Ce précipité va se former par l'apparition d'un réseau tridimensionnel d'antigènes reliés par des
anticorps. Pour que cette précipitation se fasse, il faut que l'anticorps utilisé soit au moins bivalent
(2 sites de liaison à l'antigène) et que l'antigène soit également au moins bivalent (2 fois le même
épitope).
Si on met des concentrations croissantes d'antigènes au contact d'anticorps, on aura 3 zones:
- zone d'excès d'anticorps, sans précipité (pas assez d'antigènes)
- zone d'équivalence: c'est là où il y a le plus de précipité. Ce sont les conditions optimales
pour qu'il y ait un précipité
- zone d'excès d'antigènes: les concentrations ne sont plus à l'équilibre, donc le précipité se
désagrège
B) Précipitation en milieu liquide: néphélémétrie
Elle nécessite un appareillage complexe contenant un rayonnement lumineux intense et
monochromatique, envoyé à travers un tube dans lequel sont mélangés les antigènes et anticorps. Il
va être diffracté et détecté par un détecteur. Plus on a de précipité, plus la lumière sera diffractée. La
quantité de lumière détectée sera proportionnelle à la quantité de précipité. Ca permet de réaliser un
dosage car la quantité de précipité dépend de la quantité d'anticorps mise dans la chambre, puis on
comparera avec une courbe étalon.
A la fin, c'est une lecture de densité optique qui dépend de la concentration en anticorps.
On l'utilise pour doser les immunoglobulines et les facteurs du complément.
C) Précipitation en milieu solide