C - Raymond Rodriguez

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Premier sujet
Question 1

Blocage de la fécondation
     Informations extraites du document 2
- La fécondation (rencontre et fusion des gamètes mâle et femelle) s’effectue dans les
trompes, aux deux tiers de la distance comprise entre l’utérus et l’ovaire.
- Dans les trompes, le gamète mâle parcourt la distance vagin lieu de fécondation donc le
gamète femelle doit parcourir la distance ovaire lieu de fécondation.
    Information extraite du document 1
- L’implant provoque « une obstruction complète de l’orifice de la trompe ».
     Mise en relation des données
- Pour que la fécondation soit possible il faut que les gamètes puissent circuler dans les
trompes (document 2).
- Suite à la mise en place de l’implant les gamètes ne peuvent plus circuler dans les trompes
(document 1), leur rencontre est impossible donc la fécondation est impossible.

Méthode contraceptive ?
      Information extraite du document 1 et exploitation
- Une méthode dite “contraceptive” vise à empêcher la procréation de manière réversible (par
exemple en empêchant temporairement la fécondation).
- L’implant « est définitif et permanent », il n’est donc pas question de l’enlever et le blocage de
la fécondation est définitif.
- La mise en place de cet implant ne constitue donc pas une méthode contraceptive.
Question 2

Blocage de l’ovulation qui empêche la fécondation

- Les pilules capables de bloquer l’ovulation sont les pilules combinées.
- Elles contiennent deux hormones de synthèse (un œstrogène et un progestatif) qui sont
normalement sécrétées par l’ovaire (le follicule produisant des œstrogènes et le corps jaune
produisant œstrogènes et progestérone).

Dans les pilules combinées le dosage hormonal est tel qu’il exerce un rétrocontrôle négatif
permanent sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. Il en résulte :
- l’hypothalamus sécrète insuffisamment de gonadolibérine (GnRH) pour stimuler
l’hypophyse ;
- en absence de stimulation, et sous l’effet du rétrocontrôle négatif, l’hypophyse sécrète
très peu de gonadostimulines (FSH et LH) ;
- en absence de stimulation (notamment par FSH, l’hormone folliculo-stimulante) aucun
follicule ovarien ne se développe, donc aucun n’arrive à maturité.

- Il y a donc blocage de l’ovulation.
- Sans gamète femelle la fécondation est impossible.

Méthode réversible

- À l’arrêt du traitement le rétrocontrôle négatif lié à la pilule est levé.
- Gonadolibérine et gonadostimulines sont donc à nouveau produites respectivement par
l’hypothalamus et l’hypophyse.
- L’hormone folliculo-stimulante permet le développement folliculaire, donc l’ovulation et la
fécondation sont à nouveau possibles. La pilule combinée empêchant la procréation de
manière réversible est donc bien une méthode contraceptive.
Deuxième sujet
Question 1

/8
Document 1
    Des paramètres génétiques
- « Ainsi, les éleveurs pratiquent une sélection qui consiste à choisir les reproducteurs. La taille
moyenne des générations successives, élevées par ailleurs dans les mêmes conditions, tend à
croître jusqu'à atteindre une limite qu'on ne peut plus améliorer. Il existe donc une
composante génétique dans le déterminisme de la taille des individus. »
    Des paramètres environnementaux
- « Ainsi des jumeaux monozygotes (jumeaux “vrais”, issus de la même cellule œuf), donc
génétiquement identiques, montrent des différences morphologiques et physiologiques quand
ils sont placés dans des environnements différents. »
  Des interactions entre les facteurs génétiques et environnementaux
- « La stature finale d'un individu est en fait le fruit d'interactions entre facteurs génétiques
et facteurs du milieu, et il serait vain de chercher à séparer ces deux composantes
indissociables ou de croire qu'on peut accorder plus d'importance à l'une qu'à l'autre. »

Document 2
      Une composante sociale
- Le lieu de vie : « À l'intérieur d'un même pays, on observe des variations de stature à la fois
entre les régions, entre les citadins (plus grands) et les ruraux (plus petits). »
- Le niveau social : « À l'intérieur d'un même pays, on observe des variations de stature […]
entre les classes sociales (avec une stature qui croît, en moyenne, en fonction du niveau
économique)... »
- Mais ces paramètre sont à manier avec prudence car « en toute rigueur, il faudrait disposer
de mesures effectuées dans les mêmes conditions, à classe sociale égale, conditions de
résidence comparables, etc. ce qui n'est pratiquement jamais le cas ».
Question 2
/12

De l’ADN à la protéine

- La molécule d’ADN est constituée [de 2 chaînes complémentaires de plusieurs millions] de
nucléotides.
- Trois nucléotides successifs constituent un “codon” [en fait, un triplet… mais le programme officiel dit
codon].

- À un “codon” correspond un acide aminé, lors de la synthèse des protéines.
- La suite (séquence) des “codons” détermine donc la séquence des acides aminés
constitutifs d’une protéine.

Mutation et version modifiée d’une protéine

- Une mutation provoque des modifications dans la séquence des nucléotides. Le
changement d’un nucléotide (voire d’une séquence nucléotidique) change au moins un
“codon”.
- Un nouveau “codon” peut* aboutir à la mise en place d’un nouvel acide aminé lors de la
protéosynthèse.
(* il s’agit d’une possibilité car le code génétique étant redondant, deux codons peuvent correspondre à un même
acide aminé. Ainsi les triplets GCT et GCC correspondent tous deux à l’acide aminé Alanine)

Conséquences de la modification d’une protéine

- La structure d’une protéine dépend de la séquence de ses acides aminés. Une mutation de
l’ADN peut donc être à l’origine d’une modification de la structure protéique.
- La fonction d’une protéine dépend de sa structure ; une modification de la structure peut donc
modifier sa fonction.
- Si la protéine est responsable d’un phénotype, sa modification peut se traduire par un
nouveau phénotype.
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