Part 1 : presentation of knighthood / chivalry

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Scholarship Report
Réflexion sur la
Spiritualité de la Noblesse
Alice FENEYROLS
April – May 2012
Scholarship Report
Sommaire
Remerciements ................................................................................................................................... 3
Introduction......................................................................................................................................... 4
Part 1 : presentation of knighthood / chivalry ................................................................................... 5
Part 2 : evolution of knighthood / chivalry and spirituality in France (historical review) ................... 6
Part 3 : Observation and explanation of the maintain of spirituality / shinto and moral values /
bushido through the ages in Japan ..................................................................................................... 7
Conclusion : why spirituality and moral values are important. Use of Budo to reconnect with the
origins and to carry out misogi, perspicacity & to protect people ................................................... 11
Annexe 1 : vertus de la chevalerie .................................................................................................... 15
Annexe 2 : code moral de la chevalerie durant les Croisades ........................................................... 16
Annexe 3 : à propos de l’Impréatice Shoken (extrait de l’exposition sur son œuvre - English only) 17
Annexe 4 : à propos de la création du Meiji Jingu (English only) ...................................................... 18
Annexe 5 : à propos de l’auteur (formulaire de présentation - Japanese only) ............................... 19
A. Feneyrols
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Remerciements
Merci à Nakajima Guji san pour le soutien que le Meiji Jingu apporte au Shiseikan pour
l’organisation et le financement du scholarship ainsi que Amitani Gon Guji san dont j’ai été honorée
de la présence lors de la présentation du 10 Mai 2012 au Syamusyo Koudo.
Araya Kancho pour l’excellent équilibre mis en place entre la découverte de différents
aspects de la culture traditionnelle japonaise et l’honneur d’avoir assisté et vécu à des cérémonies
dans des hauts lieux spirituels ; d’avoir eu le privilège d’être initiée au shinto et à l’histoire du Temple
et de l’empereur Meiji ; et d’avoir pu étudier et pratiquer du Budo
Inaba Sensei, pour avoir pu pratiquer et recevoir l’enseignement de la « tradition vivante »
de Kashima Shinryu.
Daimaru kacho, Ito kacho, Uchikoshi syunin kenkyuin & Miyairi syunin kenkyuin pour les
conférences reçues, leur patience et leur motivation dans la transmission de clés permettant d’ouvrir
à des notions essentielles du Shinto et de la culture japonaise.
Endo san, pour ses conseils, sa bienveillance et son accompagnement tout au long de ce
scholarship, tant dans le cadre du Budo que de la vie quotidienne.
Nami san, pour m’avoir accueillie chez elle, avoir partagé avec elle le quotidien d’une femme
au cœur de la tradition japonaise, ouverte au monde et ayant le goût de la différence.
Aoki sensei, pour m’avoir permis de pratiquer misogi dans le cadre naturel du Mont Mitake,
lieu d’exception de la spiritualité japonaise ; pour la pratique fréquente après les cours et sa capacité
à partager son expérience.
Kuroki san, pour son attention durant ce scholarship, Okuda san, pour son enthousiasme son
efficacité et son humour, Ashida san, pour sa volonté de donner le meilleur d’elle-même, son aide
pour les traductions et sa gentillesse quotidienne.
Fukutoku sensei pour l’intensité de sa présence lors de l’ascension de la montagne d’Oyama,
expression naturelle de ses qualités martiales dans la vie quotidienne.
Mme Endo pour son hospitalité, sa chaleur humaine et son goût du partage.
L’ensemble des
enthousiasme.
pratiquants du Shiseikan, pour leur qualité de pratique et leur
Merci à Jerzy Pomianowski, président de l’ISBA.
Enfin merci à Pascal Durchon, pour la qualité de son investissement et de son enseignement
depuis de nombreuses années, ses encouragements et son soutien tout au long de cette
extraordinaire expérience.
