Envoyé par Laetitia.
Fiches de grammaire moderne.
L’adjectif numéral
Le déterminant numéral.
Les embrayeurs.
Les formes en ant.
L’apposition.
L’attribut.
Le gérondif.
Le mot relatif.
Les prépositions.
L’infinitif.
La mise en apostrophe.
On.
La périphrase verbale.
Pouvoir et devoir.
Les pronoms adverbiaux en et y.
Le pronom numéral.
Les pronoms clitiques.
Adjectif numéral
Définition : Les adjectifs numéraux sont constitués des seuls numéraux ordinaux (les
numéraux cardinaux se classent dans la catégorie des déterminants du nom ou dans celle des
pronoms).
Varient en genre et en nombre, certains seulement pouvant marquer l’opposition du genre ;
Morphologie :
1) les numéraux ordinaux héréditaires :
- ce sont les 4 premiers : prime, premier, second, tiers, quart (emploi restreint des deux
derniers.
- Premier et second varient en genre et en nombre.
2) les numéraux ordinaux de formation romane :
- Le suffixe –ième variable en nombre mais pas en genre s’ajoute au numéral cardinal :
deuxième, troisième.
- Si le numéral cardinal est un nom composé, le suffixe est sur le dernier chiffre.
3) formes parallèles :
- au numéral cardinal « un », correspond deux formes : premier et unième ; (2° que pour
les noms composés.)
- au numéral cardinal « deux », correspond deux formes : second et deuxième.(en
composition, seul 2° choix possible).
Nb : certains puristes spécifient que le mot second ne s’utilise que quand le groupe ne
compte pas plus de deux éléments.
4) formes archaïques :
- prime, tiers, tierce et quart, quarte : emploi dans des contextes restreints, ou alors
substantivés par un article.
- Termes religieux, escrime, musique.
- Expression :de prime abord, tiers payant, Tiers Etat.
Emploi des adjectifs numéraux :
1) propriétés syntaxiques :
- adjectifs entre le déterminant et le nom.
- Derrière le nom pour désigner le chapitre, le tome, l’édition.
- Compatibles avec des déterminants spécifiques et complémentaires
- Fonction d’épithète ou d’attribut.
2) valeur sémantique :
- Ils expriment le rang, la place occupée dans une série par un ou plusieurs éléments.
- Moins fréquents que les numéraux cardinaux qui les remplacent souvent pour
exprimer l’ordre dans une succession : Henri III, acte I, scène 1.
Déterminant numéral
Définition : les déterminants numéraux servent à quantifier par l’indication du nombre, en
chiffrant arithmétiquement la quantité des êtres auquel renvoie le nom. On les classe donc
dans la catégorie logico-sémantique des purs quantifiants.
Ils se composent des numéraux cardinaux, qui forment la suite infinie des nombre entier.
Nb : les numéraux ordinaux, ne fonctionne pas comme déterminants du nom, soit ils sont
adjectifs, soit substantifs et peuvent être alors suivis d’un complément du nom à valeur
partitive.
Morphologie :
1) formes simples :
- viennent du latin,
- = les 16 premiers nombres, les nombres indiquant les dizaines, cent et mille.
- Invariables, à l’exception de un qui varie en genre, et en nombre s’il change de
catégorie grammaticale.
2) formes composées :
- formes invariables, à l’exception de 20 et de 100.
- Invariables eux-mêmes pour préciser une situation donnée. (au km quatre-vingt).
- La composition des numéraux est fondée sur l’addition et la multiplication.
a) par coordination :
dans ce pas de tiret mais « et » : vingt et un , quatre-vingt-un.
b) par juxtaposition :
le trait d’union est la règle pour relier tous les termes des numéraux composés par
juxtaposition, inférieurs à cent : trois cent quarante-deux.
Emploi des déterminants numéraux :
1) propriétés syntaxiques :
- ils sont compatibles avec les déterminants spécifiques (à l’exception du déterminant
indéfini), et avec qq déterminants indéfinis. (les 3 autres enfants).
- Tjs immédiatement antéposés au nom, dont ils ne peuvent être séparé que par un
adjectif qualificatif.
- Peuvent à la différence des déterminants spécifiques, occuper la fonction d’attribut.
2) valeurs sémantiques :
- expriment la quantité précise et chiffrée arithmétiquement.
- La désignation peut être figurée : je lui est dit cent fois.
- Peuvent exprimer le rang lorsqu ‘il s’agit de marquer l’ordre des successions
(dynastie, jours, heure…) : la plupart postposés.
- Seule l’indication du jour ou de l’heure s’effectue par l’emploi du numéral cardinal
antéposé.
Les Embrayeurs
- Concept n’appartenant pas au voca de la grammaire traditionnelle.
- L’important = comprendre le phénomène d’embrayage énonciatif, de saisir ce qui
distingue les embrayeurs des signes linguistiques traditionnels.
I- L’embrayage énonciatif :
Caractéristiques des langues naturelles : repère les rapports à l’acte d’énonciation
même les rend possible. Ne peuvent référer au monde que s’ils réfèrent aussi à
eux-mêmes.
ex : dès qu’un énoncé est assertif, dit qqch de vrai ou de faux, les
énoncés ont une marque de temps ou de personne.
D’où implique un repérage par rapport à une situation d’énonciation.
- 1e personne => sujet de l’énoncé = énonciatieur ;
- présent => l’état de ch évoqué par l ‘énoncé est valide au moment où il est énoncé.
Notion d’embrayage < Jakobson : pour parler, il faut convertir le système de la
langue en discours.
