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CULTURE ET SOCIETE
2 origines : gréco latine (philosophie, droit, valeurs) et judéo chrétienne (référence
spirituelle) ; 19e s : notion de « primitif » (science évolutionniste)
Jusqu’au 14e siècle, la culture est une métaphore. C’est la culture de la terre : un homme
cultivé. Au 18e s., la culture est intégrée à l’état de nature. (Dichotomie) On oppose la culture
et la civilisation (fin 18e, début 19e s.). La France était le pays le plus cultivé. Un homme
cultivé parlait le français. TYLOR donne la définition de la culture :
- la culture, c’est tous les comportements acquis par l’apprentissage
- la culture n’est pas un comportement instinctif, c’est acquis par transmission
- la culture, c’est toutes les productions de l’homme en vue de s’adapter à son
environnement.
L’animal agit de façon instinctive mais l’homme s’est débarrassé de son animalité. La
culture, c’est toutes les représentations de la société.
COMMENT LA CULTURE OCCIDENTALE S’EST-ELLE DEVELOPPEE ?
A l’Antiquité, l’humanité se réduisait à l’homme méditerranéen. Chaque groupe se
pense comme le centre de l’humanité. L’homme de la cité était un homme majeur qui pouvait
parler «politique » (polis). Les femmes étaient exclues de la cité. Elles servaient juste à
enfanter. L’esclave n’avait pas le droit de parole, l’étranger, celui qui vit loin de la cité aussi
et le barbare ne parle pas. L’étranger qui est proche de la ville a un nom, celui qui vit dans la
ville est dit le métèque. On se définit par son origine. Les romains à la différence des Grecs,
vont développer le métissage et la notion de citoyenneté à tout l’empire. On est Romain car on
acquis la culture romaine. On a une pluralité de divinités. Rome intègre tous les dieux de la
méditerranée. Le mythe renvoie à une conscience collective d’appartenance au même groupe.
Le mythe d’origine permet de distinguer un temps mythique à un temps présent. Le mythe a
pour but d’asseoir l’identité d’un groupe et de l’inscrire dans l’histoire. J. P. VERNENT Entre
mythe et politique : « chaque forme de représentation mythique pour la divinité figurait une
façon particulière de se manifester aux humains ».Le mythe est ce qui est caractéristique du
monde entier. C’est ce qui caractérise les sociétés dites archaïques. Le mythe, c’est un état
d’esprit particulier qui permet de se représenter son propre environnement et d’agir dessus.
Les mythes que nous connaissons sont des mythes écrits. Le temps mythique n’est pas un
temps mesuré. Il est hors du temps mesurable, hors du temps historique. Il sert à la
structuration du groupe et permet l’intégration des normes et valeurs et des contraintes. Les
mythes dans les écrits ne sont pas fixes. Le mythe chez PLATON est pris comme une
parabole pour argumenter une idée. Il devient une allégorie qui permet la spéculation et
l’argumentation symbolique. Le mythe exprime le réel tel que le groupe se le représente. La
représentation mythique s’accompagne toujours du rituel, qui est la mise en pratique du
mythe. Le rite va se répéter, va faire revivre le mythe. Certains rituels relèvent du folklore.
Ainsi, se pose l’unité de l’homme. Dans le Judaïsme, il y a une distinction, un lien universel
(dieu universel) avec le groupe : lignée ABRAHAM, lignée JACOB. La spiritualité est le
rapport de l’individu à sa foi. La religion concerne le groupe.
L’homme du Moyen-Âge va calquer son comportement sur la doctrine religieuse. Le
monde du Moyen-Âge est un monde merveilleux la fable va être explicative, d’une réalité
vérifiable. A partir du 11e s, on assiste à une défensive du monde chrétien. 13e s : découverte
de la boussole (donc on ne se perd plus) et invention du gouvernail (permettant de naviguer en
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haute mer). Ces inventions technologiques, avec la fermeture des routes des épices, amènent
les croisades.
L’Occident émerge avec la découverte du nouveau monde en 1492 avec C. COLOMB.