A. Feneyrols
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Introduction
En 2008 le 150e anniversaire des relations franco-japonaises a été commémoré, témoignant
ainsi des liens forts qui unissent ces deux pays depuis de nombreuses années.
André Malraux, intellectuel et homme politique français fut, entre autres, Ministre de la
Culture, et eu le privilège de se rendre au Japon et d’y poser la première pierre de la Maison
franco-japonaise.
Il était en quelque sorte le « chevalier » de Charles de Gaulle. Lui étant dévoué du début à la
fin : lorsque Charles de Gaulle quitta le pouvoir en 1969 Malraux le suivi et démissionna de
son poste de Ministre de la Culture.
Il était en quelque sorte le « chevalier » de Charles de Gaulle. Lui étant dévoué du début à la
fin : lorsque Charles de Gaulle quitta le pouvoir en 1969 Malraux le suivi et démissionna de
son poste de Ministre de la Culture.
« Pourquoi le Japon d'autrefois vous intéresse-t-il ? ».
Ce à quoi André Malraux répondit :
« Comment le peuple qui a inventé le bushido ne signifierait-il rien pour le peuple qui
a inventé la chevalerie ? ».
La chevalerie et le bushido sont issues de structures sociales de type féodales très
contraignantes. Ces contraintes ont été cimentées par des valeurs morales source de la
spiritualité dans nos pays. La pratique du Budo japonais permet de raviver, de cheminer de
nos jours vers les sources de ces valeurs morales qui sont à l’origine de nos sociétés.
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Part 1 : presentation of knighthood / chivalry
La chevalerie représente les guerriers, les « chevaliers » (apparus en France au
Moyen Age) dévoués au service d’un Roi ou d’un Seigneur. Pour ce faire ils avaient le droit
de porter les armes, de combattre en armure et à cheval pour défendre leurs idéaux, leur
Seigneur et leu Royaume, en suivant un code de conduite qui était propre à cette catégorie
de guerriers (cf Annexe 1).
Le Bushido est un code d’honneur, de principes moraux, suivi par les samourais et,
par extension, par la plupart des japonais et des pratiquants du Budo. Transmis de manière
tacite et implicite durant des siècles, ce n’est qu’en 1900 qu’il fut mis par écrit par Inazo
Nitobe.
On remarque de nombreux points communs entre le code de la chevalerie et le
bushido. Tout d’abord cela s’adressait à des guerriers en armure en charge d’être au service
et de protéger un seigneur et son peuple. Ces codes ont pour ligne directrice des vertus
similaires : Droiture, Courage, Bienveillance, Politesse, Sincérité, Honneur, Loyauté. De plus
le processus pour devenir Chevalier / Samourai était sensiblement le même : le seigneur
prenait en « formation » un jeune homme à son service, il devait apprendre et maîtriser
différents arts avant de devenir Chevalier/Samourai à l’issue d’une cérémonie officielle.
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Part 2 : evolution of knighthood / chivalry and spirituality in France
(historical review)
Le système féodal n’existe plus en France depuis de nombreuses années. A l’époque
du Moyen Age, le peuple était en trois groupes : la Noblesse, l’Eglise et le Tiers Etat. La
noblesse devait justifier de l’ascendance divine de son pouvoir par une conduite
irréprochable. Les valeurs de la chevalerie étaient alors à leur apogée, celle-ci se
démarquant progressivement comme un groupe social à part, avec ses propres valeurs et
normes mais aussi grâce à un mode de vie particulier. Une certaine idéologie qu'elle
revendiquait et défendait avec le soutien de l’Eglise qui participait et encadrait l’évolution et
la conduite des chevaliers sur le plan spirituel.
Progressivement les chevaliers, d’abord issus du Tiers Etat, s’anoblirent par des
travaux guerriers et accédèrent à des postes plus élevés dans le régime féodal. Cependant
l’arrivée de Louis XIV au pouvoir marqua la fin des « armées locales », dédiées à un seigneur,
pour faire place à l’absolutisme et la création d’une armée unique dédiée au Roi.
