Note sur ce travail
Les hadiths sont des propos attribués à Mahomet, ou parfois à des observateurs contemporains, qui
renseignent sur sa doctrine, sa vie publique comme privée et concernent des sujets d’une très grande
variété. Ils se comptent par dizaines de milliers et sont habituellement distingués selon leur degré de
fiabilité pour laquelle l’identification de la chaîne de transmetteurs oraux est décisive. La sélection de
hadiths proposée ici a été effectuée parmi ceux considérés comme les plus fiables et propose un
portrait édifiant des débuts de l’islam qui oscille entre obscurantisme et barbarie. Les compilations de
hadiths de Bukhari, Muslim, Dawud et Malik, qui en comportent près de 20 000 et dont ceux-ci sont
issus, peuvent être consultés, dans leur traduction en anglais, sur le site de l’Association des Étudiants
Musulmans de l’Université de Californie du Sud :
http://www.usc.edu/dept/MSA/fundamentals/hadithsunnah/
Que des propos stupides et barbares aient servi de fondement à une nouvelle religion n’est pas une
information propre à l’islam. Les religions de tous les peuples en ont souvent proférés de semblables à
une période de leur histoire. Cependant, la spécificité de l’islam réside dans sa persistance, aujourd’hui,
à ne pas considérer comme périmés certains textes anciens et à refuser leur confrontation avec les
valeurs humanistes et les droits humains qui sont, eux, universels. Actuellement, dans de nombreuses
dictatures musulmanes comme l’Arabie Saoudite et l’Iran, la barbarie décide du quotidien : on
condamne, emprisonne, lapide, pend et décapite en vertu de principes édictés il y a 1400 ans entre
Médine et La Mecque. Actuellement, dans de nombreuses démocraties où pourtant l’islam ne règne pas
en maître, l’obscurantisme musulman continue à insulter l’intelligence : détermination archaïque du
début du ramadan, rejet du darwinisme, invocation de la biologie pour justifier l’infériorité de la
femme. Obscurantisme, abrutissement, brutalité et hypocrisie gouvernent les dictatures musulmanes.
Un élément déterminant de cette arriération moderne, une régression qu’on ne saurait qualifier de
positive, réside dans la vénération, au 21e siècle, de hadiths qui sont autant de témoins d’une pensée
primitive. À ce douloureux constat, les quelques "savants de l’islam" en proie à des scrupules peinent à
afficher une unité cohérente : certains optent pour la contextualisation de la violence, d’autres pour
l’interprétation métaphorique de l’imbécillité ou, de façon plus radicale, pour la fausseté de certains
hadiths... Pourtant, alléger son boulet ne supprime pas l’entrave. Tout, en fait, repose sur la vénération
de Mahomet, adoration de sa personne physique comme du moindre de ses faits et gestes. Les hadiths
forment, encore aujourd’hui, la base de la sagesse populaire musulmane où le Prophète demeure le
"beau modèle". Tant de soumission et d’idolâtrie verrouille alors tout questionnement du texte.
Ce travail, unique en langue française, dévoile désormais un pan essentiel de la fondation de l’islam. Il
a été effectué par des historiens en poste dans des universités françaises. Pour toute référence, merci
d’indiquer la source :
http://www.atheisme.org