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Chapitre 1 : la forme scolaire
1) les écoles en Occident, avant le 12ème siècle
476 : chute empire romain d’occident
recul de l’usage du latin et de l’écriture
Disparition des écoles
séculières (ordre séculier)
Cathédrales
= former les prêtres
(p3)
Ecoles subsistantes
monastiques (ordre régulier)
paroissiales
= catéchiser
2) les mutations du 12ème
12ème : plus de stabilité pour le monde occidental
3 conséquences :
- ++ population,
- ++ villes => développement des corporations (déf p.4) rupture avec
ordre féodal
- + égalitaire entre les membres car les normes de travail, de
production et de prix sont fixés (protection du travail)
monopole de l’exercice de la profession
3 statuts :
- maître (indépendant : professeur)
- compagnon (salarié)
- apprenti (élève)
4 principes : - apprenti est pris en charge par le maître
- nombre max d’apprenti
- durée fixée mais pas vraiment de programme
- échanges commerciaux en Europe et dans le monde arabe :
3 conséquences :
- développement des écrits avec les contrats
commerciaux
(alors qu’il était religieux)
- apport des connaissances grecques
(médecines, astronomie, math)
- désacralisation du savoir : intérêt pour les savoirs
profanes, basés sur la raison humaine
(pré-renaissance)
- fonctionnement des corporations
- différences entre forme scolaire et corporation (p.4)
3) les premières universités
1190 : Bologne
1200 : Paris
Organisation sous forme de corporations mais dépendent des tribunaux ecclésiastiques.
Donc territorialité plus floue.
1214 : Oxford
4 facultés : médecine
théologie (étude de Dieu)
arts
droit
Visées professionnalisantes !
Caractéristiques :
- baseé sur les disputes = argumentations
- enseignement d’un savoir théoriques
(voir p.6 dernier §)
4) l’apparition des collèges et de la forme scolaire
les collèges :
signification différente de celle d’aujourd’hui; plus comme un « kot »
(p6 - 4.1)
développement en trois étapes entre ce « kot » et un lieu d’enseignement
(p.7 1er §)
évolution au 15ème siècle, grâce aux Jéromites, conduisant à la forme scolaire, fortement
influencé par le contexte historique de réforme et contre réforme.
Idée importante : accès pour chacun aux textes sacrés (chacun doit pouvoir les interpréter
librement et les lire)
1540 : Jésuites appliquent une pédagogie cacactéristique (p.8)
5) le concept de forme scolaire (p.9)
3 caractéristiques :
1) didactisation= 5 aspects : - morcellement du savoir
- progressivité des apprentissages
- discours explicite
- enseignement collectif
- enseigné par un corps spécialiste
2) clôture scolaire= séparation entre le lieu d’apprentissage et la vie socioéconomique (des activités de production, de l’actualité néfaste, de la langue)
3) une conception de l’enfance caractérisée par une mise à l’écart de la vie sociale,
une protection, une discipline
6) extension de la forme scolaire à l’enseignement primaire
les petites écoles :
a) AVANT (12ème siècle) : écoles paroissiales pour catéchiser ne concernant qu’une
minorité de la population
b) 16ème siècle : développement de petites écoles surtout chez les protestants (réaction
à la réforme), dans une langue commune (fr) et moins chez les catholiques qui
continuent à enseigner en Latin
fonctionnement : (p.10)
- jeunes ecclésiastiques qui n’ont pas que ça à faire et dont le savoir est limité
- ouvertures des écoles uniquement si la paroisse reçoit de l’argent des familles, donc
leur existante est courte.
- apprentissage de : 1) la lecture
2) écriture
3) calcul
- un local (pas une école, chez le prof en général)
- enfants de tous âges
- enseignement plutôt individuel
- le prof n’est pas qu’un prof, il n’est pas spécialiste
les Frères des Ecoles Chrétiennes
17ème siècle : beaucoup de misères après épidémies, guerres,...
beaucoup d’enfants dans les rues et sans éducation.
ecclésiastiques pensent à une gratuité de l’enseignement pour 3
motivations (p.11 - 6.4.1)
1694 : J-B de La Salle
forme des maîtres (« frères »)
mise au point d’une péda standardisée
5 caractéristiques :
enseignement simultané
gradation des contenus
classe d’élèves de mêmes niveaux
enseignement en fr (pour utiliser ce qu’on a lu)
forte discipline
+++
°Ordre progressif des
enseignements
°discours explicite
--°statut de l’enfance peut être
déprécié
°morcellement du savoir (perte
de sens)
° ce qui amène à ce que l’élève
s’attache trop aux discours du
prof (moins d’autonomie)
°clôture scolaire (perte de sens,
perte de motivation)
biblio
J-J Rousseau
Pestalozzi
Montessori
Decroly
Dewey
Freinet
°Philosophe
°Instituteur
°Medecin
° livres :
« Contrat
social »
(conteste le
syst du
pouvoir
politique :il
n’est légitime
°imagine
l’éducation du
peuple, en
mettant en
application les
idées de
Rousseau
°Médecin,
anthropologue,
prof d’univ
°enseignant en
secondaire,
prof de philo à
l’univ,
enseignant
dans un
département de
pédagogie
°instit,
influencé par
le
communisme
°fonde institut
spécial pour enf
anormaux et
retardés
° création de
« L’école pour
la vie, par la
°création d’un
que dans le
libre choix,
fondé alors
sur un
« contrat »,
souveraineté
du peuple)
« Emile »
(récit