En 1789 la Révolution française acheva de dissoudre la chevalerie avec la fin de la
monarchie. L’Etat se sépara de l’Eglise en 1905, divisant les principes de la république d’une
pratique quotidienne des valeurs morales d’origine.
De nos jours les vertus de la chevalerie « moderne » se retrouvent principalement à
travers les valeurs de la République autour de ces maîtres mots : « Liberté, Egalité,
Fraternité ». Valeurs partagées et issues d’une élite « républicaine » et qu’il va falloir
partager avec le plus grand nombre, expression de la démocratie. Le système politique
français associe au sein d’un même Ministère, la jeunesse et les sports. Le sport apparaissant
comme le vecteur d’intégration des valeurs républicaines. Les politiques sportives en France
tentent de concilier principes et pratique de ces valeurs, perpétuant la tradition guerrière de
notre pays vidée de sa dimension spirituelle pour être remplacée par défaut par le concept
de laïcité : l'impartialité, ou la neutralité de l'État à l'égard des Églises et de toute confession
religieuse.
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Part 3 : Observation and explanation of the maintain of spirituality /
shinto and moral values / bushido through the ages in Japan
Lors de mon scholarship, j’ai pu constater que, de manière implicite, les valeurs du
Bushido sont encore présentes chez les pratiquants du Budo au Shiseikan. Les samourais
n’existent plus mais leur code d’honneur s’est donc transmis au fil du temps, la question
était de savoir comment ? L’autre aspect qui a une grande importance dans la pratique du
Budo au Shiseikan est le Shinto. En effet, le respect porté aux Kamis est présent en
permanence dans la pratique comme dans la vie de tous les jours.
Les cours d’histoire et de shintoisme reçus lors de ce scholarship m’ont permis de
comprendre, ou tout du moins d’appréhender les concepts de « kegare » et de purification
(« misogi », « harai ») qui pourraient expliquer la transmission des valeurs du Bushido au
travers des années.
Le concept de « kegare » est ce que l’on pourrait qualifier d’ « impuretés » qui
peuvent se présenter, comme pour les kamis, sous de très nombreuses formes, concrètes ou
abstraites. Pour se purifier du « kegare » il réaliser un « misogi » (par exemple lorsque l’on
est sale, il faut prendre une douche, lorsque l’on a l’esprit encombré il faut réaliser quelque
chose pour se vider la tête).
L’origine du concept de « kegare » se trouve dans le Kojiki : parmi les nombreux
kamis, ceux ayant fondé entre autres les îles du Japon (Izanagi & Izanami) ont donné
naissance à de nombreux kamis, entre autres on trouve : le kami des arbres, des montagnes,
de la mer, Amaterasu (qui donnera naissance à la lignée impériale du Japon) et le kami du
feu.
Lorsqu’elle donna naissance au kami du feu, Izanami mouru par les flammes (le kami
du feu étant composé de feu). Izanagi étant très triste, il voulut aller chercher sa femme et
alla dans l’autre monde (Yominokumi). La vision qu’il eut là-bas de sa femme sans peau (car
ayant été brûlée par les flammes) et entourée de monstres est ce que les japonais appellent
« kegare ».
De la même manière que n’importe qui peut devenir « impur » (c’est d’ailleurs une
fatalité, tout le monde finit par devenir « impur ») chacun a la possibilité de redevenir
« pur » infiniment, que ce soit relatif au nombre de fois ou bien au niveau d’ « impureté ».
J’emploie ici les termes « impur » et « purification » car ce sont ceux qui se
rapprochent le plus des notions de « kegare » et de « misogi » sans pour autant être
parfaitement exacts. A sa naissance tout être humain est « pur » et il acquiert
inéluctablement des « impuretés » au cours de sa vie.
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L’imbrication des concepts de « kegare » et « misogi » m’a été expliquée entre autres de la
manière suivante :
Prenons un arbre situé au bord d’une route.