C’est le choc de la rencontre avec l’homme sauvage (L’Indien). A partir du 16e s, on voit se
réaliser une exploration d’espace inconnu qui va produire toute une floraison sauvage
(préjugés) sur les humanités découvertes. « L’être sauvage était un être non programmé »
LEVI STRAUSS. Vision mono génique : c’est une vision unique, tous les hommes
descendent d’Adam et Eve. Les conquistadores et les missionnaires, en recherchant de l’or (la
soif de l’or) vont découvrir de nouveaux mondes: c’est l’étrangeté de l’homme sauvage qui
marque, son aspect excentrique. On rendait compte de curiosités qui allaient séduire les gens
de l’Europe : Cosmographie. L’étrange de l’Indien va permettre de voir la différence de
l’autre tout en la masquant. Les préjugés du regard vont faire en sorte que le regard ne voit
pas. Ex : La description d’indigènes de EUZEBE : un Amérindien amené à Rouans. Les 1ere
cosmographies (série d’ouvrage sur les 1e découvertes) sont espagnoles ou françaises.
Jacques CARTIER, Jean DE LERY 1577 avec L’histoire d’un voyage fait en terre de
Brésil et DE ACCOSTA avec une histoire naturelle et morale des Indes occidentales en 1589.
Les mythes (de jouvence, ou mythe de l’Eldorado) parlent de l’état de nature qui permet à
l’Européen de se déculturer : mythe du bon sauvage né en Italie et en France au 16e s
véhiculé par les missionnaires pour lutter contre l’appât du gain des conquistadores. Les
cosmographies sont à la fois des récits de voyages et des récits de l’expérience personnelle
d’un observateur. Ce sont aussi des descriptions de territoires. On collecte les différentes
histoires du pays (Cf. DE SAHAGUN). On livre quelque chose d’exotique : terme de 1553,
RABELAIS. Mais il faudra attendre le 19e s pour que le regard passe des curiosités (faits
étranges) sur l’autre à la curiosité de l’autre. L’homme cherche des éléments extérieurs à soi
pour se fortifier dans sa culture et pour s’intéresser à l’autre dans ce qu’il a de commun et de
différent de soi. Au 16e s, une exception : MONTAIGNE. Il critique les cosmographies de son
époque, en disant qu’il faut avoir un regard neutre sans préjugés. Pourtant la majorité appelle
barbarie, tout ce qui n’est pas de son usage. Pour qu’un pays lointain soit connu, il faut qu’il
soit dominé. Avec cette colonisation et cette domination du nouveau-monde, on se pose le
problème de que faire avec ces « Amérindiens » ? Beaucoup vont mourir, refusant le travail,
remplacés dans les encomienda, par des Africains qu’on ira chercher. Ainsi, 2 idéologies
prennent formes :
le refus de l’étranger, de l’autre. L’autre est appréhendé à parti d’un manque. (L’autre
n’a pas d’écriture, pas d’histoire…). Donc il y a une valorisation de moi, de ma société
et une exclusion des autres sociétés (Racisme, exclusion…).
