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foi est affirmée, tandis que sa culpabilité est placée sur Jésus-Christ. La
justice du Christ est mise au compte du débiteur et, dans le bilan, le mot
« pardonné » est écrit face à son nom. Il obtient la Vie Éternelle.
Our High Calling, p. 53.
Mercredi 14 décembre 2016
En faire une affaire personnelle
Paul montrait le rapport étroit qui existait entre le rituel des
sacrifices et les prophéties annonçant celui qui devait être « semblable à
un agneau qu'on mène à la boucherie ». Le Messie était appelé à donner
« sa vie en sacrifice pour le péché ». Le prophète Esaïe, qui s'était
penché des siècles à l'avance sur les scènes émouvantes de l'expiation
du Sauveur, avait témoigné que l'Agneau de Dieu « s'est livré lui-même
à la mort, et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'il a
porté les péchés de beaucoup d'hommes ».
Le Sauveur annoncé par la prophétie devait venir sur la terre,
non comme un roi pour délivrer la nation juive de ses oppresseurs, mais
comme un homme parmi les hommes, appelé à vivre dans la pauvreté
et l'humilité, pour être finalement méprisé, rejeté et mis à mort. Le
Sauveur, que prédisait l'Ancien Testament, allait s'offrir lui-même en
sacrifice afin de sauver l'humanité déchue, et de remplir ainsi toutes les
exigences de la loi violée. En lui, les rites du sacrifice rencontraient leur
antitype, et sa mort sur la croix conférait à toute l'économie juive sa
pleine signification.
The Acts of the Apostles, p. 227 ; Conquérants pacifiques, p.202.
Ce monde a reçu la visite de la Majesté céleste, le Fils de
Dieu. « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique,
pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie
éternelle» (Jean 3.16). Le Christ est venu dans ce monde en tant
qu’expression du cœur, de la nature même de Dieu, de son état d’esprit
et de son caractère. Il était l’éclat de la gloire du Père, l’image même de
Sa personne. Mais il a laissé de côté sa robe et sa couronne royales et a
échangé son rôle de haut commandant contre celui d’un serviteur. Il
était riche, mais afin que nous puissions obtenir les richesses éternelles,
il est devenu pauvre en notre faveur. Il a créé le monde, mais il s’est
tellement dépouillé lui-même que, au cours de son ministère, il a pu
dire : « Les renards ont des tanières, les oiseaux du ciel ont des nids,
mais le Fils de l'homme n'a pas où poser sa tête » (Matthieu 8 : 20).
En tant qu’Homme de douleur habitué à la tristesse, Il est venu
dans ce monde et a vécu au milieu des êtres qu’il avait créés. « Or il était
transpercé à cause de nos transgressions, écrasé à cause de nos fautes ;
la correction qui nous vaut la paix est tombée sur lui, et c'est par ses
meurtrissures que nous avons été guéris ». Il a été tenté en tous points
comme nous le sommes, mais il n’a pas péché.
Le Christ se tenait à la tête de l’humanité, vêtu de la même
manière qu’elle. Son attitude était si remplie de sympathie et d’amour
que les plus pauvres n’avaient pas peur de venir à Lui. Il était aimable
avec chacun et d’une approche facile pour les plus déshérités. … Il ne
faisait rien pour lui-même, mais tout pour les autres. Il était humble et
ne cherchait pas à paraître. Il était le serviteur de tous. Le réconfort et la
consolation des autres étaient son pain quotidien, car il cherchait à
réjouir le cœur des attristés et de ceux qui portaient de lourds fardeaux,
ces êtres dont il partageait la vie journalière.
Medical Ministry, p. 19.
Jeudi 15 décembre 2016
Satan démasqué
L'univers fut émerveillé en apprenant que le Fils de Dieu allait
s'offrir en sacrifice pour sauver l'humanité. Celui qu'on avait vu passer,
à travers l'immensité de la création, d'une étoile et d'un monde à
l'autre, surveillant tout et assurant le bien-être de chacun, avait consenti
à quitter sa gloire pour s'incarner dans la nature humaine. Ce projet
mystérieux suscitait de profondes méditations chez les innocents
habitants des autres mondes. Aussi, quand Jésus-Christ parut sur la
terre sous une forme humaine, tous ces êtres le suivirent-ils, pas à pas,
avec un intérêt palpitant, sur le chemin ensanglanté qui le conduisait de
la crèche à la croix. On enregistra les moqueries et les insultes dont il
fut abreuvé à l'évidente instigation de Satan. On suivit la marche de la
lutte: on vit, d'une part, l'adversaire déversant sur l'humanité un flot de