Cet arbre est constitué entre autres d’un tronc, de racines, de branches et de feuilles.
Le temps passe et les feuilles meurent et se détachent des branches : ces feuilles sont
« kegare ». Les feuilles tombent donc jusqu’au sol et s’amoncellent sur la route.
Afin de « purifier » il faut donc réaliser un « misogi » qui consiste à balayer le tas de
feuilles pour les remettre dans la plate-bande au pied de l’arbre par exemple.
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Ainsi les feuilles seront réutilisées comme « énergie » par les racines de l’arbre, le
« misogi » permet donc de contribuer à entretenir le cycle de la vie car, tout comme le
Shinto il fait partie de la vie.
Il y a donc une forme de renouvellement perpétuel dans le shinto qui fait qu’il s’est
transmis à travers les années sans disparaître. De même à travers lui des traditions, notions,
telles que le code du Bushido ont donc traversé les années.
Le terme « kegare » peut être traduit par « mort de l’énergie » ou « mort de l’esprit »
car le « ke » de « kegare » s’écrit avec le même kanji que « ki » et « gare » signifiant
« mourir ». L’énergie, le « ki », tout comme l’être humain, peut donc mourir. Célébrer et se
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rappeler des ancêtres ainsi que de ce qu’ils ont accompli (comme ce fut le cas lors de mon
séjour pour l’Impératrice Shoken qui fit énormément pour le bien de son peuple, cf annexe
3) permet donc également de se « recharger » en énergie.
Si l’on raisonnait en termes de polarités en désignant quelque chose de « kegare »
avec une polarité « - » et, quelque chose ayant reçu misogi ou bien rempli d’énergie positive
avec une polarité « + » on pourrait dire que le « misogi » sert à harmoniser, à réguler, les
polarités sans pour autant que le but recherché soit la neutralité. Ce n’est pas possible car la
neutralité absolue signifierait une absence de vie, or « kegare » et « misogi » font, tout
comme le Shinto, partie de la vie.
Le Shinto suit donc une sorte de processus d’auto-régénération permanente par le
« misogi » (« kegare » étant fatalement impossible à éviter car cela finira par arriver) ce qui,
en plus de n’être soumis à aucune règle, aucun dogme, aucune hiérarchie, a sans doute
contribué à sa transmission jusqu’à aujourd’hui et permis aux japonais de préserver leur
spiritualité à travers les âges.
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Conclusion : why spirituality and moral values are important. Use of Budo to
reconnect with the origins and to carry out misogi, perspicacity & to protect
people
D’après le Kojiki, le Shinto existe aussi bien dans la plus petite particule que dans tout
l’univers, aussi bien maintenant que depuis la nuit des temps.
Si l’on prend un arbre donc le tronc a été coupé on pourra voir tout un ensemble de
cercles concentriques, témoignant du nombre d’années écoulées : plus l’arbre sera vieux,
plus il y aura de cercles.
Il a fallu des millénaires pour que l’être humain arrive à sa forme actuelle, il est passé
par de nombreux stades qui n’avaient pas forcément trait à atteindre ce résultat final
(plancton, animaux, etc.). De la même manière que l’arbre acquiert des couches
supplémentaires au-dessus des précédentes au fil du temps, l’homme a gardé en lui une
petite part de ce qui le composait à l’origine, dans les molécules, les atomes qui le
constituent.
Le problème actuellement est que l’accumulation de toutes ces couches empêchent
l’être humain de se reconnecter avec ses origines, de nombreuses feuilles sont tombées, se
sont accumulées sur la route mais il n’y a pas eu de « misogi » suffisamment efficace pour
générer une « revitalisation » aussi profonde.
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L’une des solutions possibles afin de réussir à se reconnecter avec ses origines et à
travers soi-même est la pratique du Budo. En effet, M. Ito kacho a également mentionné le
fait qu’un sabre est un objet chargé « + ». Si l’on considère que la personne de la figure 1 est
chargée « + », l’extérieur est chargé « - «et que les couches successives empêchent la
réalisation d’un « misogi » suffisamment efficace pour effectuer cette reconnexion (la
polarité d’un personne n’étant parfois pas suffisante pour réaliser « misogi »).
