Royaume du Maroc Institut de Formation
Ministère de la Santé Aux Carriers de la santé
Agadir
Préparés par :
Les étudiants infirmiers polyvalents 2éme année
Encadrant responsable :
Mr ; LAHBIB KHNIBILA
Année universitaire :
20007/2008
Définition :
L’état de mal épileptique est définit par la survenu des crises subintrantes pendant
une duré de 30 minutes. Ils constituent une urgence thérapeutique. En direct l’état de
mal caractériser par le survenu de crise électrique infraclinique enregistrer par l’ECG
en l’absence de toutes manifestations clinique.
Etiologies :
Le plus souvent, les crises partielles sont dues à un processus focal atteignant
une partie du cortex (tumeur cérébrale, accident vasculaire hémorragique ou
ischémique, malformation vasculaire, séquelle de traumatisme ou de chirurgie
...) ;
Abcès (comprime) ;
Méningite, encéphalite ;
Traitement anticonvulsif non suivi ;
Sevrage (éthylisme, traitement à la longue cour par benzodiazépines) ;
Traumatisme crânien ;
Neurochirurgie.
LE ROLE INFRMIER
AU COURS D’UN MALAISE PROLONGE D’UN EPILEPTIQUE NON CONNU :
L’infirmier doit être capable de décrire la crise et de la distinguer des pertes de
connaissances de d’autres origines, en particulier les cyanoses d’origine cardiaque.
AU COURS D’UNE CRISE CHEZ UN EPILEPTIQUE CONNU :
L’infirmier doit être capable de prendre les premières mesures thérapeutiques
en évitant les traumatismes et en préparant au besoin une seringue de diazépam
qu’il injectera selon la prescription médicale, il doit être capable de décrire
précisément la crise (car la survenu de crise d’un nouveau type chez un patient
pouvant nécessiter une modification du traitement et de nouvelles explorations) et
l’état du patient après la crise ,il faut s’assurer que les troubles de vigilances sont
en cours de régression pour considérer la crise terminé ,une confusion persistante
nécessitera une surveillance prolongé.
Si une personne perd subitement conscience, tombe à terre en poussant un cri
et présente des mouvements tonico- clonique des quatre membres il faut :
Rester calme.
Glisser un coussin sous la tête du malade.-
Desserrer les vêtements autour du cou.
Faire de la place autour du malade et éloigner tout objet qui risque de le blesser.
Placer la canule de Guidel dans la bouche pour éviter la section de la langue.
Si possible, position latérale de sécurité afin de prévenir l’inhalation de la salive.
Appeler le médecin.
Administrer le traitement prescrit.
Noter la durée de la crise.
Après la crise, proposer au malade de l'aider ou de le raccompagner chez lui.
(Les épileptiques portent souvent sur eux une carte SOS qui contient des
recommandations appropriées.
Après la disparition des convulsions
Allonger le malade confortablement.
Veiller à ce que le malade puisse respirer librement.
Proposer de l'emmener dans un endroit où il peut se repose
IEC DU MALADE :
Lui expliquer la maladie.
La nécessité de bien suivre son traitement régulièrement.
Interdire la consommation de l’alcool.
Définition :
C’est l’accumulation du liquide dans les structures pulmonaires extravasculaire due à
l’augmentation de la pression capillaire pulmonaire et de la perméabilité de la
membrane alvéolo-capillaire
On distingue :
• OAP fonctionnel :
- cardiopathie hypertensive
- troubles de rythmes
- cardiomyopathie
• OAP lésionnel :
- noyade
- inhalation du gaz toxique
- inhalation du liquide gastrique
Rôle infirmier :
1 Installation du malade :
- ambiance calme
- position demi assise
- oxygénothérapie 6 à 10 l / min
- voie veineuse + perfusion G 5 ٪
- monitorage : TA ; pouls ; ECG ; SAO2 ; capnographe
2 Eléments de surveillance :
- fiche de surveillance
- bilan des entrées et des sorties
- FR
- diurèse
- SAO2
- signes de gravité tel que :
Troubles de la conscience
Epuisement respiratoire
Survenue d’un état de choc
3 Pratiquer les examens demander :
Rx du poumon
Urée + créatinine
Ionogramme sanguin et urinaire
Enzymes cardiaques
Gazes du sang
4 - Administrer le traitement prescrit :
Diurétiques
Dérivés nitrés
Tonicardiaques
5 - Education du malade :
Régime hyposodé + repos
Surveillance des oedemes par la prise du poids
L’importance du suivie thérapeutique
Definition:
Perte de substance creusant plus ou moins profondément la paroi de l’estomac ou du
duodénum.
On peut différencier : Exulcération - Ulcération Ulcère
Epidémiologique
Pathologie fréquente et invalidante, douloureuse et récidivante Touche 5 à 10 % des
occidentaux Plus d’ulcères duodénaux que gastriques.
La classique prédominance masculine est de moins en moins nette, concerne surtout
le duodénum.
Gastrique => cancer possible
Duodénal => jamais de cancer
Symptomatologie clinique:
A) Syndrome ulcéreux typique 30 %
- Douleur : crampe
- Siège : épigastrique
- Rythme post prandial
- Calmé par repas ou anti-acides
B) Syndrome atypique incomplet
C) Dyspepsie (circonstance de découvertes plus que symptômes)
D) Nul dans 20 % des cas
E) Notion de poussées
Etiopathogénie :
A un moment donné, à un endroit donné de la muqueuse, il se produit un déséquilibre
entre ce qui attaque la muqueuse et ce qui la défend.
Facteurs de défense muqueuse :
- Notion de barrière muqueuse = mucus +HCO3
- Rôle de la vitesse de renouvellement CR
- Intégrité de la micro circulation sous muqueuse
- Notion de ddp trans-muqueuse
Facteurs d’agression :
- Naturels : HCI, pepsine, hélicobacter pylore
- Toxiques : Médocs (tabac, alcool)
Rôle infirmier devant l’UGD :
Expliquer au malade et son entourage les modalités et le bute du traitement et luit
faire accepter la nécessité de poursuivre la thérapeutique.
Le séjour à l’hôpital doit être l’occasion d’un repos physique et moral si le besoin est
dans la mesure du possible. Une collaboration avec le sce social est nécessaire pour
améliorer une situation sociale difficile.
Le régime alimentaire sera large, il faut donc exclure les aliments épicés et toutes
boissons alcoolisés.
Obtenir que le malade diminue ou supprime le tabac surtout le matin à jeun.
Administrer et surveiller la thérapeutique :
♦ Les pansements gastriques doivent être pris un ¼ h avant chaque repas dilué dans
un peu d’eau et surveiller le transite intestinale en signalant toute diarrhée ou
constipation.
♦ Les vagolytique antispasmodique, s’administrent le plus souvent par voie
parentéral, pratiquer les inj avec asepsie, varier et surveiller les points d’inj.
Informer le malade que certains médicaments lui sont formellement contre indiqués
(anticoagulants, AIS, AINS…) en raison du risque de rechute et d’hémorragie.
Avant chaque repas, s’informer auprès du malade de la présence ou l’absence d’une
douleur épigastrique, en faire préciser le type, l’intensité, s’assurer de sa disparition
après le repas.
Peser le malade une fois par semaine.
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