imaginaire
entre un
élève et son
prof depuis la
naissance à
l’âge adulte)
Concept
de l’enf
°« L’homme
naît bon, la
société le
corrompt »,
« tout est
bien sortant
des mains de
l’auteur des
choses, tout
dégénère
entre les
mains de
l’homme »
°importance
de tenir
compte des
besoins,
intérêts et
capacités de
l’enf au
moment de
l’éducation
°la raison est
l’aboutissem
ent de
l’éducation
=ne pas
prendre les
enf pour des
adultes quand
on leur parle
°favorise
l’expérience
au verbal
°à priori
positif
(l’Homme
naît bon),
doit être
écarter de la
société
jusqu’au
°utilise des
méthodes
actives (rompt
avec anciennes
méthodes)
ex : apprendre
des mots à
partir d’objets
réels
°dirigea un
établissement
de « labo
pédagogiques
» où il essaya
d’appliquer ses
idées
°L’homme naît
bon, très forte
valorisation à
l’état naturel
vie » pour enf
normaux
°prof de psy
pour enf à ULB
°ses conflits
avec l’adulte
sont un frein à
son
développement
,
elle rejette
l’éducation
traditionnelle
car elle
réprime l’enf,
qui de ce fait
manifeste de la
turbulence,
supposant le
conflit adulteenf. Ce conflit
serait basé sur
l’orientation de
l’apprentissage
: un enf n’a
pas les mêmes
buts dans son
apprentissage
que l’adulte,
qui est lui plus
orienté vers la
pratique,
l’utile, le
productif, alors
que l’enf est
plus en positon
de découverte
°importance des
facteurs
héréditaires et
innés, de la
pauvreté,
l’abandon sur le
dév intelectuel
° l’action de
l’apprentissage
n’est que
réponse à un
besoin (biol,
affectif, lié au
milieu)
° l’enfance c’est
la vie (et pas une
préparation à la
vie)
labo de péda
fondé sur le
principe du
« selfgovernement »
°son éducation
doit être dans
le continuum
du dév naturel
Déf les
principes de
l’éducation
naturelle
°son intérêt=
imp
1)tâtonnement
expérimental
p 22
=essai-hypvérification
2)libre
expression de
ses émotions
par la parle
l’écriture, le
dessin, ...
moins 12 ans
Concept
de la
société
Buts de
l’appr
Moyens
Influence
l’enf dans le
mauvais
sens : prive
l’homme de
sa liberté,
elle peut
conditionner
l’esprit de
l’enf, le
manipuler en
lui donnant
une
impression
de liberté, le
faisant agir
en fonction
du pouvoir
en place et
non en
fonction des
intérêts de
l’enf
°Former des
êtres libres
°apprendre a
devenir un
Homme :
appr à vivre,
pas à une
vocation
spéciale
° coupure
entre l’enf et
la vie sociale
°partir des xp
de l’enf, pour
donner du
sens à ses
apprentissage
s
° éducation
négative= ne
rien enseigné
jusqu’à 12
ans, pas de
directives
mais garantir
l’esprit de
l’erreur.
L’enf
s’affronte à
la nécessité
des choses :
la nature a
une valeur
éducative
°activités dév
vers la vie
extérieure, but
utilitaire,
insiste sur la
nécessité
d’une
approche
concrète
Eviter de
contrarier le
développement
naturel
°création
d’écoles
fermées pour
protéger les
enf (pas
coupure avec
vie sociale
stricte)
°coupure entre
le monde ext
des adultes et
celui des
enfants
°éducation
collective :
tutorat
°activité de
l’enfant est le
fondemant de
l’apprentissage
=approche
concrète,
basée sur les
sens, les jeux
Voir la critique à
l’école
traditionnelle
p.19
° société idéale
et modèle =
démocratie
°dév global
déf p.20
° éducation =
processus de la
vie et pas une
préparation a
celle-ci
°prolonger les
tendances
naturelles
°1) climat
école
qui fasse
ressentir au
jeune sa
responsabilité
°tâtonnement
expérimental
°dév selon ses
besoins
°adaptation de
l’apprentissage à
la société
°ps d’autorité
°laisser un
espace de dév
pour l’enf sans
trop ni trop
peu
d’intervention
des adultes
°favorisser les
moteurs de
l’apprentissage
:
concentration+
attention
° 1)partir des
intérêts de l’enf
pour lier les
matières, diriger
tout vers l’enf et
ce
°2) en abordant
les thèmes en 3
phases :
a)obs
b)association et
élaboration
d’idées grâce a
des
comparaisons, ...
c) s’exprimer
pour traduire les
idées
émergeantes de
ces associations
3) méthode
globale en
lecture( partir du
°2)contenu des
apprentissages
qui doivent
être en
interaction
avec les
besoins de
l’enf
°3)étapes dans
les
apprentissages
: 5 aspects de
la pensée
vr p.22
°école doit être
celle du peuple
(tendance
communiste)
pour former
des citoyens
°libre
expression
°conseils de
coopérative
°correspondan
ce interscolaire
mot pour arriver
à la lettre)
° ainsi il
arrivera à une
pleine liberté,
où les règles
viennent de
lui-même par
l’usage de la
raison ou par
libre
consentement
(notion de
contrat
social)
Rapport
avec
forme
scolaire
° conception
de l’enfance
hyper
positive,
valorisante
° prise en
compte des
spécificités et
des besoins
de l’enf (pas
comme
avant)
°coupure
entre l’enf et
la société
(ressemble à
la forme
scolaire)
°critique la
didactisation,
le verbalisme
°conception
valorisante de
l’enf et e
l’Homme
°coupure netre
l’établissemnt
scolaire et le
reste mais
dans le but de
protéger les
enfants
° suprssion de la
progrssivité des
apprentissages
(globaliser) pour
éviter la perte de
sens
°ouverture vers
l’extérieur
°critique la
didactisation :
le verbalisme,
donne plus
d’importance à
l’activité de
l’enf et non sa
passivité à
écouter les
discours
Texte 5 : Condorcet
=> Former des Hommes libres et égaux
>< Jésuites qui « lobotomisaient » les élèves

