-Le plexus surréno rénale : autour de l’origine des artères rénales il y a des ganglions aortico-
rénaux qui vont participer au plexus mésentérique supérieur mais qui vont donner une
innervation végétative pour les reins, les vaisseaux et un contingent nerveux qui atteint la base
de chacune des glandes surrénales.
Ces filets nerveux sont nombreux, fermes rigides et participent à la fixation de chacune des
glandes surrénales : c’est un des moyens de contention des glandes surrénales dans leur loge.
Le plexus rénale est essentiellement alimenté comme élément afférent par le nerf petit
splanchnique et splanchnique inférieur.
Vascularisation artérielle sur un schéma de face.
Elle est moins importante et plus fine que les veines.
Il y a 3 artères surrénales ou surrénaliennes supérieur, moyenne et inférieure.
-Il y a les artères surrénales supérieures qui sont des branches de l’artère diaphragmatique
inférieure qui naît de l’aorte abdominale juste au dessous du ligament arqué du diaphragme,
cette artère diaphragmatique parcourt la face caudale des coupoles et donne quelques filets
pour le pole supérieur de chacune des surrénales.
-Les artères surrénaliennes moyennes naissent directement de l’aorte et vont sur la face
ventrale de la glande.
-Les artères surrénaliennes inférieures sont des collatérales des artères rénales, collatérales
qui ont un trajet récurrent vers le haut et qui se termine sur la face ventrale ou la base.
Ces artères sont là à titre nutritif.
Dans la partie inférieur du schéma on retrouve les artères gonadiques au dessous de l’artère
mésentérique supérieur, artères gonadiques qui sont la lombo ovarienne chez la femme,
l’artère spermatique chez l’homme. En bas il y a l’artère mésentérique inférieur.
Synthèse topographique sur une coupe transversale qui passe par T12
Seule les structures dorsales sont ici représentés. Il y a la vertèbre T12 au centre et en arrière,
vertèbre T12 qui est accompagné par les piliers droit et gauche du diaphragme, piliers qui
entourent l’aorte abdominale d’où naît le tronc cœliaque. En dehors du pilier droit il y a la
veine cave inférieur et juste en avant de celle ci la veine porte avec comme satellite la veine
hépatique. La glande hépatique recouvre ventralement toutes ces structures avec la forme de
son parenchyme qui s’adapte aux reliefs des vaisseaux et des structures environnantes comme
le rein. Dans le rétropéritoine en arrière du péritoine pariétal il y a cette lame conjonctive : ce
fascia pariétal qui double toutes les parois de l’abdomen. Ce fascia pariétalis en arrivant à
proximité du rein se dédouble pour former un fascia pré rénal et un fascia rétro rénal avec
entre les deux la loge rénale qui contient la graisse péri rénale. Ces deux feuillets pré et rétro
rénal se poursuivent jusqu’aux gros vaisseaux, jusqu’à la veine cave mais sur leurs trajets ils
forment, individualisent la loge surrénale qui est indépendante avec en particulier une cloison
inter surréno rénale. La loge surrénale proprement dite est occupé par du tissu graisseux.
Ventralement, atteignant pratiquement la loge surrénalienne on a un repli de péritoine entre
péritoine viscérale qui recouvre le foie, péritoine pariétal qui recouvre le fascia pariétal, c’est
une ligne de réflexion qui est la fossette de Morisson/ c’est le cul de sac inter hépato rénale.
A gauche le rein gauche est pris dans le plan de coupe, la glande surrénale est médiale et
ventrale et le rein est recouvert en partie seulement (et un peu la surrénale) par le pancréas. La
rate est plus à distance et ventralement on a la poche rétrogastrique : sa partie latérale et
supérieur ici et la face dorsale de l’estomac.
Tout à fait en arrière, arrivant au contact du rein et au delà du muscle diaphragme c’est la
plèvre qui descend jusqu’à cette hauteur : c’est le cul de sac pleural postéro inférieur qui
recouvre la face dorsale du rein.