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RELEVE DE CONCLUSIONS
Une définition de ce qui est entendu par Entreprises de l’économie sociale et solidaire et une présentation du poids
économique de ces entreprises ont permis de dresser un cadre commun pour la soirée (cf diaporama).
Les différents intervenants ont présenté leur structure et la plus value qu’elle apporte sur le territoire.
1. Terre de Liens Normandie
Association qui appartient à un réseau national qui a pour objet d’éviter la spéculation foncière par l’achat de terres
agricoles pour permettre l’installation d’agriculteurs. Cet investissement est permis via la mobilisation d’épargne des
citoyens.
Terre de liens soutient l’installation d’agriculteurs qui répondent à une charte qui favorise l’agriculture biologique, un
lien avec les consommateurs…
Plusieurs exemples existent en Normandie (dans le Sud Calvados, en Seine-Maritime, dans le Perche…).
Plus value sur le territoire :
Par ces actions, Terre de Liens contribue à :
- dynamiser une commune, un secteur rural : installation de jeunes, création d’AMAP (Association pour le
Maintien de l’Agriculture Paysanne – organise le lien direct entre producteurs et consommateurs)
- soutenir la création de projets innovants : crèche à la ferme, développement de circuits courts
- avoir une gestion de l’espace qui préserve le paysage
- faciliter la transmission de l’exploitation : l’agriculteur est locataire, la terre appartient à la Foncière Terre de
Liens.
Les collaborations avec les collectivités :
- faire connaître le projet auprès des habitants
- identifier des porteurs de projet potentiels
- intégrer ces démarches dans les politiques de gestion de l’espace.
2. Normécamoul
Cette entreprise est née en 1981 suite à des licenciements au sein d’une entreprise locale (HELLER) appartenant à
un groupe national.
L’objectif des fondateurs était de préserver les compétences sur le territoire, de développer un outil de travail qui
profite aux salariés, de donner une grande place à l’homme dans l’entreprise et de faciliter la transmission « je voulais
créer une entreprise qui ne pourrait pas être délocalisée » souligne D. Delaunay.
Le choix a été de développer une SCOP : société coopérative dont le capital appartient en majorité aux salariés.
Le développement de l’entreprise est dépendant de sa capacité d’investissement et de la formation permanente des
salariés. Le statut SCOP favorise cette démarche, puisqu’une part du bénéfice est obligatoirement réintégrée dans le
développement de l’entreprise.
L’appartenance au réseau des SCOP a permis la recapitalisation à hauteur de 15% par une autre SCOP de France,
dans une période où l’entreprise était en difficulté (fermeture de Moulinex : impayé).
Plus-value sur le territoire :
- 15 emplois non délocalisables avec une redistribution locale des richesses produites (répartition au minimum
de 25% du bénéfice aux salariés)
- Des compétences reconnues sur le territoire national
- Un fonctionnement démocratique au sein de l’entreprise
- Facilite la transmission de l’entreprise : rachat des parts sociales (sur lesquelles il n’y a pas de spéculation)
- Apport de compétences ou de ressources financières de part l’appartenance à un réseau.