a) Détermination du coefficient de dilatation linéaire réel : Sur notre graphe, nous
pouvons tracer une droite au milieu des irrégularités de la droite dessinée. Sur
cette droite idéale, nous prenons deux couples de points, par exemple (660°C /
66*10-4 mm) et (270°C / 0 mm). Ces deux points sont notés en rouge sur le
dessin. Lorsque nous remettons ces valeurs dans la formule d'une droite ( y = a
* x + b ) nous trouvons une valeur de a ( soit le coefficient angulaire ou dans
notre cas le coefficient de dilatation ) de 16,9 * 10-6. Voici le détail du calcul :
0 = 270 * a + b
a = 66 * 10–4 / ( 660 – 270 ) = 16,9 * 10-6
66 * 10–4 = 660 * a + b
b) Le point de transformation A0. Ce point est le point de passage de l'état
ferromagnétique à l'état paramagnétique. Il est aussi appelé le point de Curie.
c) Le point de transformation Ac1. Ce point correspond à la température de la
réaction eutectoïde. Dans notre cas, il se situe au premier net changement de
pente c'est à dire à une température avoisinant les 720°C.
d) Le point de transformation Ac3. Ce point correspond à la température en
dessous de laquelle l'austénite ( ) commence à se transformer en ferrite ( ).
Comme notre acier est hypereutectoïde ce point n'est pas d'application. Il faut le
remplacer par le point ACM qui correspond à la température en dessous de
laquelle la cémentite commence à précipiter dans l'austénite. Ce point
correspond au second net changement de pente c'est à dire pour une
température de 750°C.
e) La température maximum de revenu. Cette température doit être inférieure à
ACM car un revenu à une température supérieure entraînerait une remise en
solution du carbone dans le domaine austénitique. Cet effet n'est pas désiré car
il anéantirait les effets de la trempe.
f) La température optimum de trempe.???????
g) Le pourcentage approximatif de carbone. Le syllabus de dilatométrie disponible
au laboratoire nous donnait une démarche nous permettant de déterminer le
pourcentage de carbone dans notre acier. Après avoir utilisé cette méthode
nous trouvons une valeur de 0,33 %. Il existe une grande différence entre cette
réponse et la valeur réelle de notre acier ( 0,9 % C ). Nous n'avons pas de
raisons pour justifier cette différence.
Chapitre 4 : Théorie, essais et interprétations de l'essai Jominy
Nous allons maintenant étudier la trempabilité de notre acier, c'est à dire la faculté de
celui-ci à donner lieu à des transformations bainitiques ou martensitiques après une
opération de trempe. Cette trempabilité dépend d'un certain nombre de paramètres dont
par exemple la quantité de carbone, les éléments d'alliage ou la grosseur du grain
austénitique.
Il existe différentes méthodes pour définir cette trempabilité. La première de celles-ci est la
comparaison des diagrammes T.T.T. ou T.R.C.. Ce diagramme donne une très bonne