Donnons un sabre à cette personne, si elle l’utilise de manière superficielle, le sabre
ne se connectera qu’aux couches en surface et ne pourra charger positivement le cœur de
cette personne. En revanche, si cette personne utilise ce sabre de manière sincère et
honnête, du plus profond de son cœur, alors il se connectera avec elle et la chargera de
manière positive, peut-être suffisamment pour réaliser « misogi » avec ses origines et le
monde qui nous entoure.
Les pré-requis sont donc que cette personne aie en elle les valeurs propres au
Bushido, à la Chevalerie (honnêteté, loyauté, gentillesse, générosité, bienveillance etc.).
Alors, par la pratique du Budo, du sport suivant l’esprit sportif, on peut considérer qu’elle
arrivera à réaliser « misogi » envers les autres mais également envers elle-même. C’est
également le sens du kata Harai no Tachi qui signifie « purification par le sabre ».
Plus le temps passe, plus les couches s’accumulent, pourtant, quel que soit la
quantité ou l’intensité du « kegare » accumulé il n’est jamais trop tard pour effectuer
« misogi » et redevenir « temporairement pur ».
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Au cours de mon scholarship, j’ai pu constater que ce « renouvellement perpétuel »
était présent dans tous les actes de la vie quotidienne comme dans la pratique du Budo. Ceci
afin de se purifier de l’intérieur et pouvoir activer, réactiver l’énergie qui nous habite et de la
laisser circuler en nous et à travers le monde extérieur, et lui faire éclore et ressortir le
meilleur de nous-même.
L’Empereur Meiji est l’une des figures les plus connues (si ce n’est la plus connue) du
Japon, j’ai eu l’occasion de découvrir un petit peu quel grand personnage était également sa
femme : l’Impératrice Shoken. Dévouée au bien-être de son peuple, et de l’être humain en
général, en termes de soins, de culture et d’éducation. Elle est selon moi un exemple de ce
que l’on peut accomplir lorsque l’on laisse l’énergie circuler et se renouveler pour parvenir à
se réaliser soi-même. De mon expérience, à la lumière de l’étude pendant le scholarship, la
pratique du Budo japonais dans le cadre du Shiseikan, pour moi, Française, associe et
réconcilie principes et pratique des valeurs morales traditionnelles, mettant en perspective
le quotidien et son origine, restaurant, à mon sens, une dimension spirituelle perdue.
Lors des jours passés au Meiji Jingu, j’ai tiré l’Omikuji suivant :
Shigeritaru ubara karatachi haraitemo
Fumubeki michi wa yukubekari
Cut, if need be, through thick briars,
Knots of brambles, tangled thorns,
For the path that’s yours to follow
Must be trodden to the end.
Empress Shoken
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Never turn aside from the road that your convictions tell you to follow, whatever
obstacles you must surmount on the way.
But true to yourself.
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Annexe 1 : vertus de la chevalerie
Loyauté
Le chevalier devait toujours être loyal envers ses compagnons d'armes. Que se soit pour
la chasse ou pour traquer un ennemi, le chevalier doit être présent au combat jusqu'à la
fin avec ses compagnons, prêt à les aider en tout temps avec vaillance.
Prouesse
Le chevalier devait être preux et posséder une grande vigueur musculaire. La force de
l'âme était aussi très importante afin de combattre les redoutables adversaires qu'il
rencontrerait lors de ses quêtes. Il devait les combattre pour le service de la justice et
non par vengeance personnelle.
Sagesse et
mesure
Le chevalier devait être sage et sensé afin d'empêcher la chevalerie de basculé dans la
sauvagerie et le désordre. Le chevalier devait avoir le contrôle sur sa colère, sa haine. Il
devait rester maître de lui-même en tout temps. Les échecs étaient donc de mise pour
le chevalier afin d'exercer l'agilité intellectuelle et la réflexion calme.