éduquer le peuple = perfectionner l'espèce humaine

éducation doit être universelle
la même pour tout le monde, age, sexe, classe sociale
>< Jésuites que la petite noblesse ou la bourgeoisie

éducation aux mains de pouvoirs représentés par le peuple

l'instruction doit être celle des vérités, dont aucun pouvoir ne puisse freiner le développement
>< Jésuites qui n'enseignaient que des « morceaux de textes »

instruction d'hommes pour en faire des hommes éclairés

instruction publique laïque
Laïcité (1905) veut dire séparer l'église de l'état et liberté de culte pour tout le monde
donc plus de cours de religion

>< Belgique qui finance certaines libertés de cultes donc pas état laïque
instruction gratuite
// Révolution française
Révolution française 1989, grand changement : séparation des pouvoirs, l'église n'a plus de pouvoir
sur tout ce qui est étatique (donc l'éducation). Article 1792 => fin de la révolution française.
Envisager l'éducation autrement que par le catholicisme.
But de l'éducation
voir ci-dessus
moyen de l'éducation
-distinction de degrés d'instruction (p. 43, 45 et
47)
- Parcellisation des savoirs ; sciences, math,
moral, selon les niveaux
- Gratuité
- ...
Parallèle avec la philo des lumières (18°)
triomphe de la raison humaine, du
développement des vérités nouvelles, priorité
aux recherches, aux nouvelles découvertes et
accès large du peuple à celles-ci,...
La révolution française
mise à l'écart des prêtres, saisie des biens de
l'église : l'enseignement n'est plus du ressort des
ordre religieux, faisant qu'il est nécessaire de
trouver de nouvelles dispositions. Le peuple
gouverne ; influence de la citoyenneté au centre
des enseignements (1905 : séparation entre
l'autorité religieuse et le pouvoir étatique +
liberté de culte pour tous = laïcité)
Moyens pour rentre les Hommes libres
enseigner, dans les écoles primaires, les moyens
de jouir de ses droits et d'être bon citoyen; lire,
écrire, calculer, les arts, les principes de règle
morales basées sur les seuls principes de la
raison;
>> démocratiser l'enseignement
Moyens pour les rendre égaux
gratuité et universalité de l'enseignement : pour
TOUS
Comment Condorcet conçoit-t-il la transposition didactique ?

ex p. 44 avec la constitution française § 1

ex p. 46 avec « les livres anciens » § 3
Comparaison avec l'enseignement des Jésuites
Jésuites
buts
- éduquer de bons chrétiens
- préserver la jeunesse des
« fougues » d'esprits (pas
d'esprit critique, pas
Condorcet
- éduquer de bons citoyens
- développer la raison,
l'ouverture d'esprits pour éviter
les corruptions
Jésuites
moyens
Condorcet
d'emballement)
- que la bourgeoisie et la petite
noblesse
- ...
- pour TOUS
- ...
Sélection de textes, d'objets
d'études et ablation historique
pour dépersonnaliser les savoirs
et réprimer l'esprit critique afin
que les élèves ne pensent pas
autrement que « catholique »
- fonder la morale sur les
principes de la raison humaine
- libérer les enseignements de
toute marques ou autorités
religieuses
- présentation des connaissances
non comme des dogmes,
recadrer les connaissances dans
leurs contextes...
Quels sont les arguments en faveur d'une éducation laïque?
7) séparation totale entre la religion et l'éducation (p. 48 § 3)
8) pas de cours de religion ou de moral appuyé par celle-ci, seulement une éducation à la
citoyenneté
Texte 7
Programme International du Suivi des Actes (cfr PISA 2000)
évaluation externe des acquis des élèves à 15 ans (énorme échantillon d'élèves de 15 ans dans le
monde entier, test : lecture – science – math)
but : pouvoir se comparer à d'autres pays (se situer par rapport à une moyenne générale)
le fait de pouvoir se comparer à un niveau mondial permet de se remettre en question et de remettre
en question la manière dont sont donnés les cours de français.
Texte 6 : Allier efficacité, hétérogénéité de Lafontaine (p. 49)
Question posée sur le fonctionnement des secondaire entre les différents pays
Inégalité dans notre pays
Marché scolaire (réputation des écoles)
Tant de filières (options) où sont vite envoyer les élèves n'ayant pas obtenus de bons résultats.
>< pays nordique (système plus homogène)
Question posée :
Dans quelle mesure l'hétérogénéité de la composition des groupes d'apprentissages (classe) va de
pair avec l'efficacité et l'équité des différents systèmes éducatifs européens? => PISA 2000
1) « Qui se ressemble s'assemble » = homogénéité max = sélection
ex : Benelux, Suisse, Allemagne, Autriche
2) « ensemble et solidaire » = hétérogénéité max = système compréhensifs
ex : pays nordiques
3) entre les deux
ex : France, R-U, Irlande, Italie, ...
Texte 9 : Conception laïque ... Wolfs
1) Représentation des sciences => Jouary
=> 3 Paradoxes :
1. Déification de la science VS croyances irrationnelles
2. Vision dogmatique de la science VS relativisme des sciences
3. Vulgarisation des connaissances scientifiques VS culture scientifique de la
population assez basse
Pourquoi ces paradoxes?
1. Assimilation de la science à l'observation des faits
« Ce que je vois est vrai »
2. Assimilation à des opinions
« Je pense que donc c'est vrai »
Critère de réfutabilité (=> vérifiable, et si vérifié par forcément irréfutable)
énoncer un fait scientifique reste toujours réfutable et impossible à vérifier à 100%
2) Les images de la science que l'enseignement véhicule
Question d'examen : parallèle entre (p. 48 syll et p. 77 txt)
empiriste
constructiviste
observation = pt de départ de la connaissance
science
question – problème posée par le chercheur = pt
de départ de la connaissance science
Science = neutre, universelle, indépendante des
contextes
Science = influencée par le contexte socioculturel
Postulat d'immédiaté du réel = le réel existe, est L'Homme a un contrat avec les réalités
connaissable, l'Homme peut avoir un contact
« faussé » par ses grilles mentales => pas contact
direct avec lui
direct avec la réalité
Les faits science = donnés
Les faits science = construits
Vision internaliste de l'évolution des science /
l'important est le résultat
Vision externaliste et internaliste de l'évolution
des connaissances
Enseignement OHERIC = part de l'observation
Enseignement PREHOERIC = partir des
représentations des élèves / préconceptions
* Excès de positiviste-empirique dans une pédagogie : pas de contextualisation de la
démarche scientifique
* Excès de socio-constructiviste dans une pédagogie : sur-importance du contexte
socioculturel, du travail collectif qui précède la démarche scientifique
Problématisation du savoir : envisager un savoir avec les caractères du contexte de la
personne qui l'a écrite, de celle qui le raconte en envisageant que cela ne soit pas un dogme.
Considérer le savoir sous toutes ses influences.
Pourquoi est-ce important de présenter un modèle?
cadre théorique sur lequel on peut se baser pour savoir s'il y a évolution ou régression.
C'est pourquoi on nous donne d'abord un modèle théorique, pour qu'on puisse l'assimiler
avec nos opinions, comprendre dans quel contexte il a été créé, et de voir s'il est relatif
(imprégné de se contexte? neutre?). C'est une base que l'on peut analyser.
éviter les dérives => 5 moyens
!!! Le modèle => cartes, maquettes => modèles théoriques
=> caract construit d'une théorie / modèle
=> relatif
parallèle avec les courants historiques (p.47 syll)
- école méthodique => empirisme
- école histoire-problème => constructivisme
Questions d'examen :

