3. Liaison ionique :
Dans le cas limite d’une liaison reliant deux atomes ayant une différence d’électronégativité très forte, l’atome le
plus électronégatif a totalement capté le doublet d’électrons de la liaison et les deux atomes sont devenus des ions.
La liaison n’est plus covalente mais ionique. Les ions portent des charges entières, qui sont des multiples de la
charge élémentaire e .
Ex. Dans les solides ioniques NaCl, CaCl2, Al2O3, les liaisons sont ioniques.
Remarque : même si les charges ne sont pas réparties symétriquement, globalement, le solide ionique reste
neutre.
III- Les solides ioniques
1- Structure
Un solide (ou cristal) ionique est constitué d’un empilement compact régulier de cations et d’anions, en nombres
tels que la neutralité électrique du cristal est assurée. Doc 6 p 155
2- Nom et formule
La formule d’un solide ionique (formule statistique) ressemble à celle d’une molécule :
- elle comporte le nombre minimal de cations et d’anions permettant la neutralité électrique,
- elle commence toujours par la formule du cation
Le nom du solide commence par celui de l’anion, suivi de celui du cation. On intercale le déterminant « de » entre
les deux. Ex. L’oxyde d’aluminium (alumine), constitué des ions oxyde O2- et d’ions aluminium Al3+, a pour
formule Al2O3.
Quelques formules à connaître :
a. Cohésion
La cohésion des solides ioniques est assurée par les interactions attractives entre un ion et ses plus proches
voisins de charge de signe opposé. Ces liaisons ioniques sont des forces de nature électrostatique respectant la
loi de Coulomb.
IV- Les solides moléculaires
1- Structure
Un solide moléculaire est un empilement régulier de molécules dans l’espace.
2- Cohésion
Les interactions qui assurent la cohésion des solides moléculaires sont de deux types :
a- Les Forces de Van der Waals :
Le nuage électronique d’une molécule est l’ensemble de tous les électrons périphériques des atomes constituant
cette molécule : les électrons des doublets liants et ceux des doublets non liants.
La cohésion entre molécules provient d’interactions électrostatiques entre les nuages électroniques, appelées
interactions de Van der Waals.