Je n’avais jamais programmé en utilisant la technologie J2EE et j’ai dû m’initier aux
notions de JavaBean, d’EJB ou bien encore RMI et JNDI, notions que je présenterai dans les
grands traits par la suite où dont une définition est présente dans le glossaire.
Michel souhaitait aussi utiliser JBoss un serveur d’application et conteneur d’EJB et
surtout il voulait tester JSF (JavaServer Faces) la dernière spécification de Sun pour la
conception de pages Web. Il insista donc pour utiliser les derniers standards et outils existants
pour la réalisation d’applications web même si ceci, on le verra, a engendré un niveau de
productivité moindre.
Nous étions donc début avril quatre personnes à travailler sur le projet dirigé par
Michel Dewintre. Mikaël avait en quelque sorte le rôle de chef de projet tout en suivant ses
études à Nantes, Sonia étudiante en licence informatique et statistique en alternance travaillait
sur les données (établissement des tables), quant à Jérôme et moi nous étions chargés du
développement. Baptiste n’est arrivé sur le projet que début juin afin de travailler sur l’aspect
graphique et du JavaScript.
C -Les choix technologiques
Les choix suivants ont été faits :
-Outil de développement et de déploiement : Eclipse et MyEclipse
-Le serveur web et moteur de servlets: Apache/Tomcat
-Le serveur d’application : Jboss 4
-Le langage des pages Web : JSF
-Base de données : postgreSQL (gestion avec le logiciel pgadmin III)
-Pour la manipulation des données : Hibernate.
Je décrirai le plus brièvement possible les principales notions qu’il m’a fallu
appréhender comme les EJB et les principaux outils adoptés pour ce projet. Ce dernier
s’annonçait donc comme un pari audacieux du fait, d’un point de vue personnel, de la
découverte des outils et du développement J2EE et, d’un point de vue technologique, par le
choix de JSF dont La spécification 1.0 finale date du 3 mars 2004.
Le travail est enregistré via un système CVS dont Eclipse fait fortement usage. CVS
pour Concurrent Versions Systems est un outil permettant de garder une trace des versions
précédentes des fichiers sources d'un projet de développement. L'intérêt est de faciliter la
recherche de bogues issus d'une modification malencontreuse du code, en identifiant
précisément quel changement en est la cause.
CVS est particulièrement adapté pour les projets collectifs, où chaque développeur
peut travailler indépendamment dans son propre répertoire. L'ensemble des changements
effectués fait l'objet d'une prise en compte collective par "fusion". On évite ainsi que les
modifications d'un des développeurs n'entrent en concurrence avec celles, simultanées, d'un
autre. CVS est utilisé par de nombreux projets opensource comme par exemple Mozilla, The
GIMP, KDE ou Gnome.
Je vais maintenant aborder dans la partie qui vient les notions de JavaBean et
d’Entreprise JavaBean (EJB) puis je présenterai le logiciel Eclipse mais également le serveur
JBoss Enfin je présenterai Hibernate.