expliquer le statut et rôle du modèle (insister sur le contexte)

montrer que 2 théories peuvent se contredire malgré qu'elles se basent sur les mêmes faits

expliquer que le but scientifique est de construire et déconstruire des modèles (réfutabilité)














expliquer le fonctionnement des corporations
différence entre forme scolaire et corporation (p. 4)
décrire la forme scolaire et la définir
synthétiser un partie du cours, ou la vie de montessory,...
en quoi la péda des écoles paroissiales du 16° ne colle pas avec la forme scolaire (p. 11)
comparer deway, decroly, rousseau,... dans la conception de l'enfance
comparer les méthodes d'apprentissage de decroly, rousseau, deway,..
quelles sont les principaux résultats de la recherche en faveur de... (égalité / inégalités
scolaires /...)
arguments en faveur de ... (recherche)
(prendre un thème comme il est dans le syll (ex partie 3) prendre les titres des chap, et lister les
recherches qui ont été faites en faveur de!. lister les auteurs qui sont pour/contre, des
arguments,...)
expliquer la forme scolaire avec un exemple qui ne soit pas vu aux cours.
ex : coménius (txt)
Veuillez illustrer à partir d'une « pratique pédagogique » (comment on aide l'élève à apprendre)
de votre choix trois idées issues du courant de l'éducation nouvelle (ex Decroly =>
expérimentation, privilégie l'exercite, etc...) (syll p. 20 pr Decroly 4.5 Les Moyens)
Proposer trois exemples concrèts d'initiatives que pourrait prendre une école pour promouvoir
une plus grande égalité. Justifier (chapitre innégalités et égalité + ccl txt 8 & ccl txt Lafontaine)
Quelles sont pour Condorcet les fonctions principales de l'école (txt 5)
(ex : éducation pour tous,...)
...
Verrier
Question : Comment un sentiment europée a-t-il pu naître dans le contexte de l'enseignement
supérieur universitaire durant le M-A (antiquité à la Renaissance) ?


Pourquoi les universités médiévales sont-elles les ancêtres des structures d'aujourd'hui ?
Différences entre les universités du 12° et celles de maintenant.
ligne du temps :
476 chute de l'empire romain (= Chap 1 syll)
12° début => déplacements
/ populations
/ échanges commerciaux
Traduction des textes grecs détenus par les arabes; / savoirs
13° Bologne, Paris, Oxford
/ échanges entre universités
/ Voyages
/ échanges entre universités
Etats ferment leurs frontières
14° Régionalisation du recrutement universitaire
15° fin de la primauté de la religion dans les structures enseignantes
1995 Erasmus
/ Stages
/ Congrès
2000 Bologne
12° Déplacements vers la ville qui s'effectuent car guerres, épidémies, on pense que les institutions
sont meilleures, ... Pendant cette période la seule chose qui rallie le corps enseignant et le corps
étudiant c'est la Chrétienté
ensuite, échange commerciaux importants, ce qui fait que l'europe a communiqué avec les pays
arabes => retour de certains textes grecs concernants l'anatomie, les maths,... Donc échange culturel
entre pays Italie, Espagne, Grèce, dans ce contexte là, les étudiants vont commencer à toruver que
les déplacements qu'ils peuvent faire d'un pays à l'autre vont avoir un poids sur leurs connaissances
(1°chap du cours pour //)
13° 3 gd unif se construisent (Bologne, Paris, Oxford) contxt où le latin est la langue commune
donc très bonne influence sur les échanges entre les pays (pas de souci de langue pour
l'enseignement) tout ça facilite les déplacements des étudiants. Patriotisme très fort dans les unif où
on retrouve des confréries regroupant des étudiants d'une même nationnalité.
Mouvement intellectuel très fort dans l'europe, favorisant les échanges, donc les étudiants voyages
bcp. Les échanges que les étudiants peuvent faire sont très favorables au développement personnel.
ths 13°, unifs trouvent que c'est un peu trop et veulent contrôler les élèves qui étudient chez eux et
veulent avoir le monopole du savoir qu'ils enseignent à certaines personnes, par ex, contxt de
chrétienté, pq c'est pas très bon de faire voyager des gens? ça les fait réfléchir (// jésuites). pour
éviter de « former » des hérétiques. Donc les voyages deviennent interdits et les frontières se
ferment (plus d'échanges). Moment dans l'histoire où il y a eu bcp de déplacements, d'échanges et
puis subitement arrêt de tout.
Jusqu'au 15° régionalisation du recrutement universitaire (ex à Florence, les étudiants n'avaient pas
le droit d'étudier ailleurs qu'à Florence).
15° monarchie absolue, la nation et pas la chrétienté qui l'emporte sur l'idée que la chrétienté à son
mot à dire sur l'enseignement. A ce moment là on est plus dans la période de brassages
universitaire. tjs des voyages mais plus aussi importants, plus pcq unif moins cher un peu plus
loin,... à partir de '45 renaissance de l'époque où il y a eu bcp d'échanges et donc les échanges vont
recommencer à être récurrents (notamment avec l'obligation de stages (à l'étranger dans les hautes
études – pour pratiquer les langues)). ex Erasmus (tjs non-obligatoires). de 1145 à 2000 bologne
met en place l'idée d'échange inter-culturel qu'il pense très important dans le diplôme universitaire
et les hautes études.
Bologne
Contexte d'élargissement
=> coordination des politiques
=> comparabilité entre les systèmes
=> meilleure compétitivité