La fascination de l’étranger, de l’autre. Le manque devient un bien. La fascination
s’accompagne de la mauvaise conscience qu’on a de soi, de sa société. (Paternalisme)
Dans les 2 cas, il y a une interrogation. A Valladolid en Espagne, le pape en 1550 demande un
grand débat public sur la nature des Indiens : êtres humains ou pas ? Cf : Le paternalisme de
B. LAS CASAS (grand défenseur des Indiens), et le raciste SEPULVEDA. Cf le film : « la
controverse de Vallodolid »
Au siècle des lumières, on pose la problématique de la différence. On se pose un
certain nombre de questions sur l’autre et particulièrement sur l’autre comme nostalgie de
l’enfance perdue. (Pensée universelle). C’est au 18e s que la philosophie des lumières va
privilégier un objet que sont les mœurs. Les mœurs, c’est toutes ces façons dont les individus
se comportent et se réfèrent à leur organisation. Les mœurs, c’est un des biais par lequel on
observe les différences. Pour la 1e fois au 18e s, on appréhende l’homme de façon scientifique,
et non de façon spéculative. On tente de gager une science de l’homme. Le concept de
l’homme lui-même change : il y a une reconstruction du concept. L’homme était considéré
comme l’homme dominant de la nature. Il était le sujet et non un objet de la nature. Au 18e s,
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l’homme est considéré comme un sujet et devient un élément de la nature parmi d’autres et
donc devient un objet d’observation. Certains naturalistes ont développé ces notions :
BUFFON en 1788 avec histoire naturelle de l’homme et LINNE. L’homme est soumis aux
mêmes critères que les autres objets de la nature. On élabore la constitution d’un savoir :
accumulation d’un savoir de l’homme, savoir empirique qui utilise des modes d’accès
nouveaux à savoir le langage, l’économie, le système politique et les mœurs. C’est à partir des
mœurs qu’on peut appréhender la notion de différence.
Le père LAFITAU (1681 / 1746) avec Les mœurs des sauvages américains comparés aux
mœurs des 1e temps (1724). Il pose la problématique des différences. Il pose les prémisses
de l’anthropologie. Pour la 1e fois, LAFITAU repose son propos sur le fait que c’est la
comparaison et non la description ou la narration qui sont la raison même de son ouvrage.
Les mythes de chaque nation ont une valeur de témoignage car ils se transmettent de
génération en génération et portent l’empreinte de l’origine. LAFITAU prend l’exemple
de la couvade. C’est une coutume : l’homme (le père) est célébré à la naissance alors que
les femmes, à peine accouchées, sont déjà aux champs. Le but de LAFITAU est de fonder
une science des mœurs et des coutumes par delà les contingences de faits particuliers.
Cette science pourra servir de comparaison entre les différentes formes d’humanité parce
que nous sommes hommes au-delà des différences. Pour LAFITAU, tous les peuples ont
un fond religieux. Il défend la thèse mono génique. Les mœurs sont différentes mais tous
les hommes ont des mœurs. LAFITAU a été le 1e à s’intéresser aux mythes et fables des
sauvages, qui sont des langages signifiants. La méthode comparatiste pour la
compréhension des mœurs de LAFITAU est soulignée.
VOLTAIRE avec Essai sur les mœurs en 1769 : la différence, à moins qu’on soit aveugle
est quelque chose qui se voit. Les sauvages sont des peuples sans histoire et les civilisés
sont des peuples inscrits dans l’histoire par l’écriture. C’est par l’écriture que se forge le
peuple civilisé, l’écriture laisse des traces. Chez ROUSSEAU, on trouve l’opposition
culture / nature, le mythe du bon sauvage. C’est en observant la différence que je découvre
l’universalité. La notion du bon / mauvais sauvage se pose par l’opposition de l’état de
nature / l’état de culture. HOBBES : l’homme est un loup pour l’homme. Dans la nature,
les hommes sont régis par leurs besoins nombreux : ils rentrent en concurrence car les
moyens d’assouvir les besoins sont peu nombreux. L’homme à l’état de nature est
dangereux. L’ordre naturel est mauvais. L’homme a besoin de lois pour être canaliser et
corriger l’ordre naturel. Mais ROUSSEAU renverse les termes. Il élève l’état de nature à
l’état de culture. Ce que HOBBES décrit comme l’état de nature est en fait l’état de
culture. A l’état de nature, l’homme est libre mais il ne possède rien. Pour ROUSSEAU,
l’état de nature est une liberté totale et la culture est ce qui distingue l’homme de l’animal.
C’est tout ce qui est acquis par/pour l’homme au sein du groupe. Toute culture permet à
l’homme de se situer dans un environnement. Elle permet d’identifier les membres d’un
groupe. Tous les hommes vivant en société ont produit une religion. Pour ROUSSEAU,
l’homme n’est régi par ses besoins, pas de concurrence entre les hommes.La société va
naître de l’acte de l’appropriation de la nature ? Processus de différenciation entre les
hommes. Les lois vont essayer de retrouver l’état de nature.
