Théâtre évaluation - 4e – corrigé et commentaires complémentaires Depuis le début de l’étude de ce genre littéraire qu’est le THÉÂTRE, je vous entraine à maîtriser et à retenir un certain nombre de notions qui sont les objectifs de cette étude. Peu d’élèves n’ont rien retenu et peu ont « en dessous de la moyenne » : C’est POSITIF. Par contre, beaucoup d’entre vous, gâchent leur évaluation soit en s’exprimant confusément, soit en récitant tout sans sélectionner les bonnes données, soit enfin en se contentant de réponses incomplètes avec une quantité de fautes d’orthographe…, C’est sur cette clarté : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire nous viennent aisément ; » BOSSUET et cette correction d’expression qu’il pour les prochaines évaluations porter particulièrement vos efforts. Q1 Le MOT THÉÂTRE a deux sens : 1- Le nom théâtre désigne un lieu où se jouent des spectacles [notamment un lieu où des troupes de comédiens, sous la direction d’un metteur en scène, montent des pièces pour un public- des comédies ou des tragédies par exemple-] Ces lieux de spectacle servent également pour des concerts, des opéras ou des spectacles de danse. 2- Le nom théâtre désigne aussi un genre littéraire donc l’un des types de texte qu’un auteur qui veut s’exprimer peut choisir. Comme tous les genres littéraires, le théâtre a des caractéristiques et un vocabulaire spécifique. Q2 Le texte de théâtre ou pièce de théâtre est presqu’exclusivement constitué de dialogues, c’est- à- dire des paroles rapportées directement, telles qu’elles ont été prononcées. La mise en page d’un texte de théâtre est particulière : devant chaque prise de parole, appelée réplique figure le nom du personnage qui doit la prononcer. L’auteur d’un texte de théâtre l’écrit pour qu’il soit joué donc mis en scène, interprété par des acteurs : on dit monter une pièce. L’auteur prévoit, écrites en italique, des indications de mise en scène appelées didascalies. Q3Définitions : La double énonciation = Sur scène, des acteurs communiquent : c’est une première situation d’énonciation. Dans la salle de spectacle, le public est destinataire de l’énonciation sur scène : c’est une deuxième situation d’énonciation. C’est ce qu’on appelle la double énonciation. Lorsque vous avez dessiné le schéma [= représentation simplifiée d’une notion complexe ou représentation symbolique] que je vous avais donné sur votre cahier, il fallait le légender. Un aparté = quand sur scène l’un des personnages prononce une réplique « à part » des autres c’es un aparté. Cette réplique particulière est destinée au public ou à l’un des personnages sur scène et au public. Un monologue = On appelle monologue la réplique d’un personnage qui parle seul en scène. Exemples : monologue du Cid = Rodrigue, seul en scène réfléchit à la demande de vengeance de son père Don Diègue. Pour les élèves de 4e1 le monologue célèbre de l’Avare dit monologue du vol de la cassette. L’étymologie grecque de ce mot explique le sens de ce mot MONO = Un et LOGUE = discours. Q4 La liste des personnages est la première didascalie d’une pièce de théâtre. Une pièce de théâtre est divisée en actes qui sont eux-mêmes divisés en scènes. Chaque prise de parole s’appelle une réplique. Devant chaque réplique figure le nom du personnage qui doit la prononcer. Complément d’information : Le genre littéraire du théâtre est l’un des plus anciens de la littérature : il est né dans la Grèce antique, à ATHÉNES au Ve siècle avant J.C. avec des grands auteurs de tragédie SOPHOCLE, EURIPIDE et ESCHYLE. L’Antiquité romaine a continué cette tradition avec PLAUTE ET TÉRENCE : Par exemple la pièce de Molière « l’AVARE, s’inspire d’une pièce de PLAUTE l’Aulularia = la marmite. Le XVIIe siècle est surnommé siècle du théâtre, ce qui ne veut pas dire que tous les auteurs de ce siècle classique ont uniquement produit des pièces de théâtre mais ce qui signifie que ce genre littéraire domine. Louis XIII et Louis XIV aiment le théâtre. Trois auteurs de th&âtre se distinguent : Pierre CORNEILLE [1606-1684] dont nous lirons les extraits de la pièce du CID dans votre livre HATIER. Musée de la rue de la Pie à Rouen et Musée à Petit Couronne. Jean RACINE [ 1639-1699] et MOLIÈRE [1622-1673] [pseudonyme de Jean-Baptiste Poquelin]