Quels sont les objectifs du décret ? (p. 92)
Quels sont les points négatifs de ce décret ?
Economie (Compétence – Qualification) => Mobilité => Européaniser les diplômes => criètres
communs => Comparaison des diplômes => Economie => ...........
Si on vx agir sur l'économie par rapport aux enseignements il faut agir sur la compétence, la
qualification. Comment? en augmentant la mobilité des étudiants, des gens qui détiennent le savoir.
Comment ? il faut que les diplômes qu'on ait dans n'imoprte quel pays soit les mêmes (sans quoi on
ne sait pas bouger). Comment? Les Européaniser. Comment? En ayant des critères commun, pour
pouvoir comparer les diplômes, et donc... Augmenter l'économie.
Erasmus (stages ou autres déplacement) = très important
mais aussi caractère social, 3 chances pour pouvoir passer un examen, pouvoir passer sans avoir
réussi la totalité de la matière (48 crédits sur 60).
Plus de frontières sociales ou socio-culturelles.
Bologne => Devenir un espace Européen du savoir
L'équivalence des diplôme est donnée automatiquement et gratuitement
Comment faire pour plus de mobilité? bourses (brassage intellectuel très fort comme au 12°-13°14°-15°)
Les stratégies d'apprentissages et origines socio-culturelles
Constat :
Plus le niveau d'études des parents est élevé, plus grande est la probabilité pour leurs enfants
d'accéder à des études supportait
4 explications
1)
2)
3)
4)
carences matérielles
maîtrise insuffisante de la langue d'enseignement
différent par rapport à l'écrit
différence dans le sens que les enfants donnent à leurs apprentissages
Recherche : relation entre SA et réussite dans les milieux socioculturels contrastés
Méthode : interrogation des élèves ;

au sujet de leur SA

au sujet de leurs environnements socioculturels et familiaux

au sujet du niveau d'étude de leurs parents
Constats :

lien entre réussite aux examens de Noël et niveau d'étude des parents

différence importantes concernant le soutien parental


différences au niveau de l'estime de soi et de la confiance en ses capacités : plus haut dans les
milieux favorisés
différences dans le niveau de motivation : plus faible chez les plus défavorisés.
remarque : l'école reproduit les inégalités sociales => le fait que certaines écoles ne proposent pas
certains moyens pour certains étudiants fait qu'elles reproduisent certaines inégalités sociale (cfr
lafontaine texte 6)
sur le plan cognitif
plus d'orientation d'apprentissage en profondeur chez les élèves dont au moins un des deux parents
a fait des études supérieures
plus d'apprentissage en surface chez les élèves des milieux plus défavorisés
sur le plan métacognitif
plus fréquent chez les étudiants de milieux favorisés
différence entre apprentissage de surface (pas intéressé au sens de l'apprentissage/connaissance, bcp
étudié par coeur, mémorisé, plus être sur la quantité que la qualité) et profondeur (liens, structure,
faire des plans, synthèses, lectures supp).
Chapitre des recherches
questions type :
un système éducatif peut-il consigner qualité et égalité ?
quels sont les faits et les arguments exposés à ce propos dans les textes de référence ? (et syll)
pour ce genre de question il faut faire un tableau
Arguments (recherches sur le sujet et ce qu'elles en disent)
Auteur
idée
Auteur
idée
Auteur
idée
Prendre ce qu'il y a dans le syllabus ET dans les textes
ex : page 82 – 83 égalité-traitement
Crahay – 2° auteur – Murray
(résultats de recherche en faveur et en défaveur du fait que l'école favorise les innégalités sociales)
ex : page 71 – 72 - 73
(égalité des chances)
...
conclu

insuffisance de modification de projet passant prioritairement par des modifications de structure
pédagogiqueinsuffisances des pb sociaux...

6 pratiques seraient nécessaire pour renforcer l'adhésion des prof dans un changements de
pratiques de classes (pp. 72)
Critères / textes
Lafontaine
Pisa 2003
Dupirez & Cornet
Critères / textes
Lafontaine
Pisa 2003
Dupirez & Cornet
Def d'Egalité/équité
Approches méthodo
des chercheurs
Approche comparative Evaluation des
Recherche – action
compétences des élèves Analyse de terrain : 5
de 15 ans
environnements
scolaires primaires +
représentations des
profs et chefs
d'établissements
Résultats (arguments
en faveur de
l'hétérogénéité)
Texte 1 : G. Compayré
La péda des Jésuites (16°)
9) apparition dans le contexte de réforme et de contre-réforme
10) Basée sur la lecture des anciens => apprentissage de la langue et littérature latine
a) explication des auteurs, latinité des expressions
b) poésie
c) thèmes grecs
d) très petite partie d'érudition = connaissances historiques, car « elles ne sont pas
nécessaires à l'explication des auteurs »
11) Cycle de 5 ans :
3 de grammaire
+1 de poésie
+1 de rhétorique; les règles de l'éloquence, exercice de ers, prose,...
+ (éventuellement) Cycle de 3 ans scolastique (futurs membres de l'ordre); philo et sciences
(ouvrages d'Aristote uniquement)
12) Seule langue autorisée dans l'enceinte de l'école = Latin
13) Enseignement de textes choisis par les jésuites afin de ne pas « corrompre » les jeunes
esprits => le but de l'apprentissage restant de former de « bons catholiques »
14) Surveillance intense des éèves avec système de dénonciation obligatoire
15) Omniprésence de la religion
16) exercices de mémorisation et raisonnements syllogistiques
Critique de l'auteur



