Dr Emil Salim (Indonésie, Président de la Commission consultative du Président
d’Indonésie, ancien Ministre d’État à la Population et à l’Environnement).
« Le Prix MIDORI, établi à l’occasion du sommet d’Aichi Nagoya et en conjonction avec
l’Année internationale de la Biodiversité, est présenté à des personnes qui ont fait la preuve que
la protection de la biodiversité est bonne pour les affaires et qu’appuyer l’ordre du jour de la
biodiversité est une importante responsabilité de génération– voilà tout l’objet du Prix
MIDORI », a déclaré Ahmed Djoghlaf, Secrétaire exécutif de la Convention sur la Diversité
biologique.
Sur la base de l’établissement du Prix MIDORI pour la Biodiversité, la Fondation AEON pour
l’Environnement et le Secrétariat de la Convention sur la Diversité biologique ont conclu un
accord le 26 octobre en vertu duquel ils s’entendent pour coopérer aux niveaux intérieur et
international pour la conservation de la biodiversité. Cette coopération comprend:
L’application de programmes liés à la biodiversité, tels que l’éducation de la jeunesse, les
activités de relations publiques et la plantation d’arbres.
La promotion du Prix MIDORI pour la Biodiversité.
Note à l’attention des réviseurs
La Fondation AEON pour l’Environnement
Fondée en 1991 dans le but de développer ses propres activités de conservation et de soutenir le travail
d’autres groupes environnementaux, la Fondation AEON pour l’Environnement vise à mettre en œuvre,
aider et soutenir de différentes manières tout travail destiné à assurer la conservation de l’environnement
dans les pays en voie de développement, en particulier dans les secteurs de plantation d’arbres et
de reboisement, et de prendre les mesures qui s’imposent afin de remplir les autres buts de la
Fondation.
La Convention sur la diversité biologique (CDB)
Ouverte pour signature au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 en entrée en vigueur en
décembre 1993, la Convention sur la diversité biologique est le traité international pour la conservation de
la biodiversité, l’usage durable des composantes de la biodiversité et le partage équitable des bénéfices
dérivés de l’usage des ressources génétiques. Avec 193 Parties, la Convention compte sur la participation
quasi universelle des pays du monde. La Convention cherche à faire face à toutes les menaces à la
biodiversité et aux services d’écosystème, y compris les menaces provenant du changement climatique, au
moyen d’évaluations scientifiques, du développement d’outils, d’incitatifs et de processus, du transfert de
technologies et de bonnes pratiques et de la pleine et active implication des parties prenantes pertinentes, y
compris les communautés indigènes et locales, la jeunesse, les ONG, les femmes et le monde des affaires.
Le Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques, un traité supplémentaire à la
Convention, cherche à protéger la diversité biologique des risques potentiels posés par les organismes
vivants modifiés résultant de la biotechnologie moderne. À ce jour, 159 pays et l’Union européenne ont
ratifié le Protocole. Le Secrétariat de la Convention et son Protocole de Carthagène ont leur siège à
Montréal.
Pour davantage de renseignements, visitez www.cbd.int