recherche de pointe, mais qu'ils découlent aussi largement d'entraves liées au
financement privé et public;
H. considérant que le potentiel d'exploitation des ressources marines pour développer des
sources d'énergie renouvelables durables pourrait contribuer de manière importante à la
stratégie de l'Union pour la sécurité énergétique en réduisant la dépendance des États
membres à l'égard des sources d'énergie non européennes;
I. considérant que le développement durable de l'économie bleue peut éperonner
vigoureusement la croissance et le développement économique, ainsi que la création
d'emplois, notamment pour les régions côtières, les régions ultrapériphériques et les
pays insulaires, tout en tenant compte des besoins et différences spécifiques et divers de
chaque aire géographique;
J. considérant qu'investir davantage dans la recherche et l'innovation associées aux mers et
aux océans peut s'avérer utile pour soutenir des objectifs de cohésion économique,
sociale et territoriale, tout en luttant contre les asymétries et les divergences croissantes
entre les États membres, et en renforçant la place de l'Union en tant qu'acteur mondial
dans le domaine de la politique maritime et de l'économie bleue (par exemple grâce aux
exportations de technologies environnementales), compte tenu de l'importance des
petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises familiales pour l'innovation et
l'emploi;
K. considérant que différents niveaux de compétence adéquats doivent être pris en
considération dans les activités liées à l'économie bleue, à savoir le niveau international,
le niveau européen et celui des États membres; que les priorités sectorielles pour le
développement de l'économie bleue peuvent différer d'un État membre à l'autre en
fonction, d'une part, des antécédents en matière de développement des secteurs
traditionnels ou établis et, d'autre part, des ressources existantes et du potentiel de
développement de secteurs émergents dans chaque État membre;
L. considérant que, pour tirer parti des possibilités offertes par l'innovation dans
l'économie bleue, il est nécessaire de disposer d'une main d'œuvre qualifiée, instruite et
suffisamment formée; considérant qu'il existe actuellement un déficit de qualifications
qui doit être résorbé;
M. considérant qu'il faut éviter d'appliquer aux mers et aux océans, sous prétexte d'exploiter
le potentiel de l'économie bleue, des formes non durables d'exploitation des ressources
et des modèles de croissance qui se sont avérés non viables, et que l'exploitation des
ressources des mers et océans doit tenir rigoureusement compte du besoin d'assurer la
bonne gestion et la préservation de ces mêmes ressources, de préserver les équilibres
associés aux écosystèmes marins et de rétablir ceux qui ont été détériorés, par exemple
en prenant des mesures innovantes pour lutter, dans le respect des ressources
disponibles, contre la pollution des mers, due notamment à une quantité toujours plus
importante de déchets plastiques, de plastiglomérats et de microparticules de plastique
en décomposition, ainsi qu'en recyclant les déchets sans porter atteinte aux ressources;
N. considérant qu'un grand nombre d'outils de gestion de l'environnement marin et côtier
sont étayés par la cartographie des fonds marins, dont la planification des études de
suivi au moyen de l'identification des zones susceptibles d'héberger un habitat
particulier ayant un intérêt ou la fourniture d'informations permettant de localiser et de