En enseignant des « morceaux » de textes et en bannissant l'Histoire/contexte de ces derniers,
les jésuites veulent surtout effacer tout ce qui marque une époque, une société, un auteur... autre
ou antérieure à la société du christianisme. Selon l'auteur, cette façon de procéder évitait le
développement d' « esprits rebelles », d'une ébauche de raisonnement humain, d'argumentation,
l'esprit de remise en question pouvant notamment remettre en question la religion (p. 3)
L'apprentissage de « l'élégante rhétorique qui n'a pas d'opinion », axé, en réalité, sur le « beau
langage » (p. 4)
les jésuites savaient s'y prendre pour « distraire » les élèves des éventuelles émergences de
raisonnements et de libre examen (=> Descartes est banni) en l'absorbant; composer des
dialogues, des dissertations;... (p. 6)




Seulement Aristote est enseigné en scolastiques, comme s'il n'y avait qu'un seul esprit
philosophe. Cette méthode est étroite et mauvaise selon l'auteur, orienté vers une négation
même de l'esprit philosophique qui est en réalité un esprit libre de recherche (p. 5)
Le manque de sciences enhumanité (p. 5)
L'inemploi de nouvelles méthodes, la résistance d'arguments « périmés » (p. 6)
...
Parallèle avec forme scolaire (p. 9 syll)







enseignement collectif
progressivité des apprentissages => Cycle de 5 ans
morcellement des savoirs : la grammaire ensuite l'expression latine
clôture scolaire
avec la langue
avec les activités de production, la société
le corps enseignant n'est pas spécialisé dans le sens pédagogique mais spécialisé dans la science
religieuse, qui est leur but d'apprentissage
les apprentissages passent par un discours explicite, mais, à l'inversse des universités, c'est l'écrit
qui prime.
la conception de l'enfance est caractérisée par une sorte de protection (enseignement ciblé,
textes épurés, pour ne pas « salir les jeunes esprits ») et une mise à l'écart certaine, notamment
par l'emploi exclusif du latin dans l'école et une rupture avec les activités socio-productives.
Parallèle avec la transposition didactique
Passage de la découverte scientifique à ce qui est réellement enseigné et appris par l'étudiant,
processus de transformation des connaissances scientifiques (p. 43)
Les jésuites isolaient les textes enseignés des contextes historiques, politiques et sociaux dans
lesquels les auteurs les avaient écrits. Dépersonnalisant les savoirs qui en découlaient et les
imprégnant des seules « valeurs chrétiennes » qu'ils désiraient transmettre. En choisissant les
parties des textes qu'ils voulaient enseigner, ils opéraient un sélection des objets d'études.
L'ensemble de ces pratiques conduit à un décalage certain entre d'une part, la construction des
savoirs, l'imprégnation des idées originelles que désiraient véhiculer l'auteur dans ses écrits et les
raisons pour lesquelles ils les avaient écrits (et le cadre conceptuel qui y était réellement attaché) et
d'autre part ce que les jésuites en laissaient entrevoir dans leurs enseignements / ce qu'ils en faisait
dans leur pratique.
Texte 2 : Comenius selon Piaget
Piaget cherche à retrouver les idées principales de Comenius, en essayant de souligner les aspects
qui sont toujours d'actualité. En effet, il décrit les aspects théoriques et méthodologiques des idées
pédagogiques de Comenius en relevant que la plupart de ceux-ci ont été des précurseurs de
quelques fondements primordiaux de la conception de l'éducation aujourd'hui:

stades du développement à respecter => formation de classes de niveaux et d'âges

capacités des enfants au centre des méthodes enseignantes

l'importance de l'axe de la pratique, de l'exercice

éducation mixte et éducation des « arriérés »

...
Piaget cherche à comprendre comment le passage entre le théologien et l'érudit des sciences de
l'éducation s'est opéré dans le contexte historique du 17° qui n'était pas le contexte idéal pour cela.
Comenius = philosophe, théologien, épris de métaphysique tchèque du 17°, qui s'est bizarrement
intéressé à l'éducation, de là à devenir un grand penseur de l'éducation (« la grande didactique »). Il
contribua à rendre une « science de l'éducation » en tant que théorie autonome.
Comenius voulait introduire une philosophie à la portée de tous = but didactique et pas
uniquement philosophique, ce qui est une nouveauté pour l'époque car l'éducation ne faisait pas
l'objet de théorie.
4) il place cette sicence dans une philosophie : « enseigner tout à tous et à tous les points de
vues », c-à-d une philosophie globale, une pensée voulant tout englober un système
philosophique d'ensemble, le processus éducatif et la synthèse entre la nature et l'homme y
sont au centre
5) Il envisage une « union fondamentale entre l'idéal éducatif et l'idéal d'organisation
internationale »
6) vision de la société = société de l'éducation, car l'Homme apprend dans ses interactions
sociales; L'éducation est affaire de la société.
L'éducation selon Comenius est un « processus concernant toute la vie de l'Homme et ses
multiples adaptations sociales », « est l'un des aspacts des mécanismes formateurs de la
nature ».
En effet, la sensation est formatrice de connaissance car elle est un signal déclencheur
de la spontanéité de l'esprit et est sa mise en relation avec la spontanéité des choses qui
nous entourent. Elle fait le lien entre les choses de la nature qui nous enseignent et la
spontanéité de l'apprenant qui les perçoit. Le développement de l'Homme est solidaire
de celui de la nature.
7) Comenius est un précurseur de l'idée génétique du développement fondateur d'une
didactique progressive des apprentissages (palier du développement). Cette idée aboutie
sur la distinction, aujourd'hui fondamentale, entre les stades de formation : petite enfance,
adolescence, jeunesse. Il comprend une chose fondamentale : les mêmes connaissances sont
utiles aux différents stades de l'éducation. Il pense qu'il est indispensable de considérer
l'apprentissage gratuellement, pour s'élever progressivement (ceci implique un principe
d'intégration des connaissances antérieures acquises dans les connaissances ultérieures).
L'enfant est alors un être en développement spontané.
Il en tire trois règles d'éducation signant les aspects d'une pédagogie spontanée (p. 13) :
3) leçons publiques pauvres en heures, mais autant d'heures pour le travail personnel
4) éiter de surcharger la mémoire, favoriser les exercices libres
5) les capacités des élèves sont centrales aux enseignements
Ces aspects s'accordent avec une reconnaissance du développement actif; ce dernier est marqué,
pour Comenius, par le principe d'activité préalable = l'abord d'un exemple avant de faire des
théories ou des règles car on ne peut donner des exemples d'une règle qui n'est pas comprise.
Comprendre les choses passe pour un contact naturel avec celles-ci, préalable à l'élaboration de
règles. Ceci mettant en jeu les intérêts simultanément que les besoins. Ne pas respecter l'ordre des
apprentissages et ses besoins respectifs, tels que la nature l'a prévu, est « faire violence à
l'intelligence » (génétique des idées p. 15).
Cette conception de l'apprentissage marque une préférence pour l'expérience vécue et moins
pour le verbalisme. (p. 16)
Comenius ramena sa didactique à trois principes fondamentaux (p. 15) :

