
 
Pose de la SNG : 
 
L’IDE explique le geste au malade, essayer que le malade soit coopérant. 
Possibilité de s’aider en faisant boire quelque gorgée d’eau au malade afin de pousser la sonde 
quand la malade déglutit. 
 
 Positionner le malade assis 
 Préparer son matériel 
 Mettre les gants 
 Lubrifier l’extrémité de la sonde 
 
Commencer la pose de sonde en l’introduisant dans la narine en l’orientant vers le 
palais, puis on ressent une petite butée, à ce moment demander au malade de pencher le 
menton sur la poitrine. Pousser la sonde en faisant déglutir le malade. Le plus délicat est de 
passer le carrefour laryngo pharyngé. On pousse la sonde jusqu’au deuxième repère de la 
sonde. Parfois on voit tout de suite que la sonde est dans l’estomac car du liquide gastrique  
apparaît dedans. Sinon on entend de l’air qui sort par la sonde. 
Si le malade tousse on n’est plutôt dans la trachée, dans ce cas il faut la retirer. 
Une fois la sonde enfoncée on vérifie la position ; prendre un peu d’air dans la 
seringue, l’adapter sur l’embout, mettre le stéthoscope sur l’estomac et pousser l’air dans la 
seringue , à ce moment on entend comme un  « gargouillement » , un « gloup ». 
Une fois certain du bon positionnement de la sonde on la fixe sur le nez à l’aide du 
sparadrap en cravate. 
Mettre le cône sur l’embout de la sonde et le raccorder au système d’aspiration 
branché  au vide mural, le manomètre est ouvert à environ 150- 200 cmH2O. 
On peut aussi demander une radiologie type  ASP (abdomen sans préparation) 
afin de s’assurer de sa bonne position et voir si elle n’est pas enroulée. 
 
 
Ce soin est très désagréable, on peut provoquer un petit saignement de la muqueuse nasale, le 
malade peut vomir d’où la nécessité d’avoir un haricot jetable à porté de main, le rique est 
d’aller dans la trachée plutôt que dans l’estomac. 
Il faut demander au malade s’il n’a pas d’antécédents  de fracture ou nez cassé, déviation de la 
cloison nasale, car dans ce cas la morphologie nasale peut avoir été modifiée et le geste 
devient délicat. 
   
Surveillance : 
 
 Vérifier quotidiennement la bonne position de la sonde 
 Quantifier la poche d’aspiration quotidiennement, si quantité importante compenser 
les pertes avec du ringer lactate* à partir de 1000cc 
 Vérifier l’aspiration si elle est trop forte on peut constater un saignement dans la  
sonde, dans ce cas clamper la sonde momentanément. 
 Vérifier l’état cutané du nez car la sonde peut provoquer une escarre. 
 Il faut surveiller le bilan biologique, notamment le ionogramme pour surveiller 
l’hydratation et l’équilibre hydro électrolitique. 
 Tout malade porteur de sonde naso gastrique est perfusé