Conférence de Paul ROLL, directeur de l`OTCP, le 15/12/09

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Compte rendu conférence IREST 15/12/2009
« Vrais & faux défis du tourisme parisien »
Intervention : Paul ROLL, directeur de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris
Déroulement de la conférence :
Exposition du sujet
I. Etat des lieux
II. Défis
III. Dangers
Réponse aux questions
Paris : Tout le monde a quelque chose à dire à propos du tourisme dans cette ville et tout le
monde peut avoir un impact sur cette activité sans s’en rendre compte.
« Le parisien : il vaut mieux l’avoir en journal ».
I- Etat des lieux : le tourisme parisien
La situation du tourisme parisien est très bonne, malgré la crise (la plus dure depuis 1929/
paradoxe).
L’image de Paris est aujourd’hui à son apogée et n’a jamais été aussi bonne. Paris
compte parmi les trois villes les plus désirées au monde. Avant elle était considérée comme
une ville monumentale, « qui ne bougeait pas » et il n’était donc pas nécessaire d’aller la
visiter rapidement. Aujourd’hui, elle se positionne comme une ville culturelle, animée. Paris à
retrouvé son image de ville vivante. Paris est la 1ère ville que les touristes souhaitent visiter
lorsqu’ils peuvent sortir de leurs pays.
Ex : Malgré le boycott des Chinois au moment de la polémique autour des JO de Pékin, les
flux n’ont pas diminué ; ils auraient même un peu augmenté tout comme les dépenses
moyennes par passager.
Les limites de Paris
Pour les touristes, le Grand Paris existe déjà. Roissy, Orly, Versailles et Disney sont des
lieux communément visités ou pratiqués par les touristes en Ile de France. Ce Grand Paris
peut être assimilé à un mobile de Kalder : lorsqu’on bouge un élément (lorsqu’un nouveau
pôle émerge), tout le système se rééquilibre automatiquement.
La fréquentation touristique de Paris est relativement équilibrée. La fréquentation touristique
d’affaire s’élève à 50%, la fréquentation touristique de loisirs à 50 % (national/ international,
50/50). Les flux sont donc constants, et la saisonnalité peut marquée. Les visiteurs viennent
pour 75% de pays limitrophes ou accessibles en train.
En ce qui concerne le tourisme d’affaires, la moitié des touristes voyage individuellement.
Avec la crise actuelle, le recul de la fréquentation touristique internationale semble être
compensée par le marché national. De même, depuis 2001, il y a un recul de la clientèle
américaine qui est compensé par l’arrivée de nouvelles nationalités.
L’emploi
Le tourisme regroupe 12% de l’emploi direct, 20% de l’emploi direct et indirect.
L’évolution du parc hôtelier
Le développement du parc hôtelier en Ile de France entre 1990 et 2009 a été bon même si
les 12 % de croissance restent un chiffre relativement faible en comparaison avec d’autres
destinations. Le parc hôtelier est bien développé en périphérie de Paris et abrite 1464 hôtels,
de 60 chambres en moyenne. Le parc hôtelier est essentiellement composé d’hôtels dits
« familiaux » de moins de 30 chambres, à la différence de Berlin où les hôtels de chaîne sont
très majoritaires. Le point faible de ce parc hôtelier est la cherté (il n’y a pas assez de
capacités d’hébergement).
Les gammes d’hôtels décroissent du centre vers la périphérie (à l’exception faite des autres
pôles touristiques tels que Roissy et Disney). Ailleurs, l’hôtellerie économique prédomine et
nombre de ces hôtels ne sont pas destinés au tourisme de loisirs (ouverture du lundi au
vendredi seulement pour les clientèles affaires). Néanmoins, certains hôtels de l’IDF sont
remplis par des groupes.
A Paris, jusqu’en juillet 2008, un hôtel en vente était vendu au bout de deux semaines (vente
20 fois son résultat ou 4 fois son CA). Toutes les grandes chaines internationales sont
installées à Paris, excepté les chaînes asiatiques qui commencent néanmoins à s’implanter.
