Synergie pour les addictions (ici alimentaires) si besoin, Danielle

Fiche Santé digestive globale
Les causes sont diverses mais l’origine est souvent « le mauvais stress ». La
nervosité intérieure fait souvent que l’on mange mal et/ou trop vite. Les
aliments insuffisamment mastiqués, les féculents insuffisamment salivés,
demandent un travail plus important à l’estomac et au foie. Auquel s’ajoute le
fait que le stress intérieur comprime l’estomac, le foie, le pancréas, les
intestins, agresse les tissus et les muqueuses.
Le système digestif est le réceptacle de nos émotions, de nos frustrations, de
nos sentiments de colère, de révolte. L’estomac est en première ligne pour
subir les agressions du système nerveux.
Une fois le « terrain » déséquilibré, les bactéries comme hélicobacter, l’excès
d’acide, un médicament, un vaccin, additifs, pesticides… peuvent plus
facilement agresser et détériorer les muqueuses
1. L’alimentation adaptée à nos capacités ou nos compétences digestives
La méconnaissance ou le non-respect de notre physiologie conduit à la «
dysbiose intestinale ». Celle-ci est un état de dysfonctionnement total de la
capacité d’assimilation et d’élimination de notre intestin. Dans le grêle s’opère
un tri sélectif des nutriments en adéquation avec l’activité anticipée. Un
intestin d’informaticien assis toute la journée ne sélectionne pas les mêmes
nutriments qu’un intestin de sportif de haut niveau. Ils n’éliminent pas non plus
les même choses.
2. La présence de bactéries symbiotiques et de neurotransmetteurs dans
l’intestin.
Notre intestin abrite 10 fois plus de bactéries que nous n’avons de cellules dans
le corps. Celles-ci vont permettre une véritable émulsion et micronisation de
tous les nutriments apportés par le bol alimentaire et préparer le « repas » de
nos cellules.
On sait également qu’il y a plus de 200 espèces de bactéries, qu’elles sont
indispensables à la maturation de notre système immunitaire et qu’elles
interagissent avec notre cerveau ; les bactéries résidentes intestinales peuvent
produire des substances actives sur le cerveau. Notre tube digestif contient 200
millions de neurones. Il produit au moins 20 neurotransmetteurs, les mêmes
que ceux du cerveau. Il recèle 70 à 80% de nos cellules immunitaires et assure
ainsi l’essentiel de nos défenses immunitaires.
Les traitements antibiotiques et chimiques provoquent un déficit des bactéries
bénéfiques et activent la présence de bactéries pathogènes, comme Candida
albicans.
3. Les compétences de nos émonctoires
Notre corps est une vaste entreprise complexe de fabrication et de nettoyage
exceptionnellement performante grâce à nos 5 émonctoires (6 chez la femme) :
Foie-Rein-Poumon-Gros intestin- peau et règles permettent à notre corps de
garder son homéostasie, c’est à dire tous ses paramètres stables (PH, sucre
sanguin, cholestérol …) L’incapacité physiologique à digérer certains types
d’aliments et/ou la fatigue des émonctoires vont générer des quantités de
déchets circulant dans le sang, la lymphe ou se déposant dans les tissus, les
articulations … . Les innombrables toxines et toxiques, bactéries pathogènes
que des intestins poreux laissent passer infestent alors notre système digestif
nous intoxiquant en permanence et créant un état d’empoisonnement
chronique des tissus et du sang. Ces déchets peuvent être des acides ; en ce cas
le corps les neutralise grâce à ses minéraux. Par exemple la consommation de
laitages ou de viande de porc génère des déchets de type acide sulfurique qui
sont neutralisés par notre minéral le plus puissant : le calcium. Il y a alors un
déchet neutre, le calcium sulfurique, qui doit être éliminé. Le sucre blanc est la
substance la plus acidifiante et déminéralisante pour l’organisme, il brûle la
flore intestinale et force le corps à précipiter ses minéraux.
Ces déchets peuvent être de type « colles » (lorsque on surconsomme des
céréales par exemple) et vont venir engluer (GLUten) notre intestin, notre
lymphe, notre peau, nos 5 organes des sens, notre cuir chevelu
Si tous les émonctoires sont surchargés, ces déchets sont temporairement
stockés dans les articulations, dans les « poches » du corps : utérus, poumon,
sinus, gorge… , ils peuvent provoquer un état inflammatoire chronique et une
perturbation du système immunitaire qui les prend pour des corps étrangers.
Ils peuvent forcer le corps également à les diluer dans l’eau et nous faisons
alors de l’œdème. Le lien avec les maladies auto-immunes apparaît comme une
évidence dans une approche globale de la santé. Les gros sont souvent des
corps qui n’éliminent plus et enrobent dans la graisse ou diluent leurs déchets
dans l’eau ; les maigres sont souvent des terrains déminéralisés par hyper-
acidification.
4. La présence et le renouvellement des entérocytes
La muqueuse intestinale ne doit laisser passer que les nutriments nécessaires
dans le réseau de micro capillaires qui se trouve derrière la trame intestinale.
