Premier sujet Question 1 Blocage de la fécondation Informations extraites du document 2 - La fécondation (rencontre et fusion des gamètes mâle et femelle) s’effectue dans les trompes, aux deux tiers de la distance comprise entre l’utérus et l’ovaire. - Dans les trompes, le gamète mâle parcourt la distance vagin lieu de fécondation donc le gamète femelle doit parcourir la distance ovaire lieu de fécondation. Information extraite du document 1 - L’implant provoque « une obstruction complète de l’orifice de la trompe ». Mise en relation des données - Pour que la fécondation soit possible il faut que les gamètes puissent circuler dans les trompes (document 2). - Suite à la mise en place de l’implant les gamètes ne peuvent plus circuler dans les trompes (document 1), leur rencontre est impossible donc la fécondation est impossible. Méthode contraceptive ? Information extraite du document 1 et exploitation - Une méthode dite “contraceptive” vise à empêcher la procréation de manière réversible (par exemple en empêchant temporairement la fécondation). - L’implant « est définitif et permanent », il n’est donc pas question de l’enlever et le blocage de la fécondation est définitif. - La mise en place de cet implant ne constitue donc pas une méthode contraceptive. Question 2 Blocage de l’ovulation qui empêche la fécondation - Les pilules capables de bloquer l’ovulation sont les pilules combinées. - Elles contiennent deux hormones de synthèse (un œstrogène et un progestatif) qui sont normalement sécrétées par l’ovaire (le follicule produisant des œstrogènes et le corps jaune produisant œstrogènes et progestérone). Dans les pilules combinées le dosage hormonal est tel qu’il exerce un rétrocontrôle négatif permanent sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Il en résulte : - l’hypothalamus sécrète insuffisamment de gonadolibérine (GnRH) pour stimuler l’hypophyse ; - en absence de stimulation, et sous l’effet du rétrocontrôle négatif, l’hypophyse sécrète très peu de gonadostimulines (FSH et LH) ; - en absence de stimulation (notamment par FSH, l’hormone folliculo-stimulante) aucun follicule ovarien ne se développe, donc aucun n’arrive à maturité. - Il y a donc blocage de l’ovulation. - Sans gamète femelle la fécondation est impossible. Méthode réversible - À l’arrêt du traitement le rétrocontrôle négatif lié à la pilule est levé. - Gonadolibérine et gonadostimulines sont donc à nouveau produites respectivement par l’hypothalamus et l’hypophyse. - L’hormone folliculo-stimulante permet le développement folliculaire, donc l’ovulation et la fécondation sont à nouveau possibles. La pilule combinée empêchant la procréation de manière réversible est donc bien une méthode contraceptive. Deuxième sujet Question 1 /8 Document 1 Des paramètres génétiques - « Ainsi, les éleveurs pratiquent une sélection qui consiste à choisir les reproducteurs. La taille moyenne des générations successives, élevées par ailleurs dans les mêmes conditions, tend à croître jusqu'à atteindre une limite qu'on ne peut plus améliorer. Il existe donc une composante génétique dans le déterminisme de la taille des individus. » Des paramètres environnementaux - « Ainsi des jumeaux monozygotes (jumeaux “vrais”, issus de la même cellule œuf), donc génétiquement identiques, montrent des différences morphologiques et physiologiques quand ils sont placés dans des environnements différents. » Des interactions entre les facteurs génétiques et environnementaux - « La stature finale d'un individu est en fait le fruit d'interactions entre facteurs génétiques et facteurs du milieu, et il serait vain de chercher à séparer ces deux composantes indissociables ou de croire qu'on peut accorder plus d'importance à l'une qu'à l'autre. » Document 2 Une composante sociale - Le lieu de vie : « À l'intérieur d'un même pays, on observe des variations de stature à la fois entre les régions, entre les citadins (plus grands) et les ruraux (plus petits). » - Le niveau social : « À l'intérieur d'un même pays, on observe des variations de stature […] entre les classes sociales (avec une stature qui croît, en moyenne, en fonction du niveau économique)... » - Mais ces paramètre sont à manier avec prudence car « en toute rigueur, il faudrait disposer de mesures effectuées dans les mêmes conditions, à classe sociale égale, conditions de résidence comparables, etc. ce qui n'est pratiquement jamais le cas ». Question 2 /12 De l’ADN à la protéine - La molécule d’ADN est constituée [de 2 chaînes complémentaires de plusieurs millions] de nucléotides. - Trois nucléotides successifs constituent un “codon” [en fait, un triplet… mais le programme officiel dit codon]. - À un “codon” correspond un acide aminé, lors de la synthèse des protéines. - La suite (séquence) des “codons” détermine donc la séquence des acides aminés constitutifs d’une protéine. Mutation et version modifiée d’une protéine - Une mutation provoque des modifications dans la séquence des nucléotides. Le changement d’un nucléotide (voire d’une séquence nucléotidique) change au moins un “codon”. - Un nouveau “codon” peut* aboutir à la mise en place d’un nouvel acide aminé lors de la protéosynthèse. (* il s’agit d’une possibilité car le code génétique étant redondant, deux codons peuvent correspondre à un même acide aminé. Ainsi les triplets GCT et GCC correspondent tous deux à l’acide aminé Alanine) Conséquences de la modification d’une protéine - La structure d’une protéine dépend de la séquence de ses acides aminés. Une mutation de l’ADN peut donc être à l’origine d’une modification de la structure protéique. - La fonction d’une protéine dépend de sa structure ; une modification de la structure peut donc modifier sa fonction. - Si la protéine est responsable d’un phénotype, sa modification peut se traduire par un nouveau phénotype.