ego = sujet

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« LA PHILO, LE SUJET, LE DROIT »
Ethique : dimension subjective et réfléchie des valeurs et des normes
Ethique permet de cerner une dimension du comportement qui échappe à la morale
Morale : ensemble des règles de conduite considérées comme valables dans une société
donnée.
MORALE = latin = mos – moris = mœurs –coutumes
Ethique et morale = concurrence
PHILO  Grec : PHILO = amour, désir
SOPHIE = sagesse
ETHIQUE  Grec : ETHOS= habitude, usage
ETHOS= style, façon d’être.
Nous étudierons le droit tel qu’il est en vigueur :
1. DROIT POSITIF : Ensemble des normes posées et imposées par un pouvoir dans une
société.
2. DROIT OBJECTIF : Système des obligations et des interdits qui sont en vigueur dans
une société ainsi que les institutions qui les édictent et les appliquent.
3. DROIT SUBJECTIF : Ensemble des pouvoirs d’action, des prérogatives, des libertés.
TROIS DIMENSIONS :
1. HORIZONTALE : Droit civil (rapport entre individus)
2. VERTICALE : Droit public (rapport entre gouvernants et gouvernés).
3. TRANSVERSALE : politique
LA PHILOSOPHIE
1. DEFINITION :
La philo est une discipline autonome, elle n’a pas d’objectif propre.
Elle se définit par une méthode, une manière de penser, de vivre, un style différent qui
n’est pas la sagesse mais le désir de la sagesse.
Elle parle de ce que nous sommes en tant que sujets (amour, désir  subjectivité).
2. PHILO = SAGE ?
Le sage est celui qui possède le savoir, la sagesse.
Le philo n’a pas le savoir MAIS le désire. (cf Pythagore : « Le philo est celui qui ne
prétend pas avoir la sagesse mais la recherche »).
3. PREJUGES :
a. La philo est faite de spéculations (rien de concret : le philo vit dans un monde
abstrait) (cf Thales : tombé dans un trou en philosophant) MAIS pratique.
b. La philo est compliquée, hermétique (systèmes incompréhensibles) 
nécessité de rigueur, patience MAIS pas si difficile.

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4. HYPOTHESES :
EGO = SUJET ?
Ex. : Je suis au concert, J’achète un objet, Je m’occupe de mes enfants.
 Conscience de ce que je fais (moi), selon mes envies, intérêts, obligations,…
 EXISTENCE DE L’EGO (= vie quotidienne, habitudes).
« Quel sens dois-je donner à ma vie »  CONSCIENCE REFLECHIE (=sujet)
l’ETHIQUE :
DEFINITION :
Interrogation sur soi, ce qui me constitue comme sujet. Dans mes actions, je suis
en rapport avec moi-même MAIS aussi avec les autres  RESEAUX
D’ECHANGE.
Mes actions définissent ce que l’anthropologie sociale considère comme les
échanges sociaux, comme étant les femmes (considérées comme des messages que
l’on s’échangeait dans les sociétés  ECHANGE DE SYSTEMES DE
PARENTE).
IL Y A DES LOIS A RESPECTER DANS CES ECHANGES (à peu près
formalisées) !!
 DROIT POSITIF. Il n’y a pas de société sans droit positif (= ce qui est posé et
imposé, ce qui est institué par un pouvoir : Etat, famille, école…)
LE DROIT : UN SYSTEME AUTONOME.
Actuellement, le droit fait partie d’institutions spécifiques, de corps professionnels
particuliers, est lié à un savoir particulier. C’est donc un système autonome
(tribunaux, Parlement, juges, avocats,…).
Dans les sociétés traditionnelles, au Moyen-Age, le droit n’était pas un système
autonome MAIS il n’y a pas de société sans droit. Il y a droit dans une société SI il
existe un système de normes qui contraint les individus, les menace de sanctions
en cas d’infraction de ces normes  COUTUME.
N.B. : Coutume : Ensemble d’usages ayant acquis force obligatoire au cours du
temps.
NORMES JUSTES ?
JUSTICE :
a. Organisation du pouvoir judiciaire.
b. Valeur morale (doit-on obéir à une loi, réformer, dans quelle société dois-je
vivre, qu’est-ce qui est juste ?).
Tout sujet se définit par :
1. Une modalité étique (rapport avec moi)

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2. Une modalité politique (rapport avec les autres)  Grec : POLIS= ville, cité,
Etat.
L’HETERONOMIE :
L’HETERONOMIE  Grec : HETERO = venant de l’autre.
NOMOS = loi, norme.
L’individu devient sujet en étant INITIE a la loi du groupe, venant de(s) Dieu(x)
 DECOUVERTE DE L’AUITONOMIE : L’éthique et la politique ne proviennent plus
d’une initiation MAIS vont dans une libre recherche, une recherche critique. L’initiation se
fait en soi-même (AUTOS = soi- même). Les normes ne viennent plus de(s) Dieu(x) MAIS de
soi-même
 DECOUVERTE FONDAMENTALE DE LA PHILO :
1. Les normes proviennent des citoyens (sur le plan politique  démocratie).
2. Je peux décider de ma vie moi-même (sur le plan éthique philo).
SOMMES-NOUS CONDAMNES A L’EGO, LA PLATITUDE D’UNE
EXISTENCE QUOTIDIENNE OU Y A T-IL POSSIBILITE DE DONNER
SENS A SA VIE SANS DIEU ?
Le sujet peut se définir par lui-même, en ne se rabattant pas sur l’égo, ni soumis à un autre.
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Normes pratiques
(valeurs) (problèmes)
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Champ éthico-moral habitudes-mœurs pratiques de soi, styles
(éthos) d’existence (éthos)
rapport de soi MORALE ETHIQUE
modes de subjectivation « histoires de « histoire de
moralités » l’éthique »
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Champ règles, lois pratique de pouvoir
juridico-politique et de résistance
rapport des autres DROIT POLITIQUE
modes d’assujetissement « histoires de codes » « histoire »
des pouvoirs
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CHAP. I.
LA SUBVERSION
GRECQUE :

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ORIGINE DE LA PHILO : PREMIER PAS DE LA PHILO
La philo trouve ses premiers changements en Grèce à Athènes ( 7 au 5ième s. ACN ). A cette
époque, Athènes vit un bouleversement des cadres de pensées d’une part et des institutions de
la cité d’autre part. Nous assistons à une double et solidaire subversion ( = innovation ) du
cadre de pensée :
- Innovation intellectuelle : naissance de la pensée rationnelle : logos.
- Innovation politique : Institution de la cité ( polis ), de la ville – état : naissance de la
démocratie.
N.B. : logos : parole, discours ; calcul, argumentation ; raison, rationalité.
Ceci marque le passage de la Grèce archaïque à la Grèce classique. C’est le passage du
MYTHE à la RAISON ( changement de climat intellectuel ).
CL. LEVI STRAUSS (1908) éthnologie des sociétés améridiennes.
Anthropologie = structurale : elle doit s’intéresser aux systèmes (de pratique et de pensée) et
aux relations à l’intérieur desquels les individus agissent ou réfléchissent.
OUVRAGE de CL LEVI STRAUSS : pensée sauvage (traité non pas la pensée des sauvages
mais la pensée à l’état sauvage)présente dans tout esprit humain tant qu’elle n’est pas cultivée
et domestiquée pour accroître son rendement.