Largesse
et
courtoisie
Un noble chevalier devait partager autant de richesses qu'il possédait avec amis et
paysans sous son aile. Lorsqu'il se rendait à la cour, il devait faire preuve de courtoisie.
Il s'efforçait de se faire aimer par sa dame en étalant devant elle toutes ses prouesses. Il
devait aussi la servir fidèlement. La noblesse purifiait en quelque sorte l'âme du
chevalier qui dut occire pendant ses quêtes.
Justice
Le chevalier doit toujours choisir le droit chemin sans être encombré par des intérêts
personnels. La justice par l'épée peut être horrible alors l'humilité et la pitié doit
tempérer la justice du chevalier.
Défense
Un chevalier se doit de défendre son seigneur et ceux qui dépendent de lui. Il doit
toujours défendre sa nation, sa famille et ceux en qui il croit fermement et loyalement.
Courage
Un chevalier se doit de choisir le chemin le plus difficile et non le chemin guidé par ses
intérêts personnels. Il doit être prêt à faire des sacrifices. Il doit être à la recherche de
l'ultime vérité et de la justice adoucie par la pitié.
Foi
Un noble chevalier doit avoir foi en ses croyances et ses origines afin de garder l'espoir.
Humilité
Le chevalier ne doit pas se vanter de ses exploits, mais plutôt laisser les autres le faire
pour lui. Il doit raconter les exploits des autres avant les siennes afin de leur donner le
renom dont il mérite.
Franchise
Le chevalier devait parler le plus sincèrement possible.
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Annexe 2 : code moral de la chevalerie durant les Croisades
Du temps des Croisades le code de la chevalerie se résume en dix commandements (tout
comme le décalogue de l'Église), et a sûrement été le frein aux personnes qui, sans ce code, auraient
été sauvages et indisciplinées.
I
Tu croiras à tout ce qu'enseigne l'Église et observeras tous ses commandements.
Cette première règle de la chevalerie est la plus importante de toute. Si on n'était pas chrétien,
on ne pouvait devenir chevalier. Le chevalier devait croire en Dieu et avoir en lui plein
confiance.
II
Tu protégeras l'Église.
Cette règle est le cri d'armes du chevalier. Le chevalier devait servir et défendre l'Église
III
Tu auras le respect de toutes les faiblesses et tu t'en constitueras le défenseur.
Le chevalier devait défendre tous les faibles aussi bien les prêtres que les femmes et les
enfants.
IV
Tu aimeras le pays où tu es né.
Le chevalier devait aimé et protégé sa patrie.
V
Tu ne reculeras pas devant l'ennemi.
Le chevalier devait être une brave personne. Mieux valait être mort que d'être appelé couard
VI
Tu feras aux Infidèles une guerre sans trêve et sans merci.
Cette règle invitait les chevaliers à combattre et haïr les païens.
VII
Tu t'acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires à la loi de
Dieu.
Le seigneur devait protéger son vassal qui lui en échange, était fidèle à son seigneur. Le
chevalier devait aider son seigneur lorsqu'il avait besoin d'aide.
VIII
Tu ne mentiras point et sera fidèle à la parole donnée.
Le chevalier ne devait en aucun cas mentir et le respect de la parole donnée allait aussi avec la
franchise.
IX
Tu seras libéral et fera largesse à tous.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux.
X
Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.
Le chevalier devait se faire le défenseur du Bien et le combattant du Mal. Satan est l'ennemi du
chevalier.
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Annexe 3 : à propos de l’Impréatice Shoken (extrait de l’exposition sur son
œuvre - English only)
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Annexe 4 : à propos de la création du Meiji Jingu (English only)
The Story and Significance of the Creation of the Forest at Meiji Shrine
in the Middle of a Metropolis
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Annexe 5 : à propos de l’auteur (formulaire de présentation Japanese only)
A. Feneyrols
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