Une grande chaine apporte un marché important (fichier client, les cartes de fidélité…)
Un des freins au développement touristique de Paris est le manque de capacités hôtelières.
Il s’agit d’un fait marquant de la destination. Mais depuis peu, certains faits sont plus
favorables :
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L’Eurostar (16 ans d’existence) a permis l’ouverture d’un nouveau marché (1 400 000
anglais à Paris).
L’ouverture du TGV Est en 2007 a permis de rapprocher l’Est de la France,
Strasbourg et l’Allemagne de Paris (3h00 de train en moyenne, au-delà, c’est l’avion).
Le renouveau de l’offre culturelle à Paris :
Ouverture de nouveaux musées (dont le Quai Branly), rénovations majeures,
développement du pôle Chaillot, Palais de Tokyo...
Evènementiel gratuit (Paris Plage, Nuit Blanche), l’offre touristique populaire s’est
développée dans la lignée de la Fête de la Musique.
L’exemple de la Nuit Blanche : ouverture de lieux, de types d’expression artistique la
nuit. Relance du débat sur l’ouverture du métro la nuit car 1/3 des personnes vivent la
nuit dans la ville. Paris est considérée comme une ville inaccessible la nuit et l’office
du tourisme y travaille (ouverture d’un site) en s’inspirant notamment de Barcelone.
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La ville est dite victime de la modernité : bruit, pollution, …
Mais le phénomène Vélib’, la plantation d’arbres et l’ouverture de certains marchés
l’après midi (pour répondre aux attentes des visiteurs) permettent de répondre à de
nouveaux modes de vie.
Paris est la capitale mondiale du shopping: c’est la deuxième motivation de visite de
Paris (la première motivation est la culture) : Soldes by Paris le 6 janvier
Paris a la chance d’avoir une vie, une animation qui ne s’adresse pas spécifiquement
aux touristes, et c’est ce qui plait. Paris n’est pas une ville qui fait du marketing
touristique mais elle s’interroge sur ses lieux touristiques et l’accessibilité à la culture,
etc.
Jusqu’en 2004, les touristes étaient majoritairement des Occidentaux. Aujourd’hui, les
pays d’origine des touristes sont plus diversifiés (augmentation notable des touristes
japonais). De nouvelles nationalités apparaissent ; Paris assiste à l’émergence d’un
nouveau type de fréquentation plus complexe avec un plus grand écart culturel et
linguistique. Il faut s’adapter à ces nouveaux modes de vie, à des goûts culinaires
différents.
Paris est une ville qui vit une « mue » dans laquelle l’activité touristique se porte bien, dont la
capacité hôtelière est assez atypique, pas nécessairement très pratique et dans laquelle « le
tourisme pousse tout seul (pas de gros efforts dans le domaine pour attirer et garder la
clientèle).
II- Les faux défis du tourisme parisien
Paris souffre d’un problème d’accueil de la clientèle : FAUX ! Pour Paul Roll, il s’agit d’un
marketing personnel, d’une généralisation. « Les français sont très critiques vis-à-vis d’euxmêmes ».
Selon une étude, 97% des personnes ayant séjourné à Paris disent qu’ils reviendront, 86%
sont contents ou très contents. Paris serait la 1ère ville au niveau de la diversité des choses à
faire.
Le tourisme parisien n’a pas tant été affecté par la crise économique, « la pire depuis
1929 ». 2007 et 2008 sont les meilleures années de l’histoire du tourisme à Paris. L’année
2009 se situe légèrement en dessous de l’année 2006. Le Chiffre d’Affaire lié aux dépenses
touristiques a souffert. L’enjeu est de remonter la pente et de calmer la panique des
hôteliers. Il faut mettre un terme à la bataille des prix.
