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de transmettre aux décodeurs de la puissance et des commandes. La puissance doit nécessairement passer 
par la voie. Généralement une tension de valeur efficace constante est utilisée. Les commandes peuvent 
passer par la voie (par superposition HF ou inversion de polarité)  ou non. (Ondes radio, infra rouge, câble 
rayonnant …). Hormis la transmission radio pour les grosses échelles, la transmission des commandes par la 
voie par inversion de polarité s’est imposée pour sa simplicité de mise en oeuvre. De plus elle ne nécessite 
pas d’analogique ce qui permet un gain de place sur les décodeurs et l’absence de réglages. 
 
La commande par inversion consiste à appliquer à la voie soit +15V, soit -15V (environ). La durées pendant 
laquelle le +15V (ou le -15V) est présent permet de transmettre une information élémentaires connus sous le 
nom de bit (Les fameux 0 et 1 de l’informatiques). Plusieurs bits forment une trame qui est en fait une 
commande. Au début du numérique chacun avait son protocole (bits et trames) ce qui interdisait toute 
compatibilité. Ensuite le protocole  Motorola a percé à un moment. Puis la NMRA, l’association des 
modélistes ferroviaire américain, décida de spécifier un standard qu’ils nommèrent DCC. Depuis presque 
tout le monde utilise ce standard ce qui est très bien pour la compatibilité. Je vous encourage à télécharger ce 
standard sur le site de la NMRA http://www.nmra.org .  
 
Un système DCC se compose de décodeurs (un dans chaque locomotive) et d’une centrale.  
 
Une alimentation (transformateur), fournit du courant à la centrale et au booster. Le booster est un élément 
électronique qui inverse la tension à envoyer à la voie. Bien entendu, il est piloté par la centrale qui lui 
fournit les trames. Les trames sont formées en fonction des consignes des souris ou de celles d’un système 
informatique.  
 
Pour différencier les locomotives, chaque décodeur est programmé avec un numéro unique que l’on appelle 
adresse. Par exemple la première souris pourra contrôler la locomotive d’adresse 25… Les décodeurs 
redressent la tension +15/-15, ce qui leur permet de disposer d’une tension constante pour l’électronique et 
pour le moteur. Ils permettent bien entendu  de contrôler le moteur en sens et vitesse mais aussi les feux et 
des sorties appelées fonctions spéciales dont l’utilisateur pourra se servir a sa convenance (pour contrôler par 
exemple, l’éclairage cabine, les dételeur, pantographes, fanions, chaque phare indépendamment …) 
 
Le digital procure donc des avantages certains par rapport a la commande analogique. Mais son plus gros 
problème est de nécessiter l’installation d’un décodeur dans chaque locomotive. De plus l’apparente 
simplicité de connexion que vantent les publicités (juste 2 fils entre la centrale et les voies) s’évapore vite 
lorsque l’on réalise un réseau un peu sérieux. En effet, tout bon modéliste à besoin de découper son réseau 
en cantons comme en réalité et poser des détecteurs d’occupation pour gérer la signalisation, visualiser les 
occupations sur un TCO …