
    La seconde guerre mondiale   
Terminale STT    4/6 
 
Ccl : 6 ans de guerre aboutissant à l’écrasement totale des vaincus. 
 
 
II.  L’Europe dans la guerre 
 A.  Sous la botte nazie 
 
L’Europe est mise au service de l’Allemagne nazie, idéologiquement et économiquement : 
 Carte page 86 
 
-  L’Allemagne est agrandie (pangermanisme) et des territoires sont occupés, à l’ouest, au sud et surtout 
à l’est : espace vital. 
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-  L’Europe  est  mise  au  service  de  l’effort  de  guerre  allemand : pillage financier, réquisition, et surtout 
déportation de  main-d’œuvre  ou  exploitation  sur  place  (12  à  15  millions  d’Européen  ont travaillé en 
Allemagne). Exemple du STO de février 1943 en France. 
 
-  Surtout les théories nazies sont mises en application. 
Les camps de concentration (Dachau,  1933)  sont  destinés  à  l’internement  des  « ennemis » du 
Reich.  Les  conditions  de  vie  sont  exécrables  (sous-alimentation,  maladies...) ;  les  détenus  sont 
privés des droits élémentaires de la personne humaine ; a/c de 1942 ils ne sont plus que de la main-
d’œuvre  forcée.  Entre  1.5  et  2  millions  de  déportés  seront  internés  dans  ces  camps ;  le  moitié 
seulement reviendra. 
 Les camps d’extermination sont créés à partir de 1942 et font partie du plan nazi d’élimination des 
races inférieures, particulièrement les Juifs. Cette élimination prendra 3 visages : 
-  le  regroupement  des  juifs  dans  des  ghettos (ex.  Varsovie)  où  survivre  est  l’unique 
obsession ; 
- l’assassinat  organisé  dans  la  partie  est  de  l’Europe  par  des  groupes  spécialisés,  les 
Einsatzgruppen 
- l’extermination massive est décidée en janvier 1942 à la conférence (secrète) de Wannsee : 
c’est  la  « solution finale »,  la  disparition  programmée  des  communautés  juives  d’Europe 
(« Nacht und Nebels »)  dans  les camps  d’extermination comme  Auschwitz-Birkenau où 
les juifs jugés inaptes au travail sont gazés. 
 Le génocide juif (Shoah – holocauste) et tzigane fera entre 5 et 6 millions de morts. 
 
 
 
-  Certains européens se mettront au service de l’Allemagne nazie : les collaborationnistes partagent les 
idées nazies et surtout l’anticommunisme (division Charlemagne – LVF...) alors que les collaborateurs 
reconnaissent  la  victoire  allemande  et  admirent  certains  éléments  des  réalisations  nazies  (patrons 
d’entreprises, ouvriers...) 
 
 B.  Les résistances 
 
Partout en Europe on peut distinguer 2 types de résistances au nazisme : 
 
 
-  La résistance extérieure est le fait de personnalités ou chefs de gouvernements en exil (à Londres le 
plus souvent) qui coordonnent les forces militaires de leur pays qui continuent le lutte. 
 
-  La résistance intérieure est le fait d’individus qui se regroupent et s’organisent (réseaux clandestins ou 
maquis) dans la lutte contre l’occupant : sabotage, renseignement, filières d’évasions, voir lutte militaire 
(maquis communistes de Tito en Yougoslavie). La répression est terrible (Oradour sur Glane le 9 juin