Les villes concurrentes de Paris sont Londres, New York, Shanghai, Bombay et Berlin (une
capitale qui a retrouvé son rang en investissant beaucoup). Paris propose une offre
exceptionnelle. La ville ne souffre pas tant du développement des low-cost. Les villes de l’Est
comme Riga qui se développent grâce au low-cost ne se visitent qu’une fois ; à Paris, on y
revient ! En effet, même si Paris perd des parts de marché, la fréquentation touristique de
Paris ne diminue pas et le marché s’agrandit. Paris a pour le moment que très peu de réels
concurrents.
La principale critique qui puisse être faite aux services touristiques parisiens est celle de la
mauvaise qualité de l’hôtellerie (taille des chambres trop petite, mauvaise insonorisation…).
Ces problèmes sont difficiles à régler du fait de l’ancienneté du bâti parisien. Mais à part ces
deux points, les enquêtes montrent une très grande satisfaction pour ce qui est de la
propreté et de l’accueil.
Des palaces tels que le Royal Monceau, le Royal Fouquets ou le Shangri Lan, le Peninsulat
vont s’installer. Bien qu’ils ne représentent que 2,5% de la capacité hôtelière parisienne, ces
palaces constituent en eux même des destinations et sont une excellente publicité pour la
destination « Paris ». Aujourd’hui, l’offre d’hôtels de luxe à Paris est inférieure à celle de
Londres.
III- Les vrais défis du tourisme parisien
1er défi : l’impact sur environnement
Que va devenir le secteur touristique dans un monde où l’impact du tourisme est perçu
comme négatif ? Paris est considérée comme la 2e ville la plus verte en Europe : les
touristes arrivent rarement en voiture, et si tel est le cas, ils n’utilisent pas la voiture (étude
récente). Paris bénéficie d’une bonne accessibilité et de moyens de transports « doux ».
Mais des efforts de communication sur ces points doivent être faits.
2ème défi : Inquiétude quant au devenir du tourisme urbain
C’est la forme de tourisme dont la croissance a été la plus importante ces dernières années.
Est-ce que les villes vont continuer à rester attractives ? Les grandes villes (Nantes, Lyon)
sont les destinations touristiques qui se remettent en question, se réinventent (modes de vie
partagés avec les touristes). Les habitants contribuent à cette réflexion sur le futur des
formes touristiques en ville.
3ème défi : Que va devenir Paris face à « Paris – Métropole » ou le « Grand Paris » ?
Ce n’est pas un souci, au contraire. Mais il est nécessaire d’avoir des hôtels dans les zones
franciliennes dans lesquelles les touristes peuvent sortir. Il existe déjà des pôles hôteliers en
IDF qu’il faut valoriser (Levallois, Versailles, Saint Denis). Mais l’hôtellerie à Versailles ne va
pas très bien. Il faut apprendre à diffuser le tourisme dans tout l’IDF.
4 ème défi : Les capacités d’accueil.
Les capacités hôtelières à Paris vont augmenter (c’est ce que cherchent les touristes). Le
programme de création s’élève aujourd’hui à 7 000 chambres pour 2020 (4000 sur des
terrains identifiés, réservés et viabilisés). Le besoin de chambres au regard de la croissance
de la fréquentation est estimé à 32 000 dans les quinze années à venir (arrivée des BRIC :
Brésiliens, Russes, Indiens, Chinois) soit, la nécessité de doubler la capacité d’accueil. Les
autorités travaillent à la réduction des contraintes administratives pour augmenter les
ouvertures d’hôtels.
5ème défi : S’adapter aux nationalités de demain
Les nationalités de demain créent un choc culturel et des problèmes de communication.
Au cours de voyages organisés, les touristes doivent faire leurs achats de souvenirs en une
heure. Exemple des Indiens qui ont des habitudes alimentaires différentes : ils mangent peu
de viande, ne mangent pas ce qui pousse sous la terre… Les Chinois prennent des repas
dans des restaurants chinois, pour moins de 10 €, en une dizaine de minutes. Les Français
ne semblent ne pas savoir accueillir et répondre à cette nouvelle demande. Les touristes
asiatiques commencent souvent par faire un tour d’Europe puis reviennent visiter si la
destination leur a plu.
