4
Remarque : l’etude que nous allons faire du transistor NPN est valable pour PNP, à condition
d’inverser la polarisation et le sens courant qui arrivent aux électrode (de changer le mot électron
par trou).
Dans la figure ci-dessous, en créant la jonction NP(E-B) on a donc des porteurs majoritaires :
électrons côté N (emetteur) et trou côté P (base), cette jonction E-B sera polarisée en direct. En
rajoutant une 3ème zone N collecteur (e- majoritaires), on crée donc une 2éme jonction PN(B-C)
qu’on polarisera en inverse.
Les électrons de l'émetteur est facilement injectées dans la base (jonction E-B direct) ont peu
de chance de se recombiner avec les trous de la base pour deux raisons :
la base est faiblement dopée, donc les porteurs majoritaires (trous) seront peu nombreux.
la base est étroite, et donc les électrons émis sont happés par le champ électrique collecteur-
base avant d'avoir pu se recombiner (la largeur de la base est petite devant la longueur de
diffusion des porteurs injectés par l'émetteur, qui sont ici les électrons). La majorité des
électrons arriveront donc dans le collecteur et le phénomène porte le nom « d’effet
transistor »
Si on désigne par le coefficient α, la fraction des e- arrivent au collecteur, le courant collecteur
IC qui en résulte est donc : Ic=α.IE (IE courant d’émetteur). (1)
En fait la relation (1) est approximative, car si on coupe la connexion de la base (IB=0), on
remarquera un courant dans le collecteur qui n’est pas nul. Ce courant est appelé courant de fuite
noté ICB0 et on a donc : IC=αIE+ICB0
ICB0 est très faible et α et tel que (0,990< α<0,998).
Donc on peut écrire que : IC=αIE
La loi des nœuds donne : IE=IC+IB donc IC=𝛼
1−α 𝐼𝐵
On pose β= 𝛼
1−α donc IC=β.IB