procéder par étapes

examiner par soi-même

agir par soi-même
Il bannit les sanctions, qui dégoûte les enfants des études au lieu de les amener à un amour
harmonieux de celles-ci.
Exemple de visions anticipatrices concernant les principes généraux en éducation (p. 17) :

pas d'arguments favorables à la privation d'éducation des filles

« obligation de cultiver tous les esprits », donc ceux qui sont aussi les « plus faibles et bornés »;
plaide en faveur des arriérés.
Aspect sociologique de sa philosophie : éducation opur tous et en toute égalité, elle est donc
universelle => démocratisation de l'enseignement = centre des intérêts de l'UNESCO
aujourd'hui.
Parallèle avec la forme scolaire
En quoi il s'y inscrit :
5) progressivité des apprentissage et donc un certain morcellement du savoir; stade du
développement, classe de niveaux et d'âges...
6) enseignement collectif; public et pour tous
7) conception de l'enfance : pas de mise à l'écart mais une vision de respect du développement
biologique, et de ce fait intellectuel, naturel de l'enfant, dont la didactique doit tenir compte
En quoi il ne s'y inscrit pas :

pas de morcellement strict du savoir car il dit ouloir enseinger les mêmes choses à tous les âges,
mais selon des niveaux d'intégration et de « difficultés différentes »

pas de clôture scolaire, au contraire ; l'éducation est affaire de la société, c'est dans ses
interactions avec la société et la nature que l'Homme se développe

ne favorise psa le discours explicite : préfère l'exprérience comme point de départ des
apprentissages
Aspects novateurs :

idée génétique du développement

pédagogie spontanée

principe d'activité préalable, expérience

éducation mixte et pour TOUS

enseigner les mêmes choses mais selon des niveaux différents
Pourquoi Piaget s'y intéresse-t-i?

il est le principal auteur qui s'intéresse aux stades du développement

à ce moment il est à la direction du bureau international d'éducation de l'UNESCO
=> Aspect sociologique de la philosophie de Comenius : éducation pour tous et en toute égalité,
elle est donc universelle => démocratisation de l'enseignement = centre des intérêts de
l'UNESCO
Comparez les idées de Comenius et celles des penseurs de l'éducation nouvelle
Texte 8 : Dupirez et Conet
Problématique :
L'hétérogénéité des classes et des écoles est à promouvoir pour réduire les inégalités entre élèves
Le système belge => Fortes inégalités
Les systèèmes nordiques/scandinaves => plus d'égalité entre les résultats des élèves => meilleur
pour la réussite

tronc commun le plus long possible

recours faible au redoublement

pas de filière/options avant 16ans

...
CEF => égalité des chances d'accès + égalité des chances de sortie = Démocratisation de
l'enseignement qui est visé
Décrèt mission '97 : socles de compétences => but : assurer un niveau de base pour tous les élèves
sortants de l'éducation obligatoire en tenant compte des différences culturelles afin que les chances
d'insertion socioprofessionnelles soient égales pour tous les élèves qui sortent de l'enseingement
obligatoire, quelques soient leurs origines sociales et culturelles de base.
=> réformes pour pallier cette « mauvaise » homogénéité => réformes de la CFB (communauté
française de Belgique) :

réorganisation de l'enseignement fondamental et du début de l'enseingement secondaire en
cycles d'études

pas de redoublement à l'intérieur des cycles

critique des classes de niveaux

...
=> Objectif officiel = égalité des acquis et des chances
Question de travail :
« Comment les établissements scolaires assument-ils l'hétérogénéité de leur public scolaire au
regard de l'objectif d'assurer à tous les élèves des chances égales d'émancipation sociale ? » (p. 64)
recherche-action et analyse de 5 établissements primaires







analyse de l'environnement scolaire => monographie de 5 écoles primaires
analyse transversale : 4 paramètres mis en évidence : mettre en évidence les enjeux de la
réforme

différentes conceptions de l'écalité

différentes conceptions de la différence et de l'hétérogénéité

appropriation des dispositifs pédagogiques

impuissance face aux effets du système
concernant l'égalité des acquis

accord des profs : égalité d'accès à une formation de base

mais action péda limitée à des « cours de remédiation »
concernant l'égalité des chances

plus de réserves du côté des profs : scepticisme

peu d'outils pour aider les profs à comprendre les difficultés scolaires des élèves en milieu
populaires
concernant la percepetion de la différence et de l'hétérogénéité

les difficultés sont plus perçues en termes de problèmes psy ou logo ou ent erme de diff
socioculturelles (manque en par rapport aux comportements attendus) : pas compatibles
avec objectifs officiels. Ces différences sont souvent niées. (+ voir p.68)
concernant les dispositifs et la pratique pédagogique

multiplicité de pratiques : aucune prtique de classe de niveau dans les 5 écoles; dispositifs
précis pour former des groupes hétérogènes en ce qui concerne le niveau des compétences;
les profs y sont sensibles

scepticisme au niveau des limitation des redoublements de la part des profs et des chefs
d'établissements (en 1° prim : Lecture !!!)
concernant l'impuissance face aux effets du système

enjeux politiques du métier sont peu présent dans les priorités des enseignants qui favorisent
plus la qualité des apprentissages, le bien-être, la relation entre eux et les élèves... ne se