QUESTION DE LEGITIMITE : Qu’est-ce qui fait que l’on accepte de vivre en société ?
Au Moyen-âge, c’est Dieu, l’ordre divin.
La philosophie des lumières : c’est la nature qui fonde les lois. La société naît de la propriété
privée : quand un groupe s’approprie un bout de nature et que les autres acceptent ? Mais la
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différenciation entre les hommes crée des inégalités. Il faut que l’homme revienne à l’état de
nature pour corriger l’injustice par des lois plus justes : liberté, égalité, fraternité.
Au 18e (Allemagne) DE PAUW : il étudie les sauvages à l’intérieur de l’espèce humain. Il
s’inspire des travaux de BUFFON « Les sauvages Amérindiens ». Il va essayer de
comprendre quelle est sa place de l’Amérindien et de l’homme civilisé par le climat et la
physiologie. Pour lui, les Amérindiens sont une race inférieure car, ils sont en dehors de
l’Histoire. L’Indien n’est pas un être historique. Ils sont à l’état brut.
HEGEL (début 20e s) : il part du principe que l’histoire différencie le sauvage du civilisé.
Pour lui, l’histoire est fondamentale pour comprendre comment les civilisations apparaissent.
Il essaye de comprendre qu’est ce qui fait qu’une civilisation domine une autre. L’histoire est
un récit qui est daté, avec une chronologie. Pour qu’il soit daté, il faut qu’il soit conservé par
écrit. Une société sans écriture est une société a-historique car on ne peut pas dater les
événements. Pour pouvoir être dans l’histoire, il faut être capable de faire un récit du passé et
de se projeter dans le temps en fonction du passé. Un groupe est dans l’histoire quand il a pu
dater son histoire et se projeter sur l’avenir. L’historicité n’est pas individuelle mais est égale
à la conscience collective qui permet à l’esprit de se réaliser dans le temps (l’esprit du temps).
L’esprit d’une civilisation se retrouve dans tous les aspects de la civilisation : son art, son
architecture…
Un indien est un être qui vit au jour le jour, privé de réflexion.
Constitution d’un savoir empirique : pour appréhender l’homme et avoir un savoir réflexif.
MONTESQUIEU : examiner l’homme
Une problématique : les mœurs sont universelles. Ils permettent de comparer le sauvage du
civilisé, l’inné de l’acquis, la nature et la culture.
La méthode d’observation et d’analyse est inductive. Les groupes sociaux sont comme des
organismes vivants qui peuvent être considérés comme des systèmes naturels.
On doit les étudier empiriquement : observer les faits pour dégager les principes généraux.
Le but au 18e s étant de fonder une morale naturelle, un droit, une religion naturelle. Mais
comment collecter les faits ? Comment maîtriser une collecte ? Comment préparer le regard à
noter ce qu’il doit regarder ? Il faut essayer de sortir des curiosités (cosmographie). Cette
activité d’élaboration a été appelée «ethnologie » en 1787 par CHAVANE. En 1789, DE
GERANDO fait un ouvrage sur une méthode d’observation des peuples sauvages. (1e manuel
de méthodologie d’observation des sauvages). Critique d’une observation non organisée : on
doit être soi-même, témoin des faits qu’on rapporte. Il faut être la personne qui récolte les
faits. Il ne faut pas se fier aux observations des autres. Pour lui, il faut vivre avec eux, être au
milieu d’eux pour pouvoir les observer. C’est en étudiant les sauvages qu’on comprend les
fondements de la civilisation. Au 18e s, le sauvage est un être entier. Il renvoie à la dichotomie
nature/culture et à une réflexion sur l’altérité. La colonisation qui en posant comme nécessité
une administration directe des territoires conquis, va examiner le rapport à l’autre.