Dans la langue, il existe des unités qui permettent cette conversation : cf les
personnes et les déictiques (spatio-temporels)
II- Les personnes :
Travaux de Benveniste : oppositions des personnes, je, tu qui sont des embrayeurs
à la non-personne, caractérisée morphologiquement comme 3e personne qui n’est
pas un embrayeur.
Duo je/tu indissociable = interlocuteurs ou coénonciateurs.
En revanche, la non-personne réfère à des êtres qui n’appartiennent pas à la sphère
de la personne linguistiques, qui n’entrent pas dans l’échange.
Différence entre personne et non-personne :
- je /tu n’ont pas de substitut pronominaux (me/te = variante casuelle), alors que
les GN de 3e personne peuvent être pronominalisés.
- Je et tu = êtres parlants (ou posés comme tels) (alors que non-personne = toute
sorte de référent)
- Je et tu n’ont pas de vrais pluriels : nous, vous = personne amplifiées (alors que
« des chevaux » dénote simplement la pluralité des éléments.)
- Les personnes sont nécessairement définies et en contact dans la situation de
communication, alors que la non-personne peut être absente et désigner des
propriétés.
Autres unités linguistiques ayant un statut d’embrayeur, total ou partiel :
- les déterminants possessifs (= variante morphologique de je et tu ) mon / ton.
- Le mien / le tien = associe la pronominalisation à un embrayeur de personne (le
mien = le X de moi ).
- Statut singulier de « on » : participe à la catégorie de personne sans s’y laisser
enfermer.
III- Les déictiques spatiaux :
Pour référer à un lieu : divers type de repérage.
- absolu : « A Paris »
- relatif : on fixe un lieu à partir d’un autre (« non loin de Paris »)
- déictique : le repérage se fait par rapport à la situation d’énonciation ‘ »ici »).
2 grands ensembles : démonstratifs et éléments adverbiaux
- pronoms (ça, ceci) - fonction complément circonstanciel
- déterminants (ce, cet, ce-là) .simple : ici
- présentatifs (voilà) .complexe : (en bas, à gauche..)
(s’oppose dans des micro-axes
sémantiques, loin/près, haut/bas..)
=>susceptibles d’un emploi déictique
situationnel, ou d’un emploi déictique
anaphorique.
IV- Les déictiques temporels :
Essentiels = marque de temps attachées au verbe (présent, passé, futur).
- le présent = le pivot du système, coïncide avec le repère principal, le moment
d’énonciation.
- cependant, tous les paradigmes de la conjugaison n’ont pas une valeur temporelle.
le passé simple est différent du passé, mais l’absence de relation avec la
situation d’énonciation.
- de même, tous les emplois d’un temps n’ont pas de valeur déictique : cf le proverbe et le
présent.
Autres embrayeurs temporels :
- GP (depuis 2 jours), GN (la nuit dernière), les adverbes (aujourd’hui, récemment) =
fonction de complément circonstanciel.
Ne pas confondre déictique avec indicateur temporel relatif.
- déictique : rapport à l’énonciation (hier, dans deux jours)
- relatif : rapport à l’énoncé (la veille, 2 jours plus tard.)
2 ensembles de déictiques :
- le temps comme ponctuel (< A quel moment ?) -> hier, en ce moment, l’an dernier.
- Le temps = duratif (depuis combien de temps ?) depuis un mois, voilà une semaine.
+ distinction entre durée ouverte et durée fermée.
Formes en ant
On sélectionne un rôle syntaxique et non étymologique (comme auparavant, débutant…)
adjectifs verbaux, participe présent, participiales, gérondifs.
syntaxe.
Comme l’infinitif, s’inscrivent dans la problématique des « modes non personnels du
verbe », qui croise celle des phrases à verbe et à temps non-fini ou à sujet nul.
I- adjectifs verbaux :
différent de la catégorie homonyme latine.
C’est une classe lexicale : celle des adjectifs dérivés de la forme participe présent
du verbe.
Parfois différence d’orthographe : cf « fatigant » (adj), « fatiguant » (verbe).
« convergent » (adj), « convergeant » (verbe).
Propriété syntaxique :
- n’étant plus verbe, n’ont pas de complément requis par le verbe. [« les
livres plaisant à tous » = complément => participe ;]
- en étant qu’adjectif => accord.
=> peut avoir un degré.
peut avoir un degré.
Peut être épithète, attribut, apposé.
! cas de pseudo-adj : possibilités plus limitées, cf « correspondant ».
II- le participe présent :
2 manières de considérer le participe présent.
- adjectivation du verbe (point de vue dominant la grammaire traditionnelle).
- OU une phrase dont le sujet serait phonétiquement nul et occuperait une
fonction de groupe adjectival. (préférence de Maingueneau.)
Même problématique qu l’infinitif : s’agit-il d’une phrase ou d’un groupe
nominalisé.
Similitude entre participe présent et infinitif :
- ne forme pas de phrase indépendante avec un sujet exprimé (* Paul
dormant / dormir.)
- ne varie pas en temps ni en personne mais ont une forme composée.
- Sont passivables et niables.
- Différence = infinitif : fonction GN ; participe présent : fonction GA,
épithète restrictive ou non restrictive ou apposition.
Si infinitif et participe = phrase à sujet phonétiquement nul => interprétation de ce
sujet s’opère en cherchant un antécédent dans la phrase principale.
on a refusé les hommes [( ) cherchant un visa]
III- la participiale :
= phrase à participe et à sujet exprimé qui joue un rôle de circonstanciel.
Mobiles dans la phrase elles en sont détachées.
P. voulant partir, M. a dû s’arrêter.
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