Document 1
Des paramètres génétiques
- « Ainsi, les éleveurs pratiquent une sélection qui consiste à choisir les reproducteurs. La taille
moyenne des générations successives, élevées par ailleurs dans les mêmes conditions, tend à
croître jusqu'à atteindre une limite qu'on ne peut plus améliorer. Il existe donc une
composante génétique dans le déterminisme de la taille des individus. »
Des paramètres environnementaux
- « Ainsi des jumeaux monozygotes (jumeaux “vrais”, issus de la même cellule œuf), donc
génétiquement identiques, montrent des différences morphologiques et physiologiques quand
ils sont placés dans des environnements différents. »
Des interactions entre les facteurs génétiques et environnementaux
- « La stature finale d'un individu est en fait le fruit d'interactions entre facteurs génétiques
et facteurs du milieu, et il serait vain de chercher à séparer ces deux composantes
indissociables ou de croire qu'on peut accorder plus d'importance à l'une qu'à l'autre. »
Document 2
Une composante sociale
- Le lieu de vie : « À l'intérieur d'un même pays, on observe des variations de stature à la fois
entre les régions, entre les citadins (plus grands) et les ruraux (plus petits). »
- Le niveau social : « À l'intérieur d'un même pays, on observe des variations de stature […]
entre les classes sociales (avec une stature qui croît, en moyenne, en fonction du niveau
économique)... »
- Mais ces paramètre sont à manier avec prudence car « en toute rigueur, il faudrait disposer
de mesures effectuées dans les mêmes conditions, à classe sociale égale, conditions de
résidence comparables, etc. ce qui n'est pratiquement jamais le cas ».
De l’ADN à la protéine
- La molécule d’ADN est constituée [de 2 chaînes complémentaires de plusieurs millions] de
nucléotides.
- Trois nucléotides successifs constituent un “codon” [en fait, un triplet… mais le programme officiel dit
codon].
- À un “codon” correspond un acide aminé, lors de la synthèse des protéines.
- La suite (séquence) des “codons” détermine donc la séquence des acides aminés
constitutifs d’une protéine.
Mutation et version modifiée d’une protéine
- Une mutation provoque des modifications dans la séquence des nucléotides. Le
changement d’un nucléotide (voire d’une séquence nucléotidique) change au moins un
“codon”.
- Un nouveau “codon” peut* aboutir à la mise en place d’un nouvel acide aminé lors de la
protéosynthèse.
(* il s’agit d’une possibilité car le code génétique étant redondant, deux codons peuvent correspondre à un même
acide aminé. Ainsi les triplets GCT et GCC correspondent tous deux à l’acide aminé Alanine)
Conséquences de la modification d’une protéine
- La structure d’une protéine dépend de la séquence de ses acides aminés. Une mutation de
l’ADN peut donc être à l’origine d’une modification de la structure protéique.
- La fonction d’une protéine dépend de sa structure ; une modification de la structure peut donc
modifier sa fonction.
- Si la protéine est responsable d’un phénotype, sa modification peut se traduire par un
nouveau phénotype.