
1) Soupe primitive. 
« bouillon » de matière organique, riche en sels et en sucres dissous. À la base, notre atmosphère 
primitive  contenait  de  l’H2,  du  méthane  CH4,  de  l’ammoniac  (NH3)  et  de  la  vapeur  d’eau.  Ce 
mélange,  bombardé  par  le  rayonnement  énergétique  provenant  du  soleil,  des  volcans  et  des 
éclairs a donné naissance à une grande quantité de matière organique qui ne se décompose pas 
car il n’y a pas d’oxygène.  
 
2) Expérience S. Miller. 
Schéma voir p.15 (Évolution) 
Grâce  à  son  expérience,  il  a  synthétisé  de  nombreuses  composés  organiques  dont  des  acides 
aminés. Ceci constitue la preuve que des composés organiques de première importance peuvent se 
former dans des conditions prébiologiques. Il confirme donc ainsi la thèse d’Oparin.  
 
3) Les premières molécules organiques : subsistent et se complexifient.  
a) Les molécules organiques simples à la base vont s’agglutiner dans des crevasses, à l’abri des 
UV du soleil.  
b) Étant donné qu’il n’y a pas d’O2, dans l’atmosphère, les composés ne pourrissent pas.   
c) Il n’y a pas d’être vivant capable de détruire les matières organiques. Si les molécules se sont 
complexifiées,  c’est  dans  l’ordre  naturel  des  choses.  Il  y  avait  aussi  certaines  molécules  qui 
pouvaient jouer le rôle de catalyseur de formation.  
 
4) Premier mécanisme des microgouttes pour produire de l’énergie.  
La fermentation :  C6 H12 O6 → 2  C O2 + 2  C2 H3 OH 
Car celle-ci s’effectue en-dehors de tout organisme vivant dans une simple solution contenant tous 
les  enzymes  qui  catalysent  les  étapes  successives  de  la  dégradation  de  la  molécule  de  glucose. 
Cette réaction a donc bien pu se produire avant la vie, dans les microgouttes hétérotrophes des 
anciens océans. De plus, elle peut avoir lieu en l’absence d’oxygène.  
 
5) Importance de la photosynthèse. 
6  CO2 + 6  H2O → C6 H12 O6 + 6O2 
      lumière 
Étant donnée la diminution des réserves énergétiques et la lenteur de la synthèse organique pour 
équilibrer l’épuisement rapide de celles-ci, des organismes capables, pour survivre, de fabriquer 
leurs propres aliments à partir d’éléments simples du milieu de l’énergie solaire. Il y a création de 
la  photosynthèse  (qui  utilise  le  CO2,  déchet  de  la  fermentation)  et  donc  apparition  d’oxygène. 
Cette  apparition  d’O2  fait  elle-même  apparaître  une  couche  d’ozone.  On  assiste  à  un  passage 
d’une atmosphère réductrice ( bcp d’H)  à une atmosphère oxydante. Les UV ne passent plus, ce 
qui marque la fin de la synthèse non-biologique de la matière organique.  
Le processus de fermentation « rajeunit » grâce à la respiration qui va permettre de tirer bcp plus 
d’énergie du glucose en brûlant plus.  
Respiration :  C6 H12 O6 + O2 → 6 C O2 + 6 H20 + énergie.  
 
6) Méthode de datation au carbone 14. 
Cette méthode permet de préciser l’age des fossiles formés durant les 70 000 dernières années. On 
sait  que  dans  les  organismes  vivants,  il  se  trouve  un  atome  de  carbone-14  pour  un  trillion  d’ 
atomes de carbone-12. Tout isotope radioactif émet spontanément et à un rythme constant, des 
radiations quand ses atomes se transforment en atomes plus stables. On appelle période de demi-
vie d’un élément radioactif, le temps nécessaire à la transformation de la moitié de sa masse en 
une forme stable. La demi-vie du carbone-14 est de 5568 ans.  
Tout  organisme  assimile  au  cours  de  sa  vie  des  composés  contenant  du  carbone.  À  sa  mort 
toutefois, cette incorporation s’arrête. Dès lors, un fragment d’os contenant p.ex. une quantité de 
carbone-14  égale  à  la  moitié  de  la  quantité  observée  dans  un  os  d’un  organisme  vivant 
actuellement est donc âge de 5568 ans. 
 
7) Fossiles stratigraphiques. 
On  appelle  « fossiles  stratigraphiques »    ceux  qui  permettent  de  déterminer  l’age  de  certaines 
couches et d’en établir des corrélations entre des terrains parfois très éloignés les uns des autres.