posent pas trop de questions en ce qui concerne le futur des enfants qui n'ont pas leur CEB,
qui quittent l'école où vont ceux qui ne peuvent y accéder... ne font pas le lien entre leur
travail quotidien et ces questions qui relèvent les enjeux dy syst.
En fait l'école essaye de s'adapter à son public = niche éducative = construction d'une culture
d'école et d'une identité d'établissement simultané à une façon de se positionner sur le
« marché de l'école » (sorte d'étiquette à se faire poser pour mieux se vendre)
les stratégies volontaires et non volontaires (quartier, pédagogie différenciée,...) des
établissements pour opérer une sélection à un poids dans la composition de son public et
contribue alors à la ségrégation. Enjeu de la concurrence.
Conclu

insuffisance de modification de projet passant prioritairement par des modifications de
structures pédagogique

insuffisance des pb sociaux de la part de certains professeur5 pratiques seraient nécessaires pour
renforcer l'adhésion des prof dans un changement de pratiques de classe (p. 72) :
ex :
favoriser le quasi marché scolaire
former les enseignants à la diversité culturelle et aux différences de rapports au
savoir,...
Concrétiser l'espace Européen d'Enseignement Supérieur.
(texte en anglais)
Conférence des ministres responsables de l'enseignement supérieur, Berlin, 19/09/03.
Préambule
 '98 déclaration de la Sorbonne
 '99 déclaration de Bologne
 '01 conférence de Prague
 '03 conférence de Berlin, 33 pays européens se mettent d'accord sur :
 importance de la dimension sociale du processus de Bologne
 renformcement de la cohésion sociale, réduction des inégalités sociales et hommes/femmes
 l'enseignement supérieur est un bien public sous responsabilité publique
 les valeurs académiques doivent prévaloir dans les échanges et la coopération
Conseils Européens de Lisbonne ('00) et de Barcelone ('02) visant à faire de l'europe : « l'économie
basée sur le savoir la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable de croissance
économique durable et offrant plus d'emplois qualifiés et une grande cohésion sociale »...
Efforts pour des liens plus étroits entre recherche et enseignement supérieuresSynergies avec
l'espace de Recherche Européennes, préservation de la richesse culturelle et de la diversité
linguisitque européenne et renfocement de son potentiel d'innovation par une coopération renforcée
entre les établissement d'enseignemnt supérieur.
Rôle fondamental des établissements d'enseignemnt supérieur et organisations estudiantines
Avancement
Les ministres saluent les initiatives prises depuis le sommet de Prague pour une comparabilité et
une compatibilité accures, pour plus de transparence et une meilleure qualité
importance de tous les aspects du Processus de Bologne : intensifier les efforts au niveaux
institutionnels nationnaux et européens
Définition des priorités pour les 2 années à venir : assurance-qualité, les 2 cycles, les diplômes et les
durées d'études
Assurance qualité
Besoin de développer méthodologies et critères communs
Chaque établissement responsable de l'assurance qualité
Accord des ministres pour qu'un système d'assurance-qualité comprenne, à l'horizon '05 :

définition des responsabilités des corps et établissements concernés

évaluation des programmes ou des établissements comprenant audit interne, contrôle extérieur,
participation des étudiants et publication des résultats

système d'accréditation de certification ou procédure similaire

Participation, coopération et networking international
Au niveau Européen, les membres ENQA en coopération avec EUA, EURASHE et ESIB mettront
au point les critères, procédures et principes d'assurance-qualité et feront rapport au groupe
ministériel de suivi en '05.
Structure des diplômes : adoption système 2 cycles
Une restructuration générale du paysage européen d'enseignemnet supérieur est en cours
Encouragements à poursuivre
Les diplômes des 1° et2° cycles devraient avoir des orientations et profils différents pour répondre à
la diversité des besoins individuels académiques et du marché du travail
Les diplômes du 1° cycle devraient donner accès ux programmes du 2° cycle
Les diplômes du 2° cycle devraient donner accès au doctorats
Examiner la faisabilité de lier un enseignemnet supérieur plus court au premier cycle d'un cadre de
qualifications pour l'espace d'enseingnement supérieur européen.
Encouragement à la mobilité
Mobilité, facteur de base pour la création d'un espace d'enseignement supérieur européen.
Selon les statistiques, la mobilité des étudiants et personnel a augmenté
Supprimer les obstacles à la mobilité
Portabilité des bourses et prêts nationnaux
Création d'un système de crédits
Importance du Système Européen de Transfert de Crédits (ECTS)
Objectif : un système d'accumulation
Reconnaissance des dimplômes : adoption système simple lecture et comparaison
Objectif : tous étudiants diplômés à partir de '05 doivent recevoir le Supplément au Diplôme
automatiquement et gratuitement
Etablissements et étudiants de l'enseignement supérieur
Nécessité d'associer les étudiants dès le début et de façon continue à tous les processus futurs
Besoin de conditions de vie et d'étude appropriées afin qu'ils puissent mener leurs études sans
obstacles relatifs à leurs origines socio-économiques
Etablissement de la dimension européenne dans l'enseignement supérieures
Depuis la conférence de Prague, développement de modules et cours supplémentaires à contenu,
orientation ou organisation européens.
Nécessité d'assurer une période substantielle d'études à l'étranger dans les programmes à diplômes
communs / études de langues => employabilité européennes
Supprimer les obstacles légaux à la reconnaissance de tels diplômes
Promotion de l'attrait de l'espace européen d'enseignement supérieur
Promouvoir les bourses pour les étidants de pays tiers
Echanges transnationnaux sur base de qualité et de valeur académiques
Ouvrir les séminaires et conférences sur Bolognes aux représentatnts de ces régions
Apprentissage à vie
Importance de l'enseignement supérieur comme base pour l'apprentissage à avie
Démarches pour aligner les politiques nationales avec cet objectif
différence essentielle entre montessori et decroly
conception de l'enfant (p 18-19) où en fait tout les deux disent qu'il faut suivre le développement
naturel de l'enfant sauf que decroly trouve une explication scientifique, il parle d'hérédité, de
caractère inné pour expliquer le développement naturel, tandis que montessori s'appuie sur la foi
pour expliquer le développement naturel.
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