Les entérocytes ont une durée de vie courte et doivent être renouvelées en
quelques jours. La déficience de nutriments adaptés, la dysbiose, les
agressions par les produits chimiques et l ‘inflammation chronique vont
provoquer lentement mais sûrement l’atrophie de la muqueuse intestinale via
ses entérocytes et son hyperperméabilité. C’est elle qui conduit aux
conséquences graves sur la santé générale.
L’atrophie intestinale
On peut suspecter un défaut de perméabilité intestinale dans plusieurs
contextes : souffrance du tube digestif (gaz intestinaux-ballonnements-
douleurs-inconfort-diarrhée ou constipation chronique).
Les gaz présents dans l’intestin sont de 3 types :
1) H2, hydrogène, principalement dans le colon droit et issu de la digestion des
végétaux. Il donne des gaz inodores et sont toujours plus ou moins présents.
2) H2S, Hydrogène sulfuré dans le colon transverse ; il y a mal assimilation du
soufre et les gaz sont malodorants et bruyants.
3) CH4, le méthane issu de la mal- digestion des protéines dans le colon
gauche. Ils sont malodorants et sans bruit et dénote d’une flore pathogène
avancée. Difficultés d’assimilation des minéraux et vitamines malgré des
supplémentations. Maladies auto-immunes. Maladies inflammatoires
chroniques de l’intestin (MICI) : Crohn, … maladies pulmonaires chroniques ou
récurrentes : asthme, bronchite chronique, etc.
PRENDRE SOIN DE SON INTESTIN
1) L’ALIMENTATION
1. Une cuisine à partir de produits frais de qualité, beaucoup de crudités
2. prendre ses repas dans le calme avec une mastication aussi complète que
possible.
3. Supprimer (ou réduire fortement) les produits laitiers et les céréales
glutineuses et amidonnées, ou tout autre aliment sujet à une intolérance
individuelle. Préférer en quantité raisonnable les céréales (ou simili céréales)
sans gluten : millet, fonio, quinoa, sarrasin, riz complet
4. Préparer les aliments sans les détruire : pas de micro-onde, cuisson dans le
plastique, à haute pression rendent nos aliments morts et impropres à nous
nourrir.
5. Manger quotidiennement des aliments riches en enzymes et en lacto-
ferments comme la choucroute crue et autres légumes lactofermentés maison,
le miso, le kéfir de fruit, le rejuvelac, le kombucha, les prunes Umeboshi, le
tempeh, les crudités marinés quelques heures dans le citron ou pressé avec un
peu de sel pour les attendrir, les graines germées, les algues de mer (un peu), le
pollen frais …
6. 80 % de fruits et légumes frais à chaque repas sous forme de jus, de
smoothies ou en marinades, crudités, ou cuisson al dente et douce
7. Diminuer la part de viande et charcuterie (ou supprimer, au moins au départ)
qui génèrent beaucoup de déchets toxiques. On peut aussi manger de petits
poissons gras : maquereau-sardines-hareng- truite…… éviter les gros poissons
de fin de chaine, thon et saumon, pleins de métaux lourds et toxiques de nos
jours.
8. Privilégier les protéines végétales : oléagineux graines germées graine ou
farine de chanvre (40 % de protéines complètes) graines de chia quinoa la
spiruline les champignons les légumes sauvages les lentilles germées ( et
non cuites)….
9. L’alimentation vivante (sans cuisson) est une alimentation riche en saveurs,
haute en couleur et en accord parfait avec notre physiologie.
10. Éviter les aliments pro-inflammatoire : le sucre blanc les laitages la
viande rouge la caféine le gluten les farines blanches les boissons et
préparations industrielles
11. Consommer régulièrement les meilleurs aliments anti-inflammatoires :
l’avocat – l’ail le gingembre frais le curcuma frais la betterave l’asperge
les aliments riches en oméga 3 : huile de chanvre, huile de noix, huile de
cameline et surtout des purées d’oléagineux noisette - amande cajou-
sésame. Ainsi que raisonnablement huile de coco et purée de cacahuète.
2) LA PHYTOTHÉRAPIE : utiliser toutes ces solutions pour les symptômes, sur
un court terme en attendant une amélioration de la cause, par un
changement alimentaire.
Le Psyllium blond au secours de l’intestin.
La richesse exceptionnelle du psyllium blond en fibres lui permet de restaurer
un fonctionnement normal du côlon.
Il améliore le péristaltisme.
Il régularise la fréquence et la qualité de selles.
Il apporte les bactéries bienfaitrices à la flore intestinale.
Le psyllium contient 15 fois plus de fibres que le son d’avoine. Il apporte les
fibres végétales dont notre alimentation est déficiente.
Il est sans gluten et sans lactose.
Il est riche en mucilages végétaux, principe actif du psyllium, qui se trouve
dans le tégument de l’enveloppe.
« Les mucilages sont des fibres qui gonflent au contact de l’eau et ont des
propriétés épaississantes, adhésives et adoucissantes. Les mucilages du
psyllium contiennent 70% de fibres solubles qui se transforment en une masse
douce et gélatineuse qui va agir comme une éponge, entraînant avec elle les
substances toxiques. »
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