - Dunod)
DOC. 1
L’atmosphère est constituée de gaz à concentration constante (azote N2 - 78,1% -, oxygène O2 -
21,8% -, argon Ar - 0,9% -) et de gaz dont la concentration varie localement et au cours du temps,
comme la vapeur d’eau H2O, le dioxyde de carbone CO2, le méthane CH4, le monoxyde de carbone
CO, le protoxyde d’azote N2O, les chlorofluorocarbones CFC ou l’ozone O3. Chacun des gaz de
l’atmosphère absorbe le rayonnement dans des longueurs d’onde sélectives délimitant ainsi des
bandes d’absorption .
Les longueurs d’onde pour lesquelles le rayonnement électromagnétique est peu ou pas absorbé
constituent ce que l’on appelle les fenêtres de transmission atmosphériques.