Fête du Sacre Cœur de Jésus
Vendredi 3 juin 2016
Saviez-vous…???
Cette fête est célébrée dès le XVII siècle dans plusieurs diocèses et monastères. Saint
Jean Eudes a notamment fait célébrer, par les communautés eudistes, la messe du Cœur
de Jésus en octobre 1672.
D'après sainte Marguerite-Marie Alacoque, religieuse du monastère de la
Visitation de Paray-le-Monial, l'institution de la fête du Sacré-Cœur lui est demandée
par le Christ, lors d'une apparition privée, en juin 1675 : « Je te demande que le premier
vendredi après l'octave du saint sacrement soit dédié à une fête particulière pour
honorer mon cœur... ». Après un temps de discernement, le témoignage de Marguerite-
Marie est recueilli et appuyé par ses supérieures et par le père jésuite Claude la
Colombière
Finalement, Rome donne son approbation et le 6 février 1765, le pape
Clément XIII institue officiellement la fête du Sacré-Cœur. En réponse aux demandes de
l'archiconfrérie romaine et des évêques de Pologne, il leur accorde l'autorisation de
célébrer cette fête. Une messe et un office spécifique sont ratifiés par le Saint-Siège le
11 mai de la même année.
Les raisons qui ont prévalu à cette autorisation sont de divers ordres.
Premièrement, la dévotion au Sacré-Cœur est de plus en plus présente dans l'Église.
Ensuite, la signification doctrinale donnée au Sacré-Cœur, ou Cœur de Jésus, a
progressé. Celui-ci est avant tout défini par l'Église catholique romaine comme le
symbole de l'amour divin par lequel le Fils unique de Dieu a pris la nature humaine et
s'est livré pour les hommes.
Certains ne voient pas la nécessité d’une action de grâce après avoir reçu la
communion. Si la célébration eucharistique est déjà, comme l’indique le mot grec
ε
ὐ
χαριστία, une « action de grâce », ne serait-ce pas répéter ce qui a été déjà fait à la
Messe?
Beaucoup de communions mais peu de vrais communiants
Plus qu’un jeu de mots, ce dont il est question, en fait, c’est de la nature du
sacrement de l’Eucharistie, la façon dont il agit dans l’âme de ceux qui le reçoivent. Selon
saint Thomas d’Aquin, « tout l’effet que la nourriture et le breuvage matériels réalisent
dans la vie corporelle (…) tout cela ce sacrement le fait dans la vie spirituelle » (Somme
Théologique III, q. 79, a. 1).
L’un des points défendus par la « nutrition fonctionnelle », c’est que les gens ne
sont pas simplement ce qu’ils mangent, mais ce qu’ils peuvent absorber de la nourriture
qu’ils mangent. Il ne sert donc à rien de consommer des produits nutritionnels, si on ne
tire pas profit des substances qu’ils contiennent. De même, il y a beaucoup de gens qui
participent à la table eucharistique mais qui ne jouissent pas de ses fruits : ils reçoivent
réellement Jésus – parce que c’est Lui qui est présent dans l’hostie consacrée, avec Son
corps, Son sang, Son âme et Sa divinité –, mais l’hôte divin passe par leurs âmes sans
laisser de trace, parce qu’ils ne s’ouvrent pas à son action. Hélas, on compte beaucoup
de communions, et peu de vrais communiants ; beaucoup reçoivent Notre Seigneur, mais
seule-ment quelques-uns s’unissent vraiment à Lui.
*pape saint Jean Paul II, Lettre encyclique Ecclesia de Eucharistia
(17 avril 2003), n. 25 (DH 5092).
Chers paroissiens : à vous qui participez dans chaque célébration
de la sainte Messe jusqu’à la bénédiction finale du prêtre, et demeurer
avec Jésus Eucharistie dans une Action de grâces.
Important…!!!
Pourquoi marquer un temps « d’action de grâce » après la
communion ?