Au 19e s, on ne parle plus de «sauvage » mais de «primitif ». Dans un même temps, les bases
de l’ethnologie sont posées. L’ethnologie est une science des sociétés primitives. Le 19e s est
un siècle positif : idéologie du progrès, mettre ses structures à l’échelle planétaire. On va
canaliser les sociétés primitives pour les encadrer, pour les civiliser et les intégrer au marché
capitaliste. Le regard posur l’autre est un révélateur du changement d’optique. Le primitif
est un être entier à confronter à l’homme civilisé. Le primitif suppose une hiérarchie. C’est
une étape antérieure des processus de l’évolution de l’humanité.
1885 : Colonisation de l’Afrique (acte de Berlin)
Chaque pays d’Europe a un territoire africain. Les administrateurs vont encadrer les territoires
dominés. Il est mis en place un réseau d’informations : les chercheurs de métropole envoient
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questionner les pays colonisés. Les réponses sont les bases de l’anthropologie. Ils vont
recueillir les droits coutumiers des différents pays africains pour voir comment on peut
intégrer les droits coutumiers du pays colonisateur. La France impose son droit : le code
napoléonien remplace la coutume locale (pour devenir français). L’étranger devait intégrer le
droit français. Par contre, certaines coutumes ont été conservées.
TYLOR : (1832/1917) : la culture primitive
MORGAN (1818/1881) : la société archaïque
FRAZER (1854/1941) : le rameau d’or
Etablir des répertoires et formuler une théorie de l’évolution des différentes sociétés et la
place de ces sociétés dans l’évolution.
Comment est-on passé d’une société matrilinéaire à une société patrilinéaire ?
Comment est-on passé d’une société matriarcale à une société patriarcale ?
Les théories de l’évolution naissent de la biologie. HAECKEL : théorie de l’évolution. Pour
lui, un individu traverse les mêmes phases que l’histoire des espèces. Les primitifs sont
considérés comme l’enfance des sociétés civilisées. Pour HAECKEL, l’ontogenèse naît de la
phylogenèse. L’objectif de l’anthropologie est une connaissance du primitif qui se trouve
étroitement lié à l’origine du civilisé lui-même. On évolue : des formes simples à des formes
complexes. On observe les autres et on les étudie avec un regard orienté : il faut les situer
dans l’axe de l’évolution. Les travaux de HAECKEL s’inspirent des travaux de DARWIN et
de WALLACE : les espèces ont perdu des éléments des processus d’adaptation et en ont
développé d’autres. Dans le développement des espèces, certains disparaissent, d’autres se
transforment. (Les espèces qui évoluent sont les plus fortes) La sélection se fait naturellement.
Dans le domaine social, c’est la même chose.
MORGAN : définit les différents stades de l’évolution, chacun divisé en différents stades :
la sauvagerie, la barbarie et la civilisation (débute avec l’écriture). L’évolution (la subdivision
en stades) n’est pas due à une infériorité raciale mais liée à une crise technologique : certaines
se développent plus vite car les techniques qui les ont développés sont meilleures. Toute
l’humanité appartient à la même famille. La civilisation est un processus universel.
L’arborigène d’Australie est considéré comme le plus archaïque. Pourtant, ils ont un système
de parenté et de symbolisme très complexe : le totémisme. (en lien avec l’écologie, les
animaux…en rapport avec la nature)
L’étude des systèmes de parenté va marquer les recherches et va mettre en
évidence, l’antériorité des systèmes de filiation matrilinéaire.
Les formes symboliques, la religion, le mythe, la magie peuvent servir à définir
des stades de l’évolution.
La religion est au stade supérieur. La religion est un processus universel d’évolution qui
conduit de la magie à la religion, de la religion à la science. (FRAZER)
L’évolutionnisme et l’ethnocentrisme ont permis de mettre en évidence des progrès qui sont
la preuve évidente de l’évolution historique.
Cette évolution est conditionnée par les valeurs occidentales de l’époque :
- économie : accumulation du capital
- religion monothéiste
- la propriété privée était une marque de civilisation
- Organisation familiale : monogamique, morale sexuelle rigoureuse.
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