Paris doit donc s’adapter et créer une nouvelle offre touristique (par exemple : Création d’un
réseau des restaurants indiens, d’une nouvelle signalétique etc…)
6ème défi : commercialisation : Tours opérateurs / révolution Internet
Depuis 10 ans, les tours opérateurs sont trop chers, l’outil Internet est favorisé. Mais on y
trouve de tout à n’importe quel prix. Il existe des relations de dépendance => Début de la
révolte des hôteliers (chantage fait sur les prix), les commissions doublent par rapport à celle
des tours opérateurs. Un retour aux vieux canaux de distribution comme les agences de
voyages tend à s’opérer.
7ème défi : prise en compte de la population
A Paris, le tourisme n’est pas pris au sérieux par la population et les élus même si tout le
monde parle mieux anglais (un acquis majeur). Le tourisme repose sur ses acquis.
Mais on assiste à une prise de conscience de l’importance du tourisme : sans les touristes,
les tickets de transport seraient 8% plus chers, et une partie des restaurants, des cafés, des
musées et des théâtres seraient fermés.
Le touriste ne vote pas et le défi est de convaincre les élus de l’importance de cette activité,
afin qu’ils intègrent sur le long terme cette variable dans leurs discours et les actions qu’ils
mènent. A Lille, la vision des habitants de leur ville à changé à partir du moment où ils ont vu
des touristes photographier leur ville.
« La contribution du gouvernement en matière de promotion touristique est comparable au
budget d’une équipe de foot de première division mais plutôt en bas de tableau ». En
France, on n’a pas de figure de proue de Monsieur Tourisme !
8ème défi : commercialiser les derniers espaces
A Paris, le taux d’occupation s’élève à 80 % mais l’offre peut être affinée en rendant plus
attractif les mois de décembre à février même s’il fait plus froid. Il y a aussi les dimanches et
jours fériés dont le taux de fréquentation des hôtels est inférieur à 15%. Il faut travailler sur
une désaisonnalisation totale.
9ème défi : l’image de Paris
Le tourisme urbain a une très belle image aujourd’hui. Des défis architecturaux se posent
aujourd’hui pour Paris (il faut garder le caractère monumental de la ville tout en en faisant
une ville contemporaine). A Londres, la désordre architectural attire. Il est nécessaire de
développer l’hôtellerie dans des zones vivantes. Il faut mieux lier l’image de la France à celle
de Paris.
10ème défi : le tourisme d’affaire
Les nombreuses foires et salons nous fournissent une visibilité de l’activité jusqu’à 2030.
Une convention a été signée avec la Porte de Versailles jusqu’en 2026. Il faut donc penser à
l’avenir et créer de nouveaux pôles pour prendre le relais. A Paris Nord Villepinte, 240 000
km carré d’exposition sont prévus. L’accessibilité de ce pôle est à améliorer. Le
développement des pôles de compétitivité autour de Roissy et à Saint Denis devraient se
poursuivre (difficultés avec la crise économique, des projets ont été arrêtés).
11ème défi : les défis administratifs
Difficulté de mettre tout le parc hôtelier parisien aux normes incendies et handicap d’ici 2015.
Une partie ne pourra pas se mettre aux normes et les dérogations ne peuvent durer
éternellement. Ceci représente approximativement la moitié du parc : 300 hôtels soit 7000
chambres risquent de disparaitre. Le défi restera difficile à surmonter tant qu’on n’aura pas
mesuré précisément le nombre d’établissements en danger. Ceci se matérialise en termes
de risques de perte d’emplois, de risques pour l’avenir des entrepreneurs pour qui il s’agit
d’un fond de commerce très valorisé, et de perte de valeur en passant au résidentiel.
12ème défi : les statistiques
Paris est la première destination touristique au monde mais les statistiques nationales
(INSEE) ne préviennent pas l’avenir car ils ne savent pas comparer les nationalités. Il est
donc nécessaire de payer des études et l’OTCP opère un cocktail avec les différentes
sources statistiques (KPMG, Deloitte…). Problème de visibilité et nécessité de construire des
statistiques précises sur l’activité touristique.
Les objectifs pour le tourisme parisien sont :
- Développer un secteur créateur d’emplois (1 chambre, 1 emploi) et d’assumer le rôle de ce
secteur, notamment vis-à-vis des élus.
- Trouver le meilleur équilibre possible entre ceux qui visitent et ceux qui habitent la ville. Le
touriste ne reviendra pas s’il n’a pas vécu une bonne expérience et un tourisme mal géré fait
fuir les habitants (par ex. à Barcelone, les habitants quittent les Ramblas, développement de
quartiers mal famés sans touristes).
Questions :
Pour les statistiques, autrefois, il existait des cartes formulaires remplies
obligatoirement par les hôteliers sur les touristes étrangers. Qu’en est il aujourd’hui ?
P. ROLL : traitement long et complexe perverti de surcroit par une vulgarisation des
données. La technologie d’aujourd’hui doit nous permettre de faire ce travail plus
simplement.
- Existe-t-il un terrain identifié pour la construction des hôtels ? Existe-t-il une logique
de planification ?
P.ROLL : Les choix des terrains pour l’implantation des hôtels répondent à des opportunités
foncières plutôt qu’à une planification. Aujourd’hui, on est plutôt dans un logique de poursuite
d’une zone urbaine en cohérence avec le PLU qui intègre des nouveaux critères :
esthétiques, écologiques, d’isolation… (Le problème principal des hôtels est la mauvaise
isolation thermique)
- Le grand Paris ?
P ROLL : Aujourd’hui, on ne peut plus raisonner dans un espace limité. Le Grand Paris est
une fatalité. Le département 75 est saturé, il ne peut plus croître. Il faut développer et
équiper tout l’IDF. On peut même aller plus loin. Le Port du Havre et le Port Autonome de
Paris travaillent aujourd’hui ensemble à créer une entité commune.
- « Paris, ville la plus verte » : quelle communication possible ?
C’est un sujet très hypocrite. Les flux ne sont pas encore conditionnés par ces critères.
Le fait que Paris soit considérée comme une ville « verte » n’a pas d’influence sur les flux
touristiques. Il est nécessaire d’opérer un travail de fond, notamment en vulgarisant ce que
veut dire le « tourisme durable », le « tourisme vert » etc. Il n’y aura pas de plan de
communication. Le sujet de la durabilité n’est pas un sujet de communication mais un sujet
de fond. Il faut mobiliser tous les partenaires (tarifs SNCF trop chers face au low-cost).
- Existe-t-il une politique sur les axes de prestige ?
Deux réflexions s’opèrent : une sur les axes eux-mêmes, avec des associations (comité des
Champs Elysées…) qui font des animations (notamment en fin d’année) et une réflexion
sur la zone des axes (quelles zones mettre en valeur, jusqu’où ?...) La seconde est plus
politique. Conjonction des investissements des associations, de la ville de Paris, General
Electrique, etc.
- Les ressources de l’OTCP ?
Le budget de l’OTCP s’élève à 25 millions d’euros (25% sont des fonds propres, le reste =
subvention de Paris, 1,2 millions CCIP + adhérents).
New York a un budget 4 fois supérieur à celui de Paris (plus le réseau d’affichage en ville
donné par la ville : réseau dans les taxis, arrêts de bus avec des écrans).
- Le tourisme d’affaire ?
15 juillet-début septembre : baisse du tourisme d’affaires compensé par le tourisme de
loisirs. Les deux grands organismes internationaux de Congrès : EAI, ICCA.
-Les nouvelles clientèles ?
Beaucoup de Chinois (croissance rapide des chiffres de fréquentation). Pour les Japonais,
au début, ils venaient grâce à des TO qui géraient tout. Aujourd’hui, ils viennent seuls et il
faut s’adapter à leur culture. Pour certaines clientèles, voyager est signe d’ascension sociale.
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