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I) Schéma générale : (Voir Schéma 1)
La multiplication virale s‘effectue grâce aux différentes étapes du virus durant son
long périple à l’intérieur de la cellule, cette multiplication a pour but : la fabrication de
nouveaux virus, afin de coloniser le plus grand nombre de cellule (en gros il veut survivre un
peu comme dans « kho-lanta » qui n’est autre que la version française du « survivor »). (103 à
105 virions par cellules)
« Dés qu’un virus a pénétré la cellule il détourne la machinerie cellulaire a son profit »
Virions : c’est la forme passive, métaboliquement inerte du virus.
Mais plus précisément quelle est la différence entre un virus et un virion?
C'est grosso modo la même chose. Alors que le terme « virus » est employé pour désigner, de
façon générale, l'agent responsable d'une maladie, le terme « virion » est, lui, un peu plus
spécifique. Il désigne une « particule virale », c'est-à-dire un virus individuel tel qu'on le
trouve à l'extérieur de cellules infectées. Le virion est formé d'un filament d'acide nucléique
(ADN ou ARN) entouré d'une coque protectrice de protéines ou capside et parfois d'une
enveloppe supplémentaire de lipides. Certains virions, comme ceux de la grippe (influenza) et
du VIH, ont une coque en forme de sphère. D'autres virions, comme celui de la mosaïque du
tabac, sont de forme hélicoïdale et ressemblent vus de loin à des bâtonnets.
Dans la cellule animale la multiplication virale peut prendre de quelques heures à
quelques jours. (VIH et maladie de la vache folle : plusieurs années, mais dans le cerveau
certains virus peuvent avoir des conséquences irréversible très rapidement).
La multiplication virale comporte six étapes (voir schéma 1) :
- L’attachement
- La pénétration
- La décapsidation
- La réplication
- L’assemblage
- La libération
II Evènements précoces :
Ceux sont les 4 premières étapes cité ci-dessus :- L’attachement
- La pénétration
- La décapsidation
- La réplication
1°) Notions de sensibilité et de permissivité :
Cellule sensible : Elle a la capacité à pouvoir être infectée par un virus
donné. Ce dernier, pour la pénétrer, a donc un récepteur qui lui correspond. (Exemple : VIH
infecte les lymphocytes, l’herpès infecte les cellules épithéliales)
Cellule permissive : Elle a la capacité de permettre un cycle viral productif,
c’est-à-dire que le virus est capable de se multiplier à l’intérieur de la cellule et de produire
des virions. La cellule exprime ainsi tout le génome de virus.
2°) Attachement :
C’est la fixation d’un virus à une cellule grâce à une protéine d’attachement, appelée
anti-récepteur, qui se combine au récepteur présent sur la cellule sensible (donc un récepteur
spécifique). L’antirécepteur peut se trouver à même le virus ou sur son enveloppe si ce
dernier en à une (ex : VIH, récepteur sur lymphocytes :CD4+)
) Pénétration :
Par Endocytose : Elle a lieu tout aussi bien sur les virus nus que les virus enveloppés.
(Schémas 2b)
Par Fusion-lyse : N’a lieu que sur les virus enveloppés. (Schémas 2a)
Par Transfert de matériel viral à travers la membrane cellulaire : Essentiellement sur
les virus nus. Le virus s’attache à la cellule qu’il va infecter, le récepteur cellulaire change
alors de conformation et une partie de cette protéine devient hydrophobe formant ainsi un
pore par lequel le virus fait passer son génome. Le but est atteint : le génome virale est dans
le cytoplasme de la cellule. (Schémas 2c)
4°) Décapsidation :
Comme son nom l’indique cette étape a pour but de détruire la capside du virus (à ne
pas confondre avec l’enveloppe du virus qui est, elle, facultative).
Cette étape a lieu, généralement en même temps, ou juste après (mais alors juste
après) la pénétration. Elle a lieu grâce a une protéine cellulaire qui digère la capside.
EXCEPTION : -Les Réovirus ont une double capside, seul la capside externe
est digéré par les enzymes cellulaires (ne me demandez pas pour l’interne y a rien sur le net et
le prof n’en a pas parlé)
-Les Poxvirus (Variole): Ils se décapsident eux même, ils
amènent eux même leurs petites enzymes décapsidatives (comme des grands).
III Evènements de la biosynthèse virale :
1°) Notions générales :
a) Interaction virus-cellule
Infection lytique : le nombre trop important de néo-virions synthétisés dans la cellule
entraîne l’éclatement de la cellule.
Infection abortive : L’infection à sa phase précoce reste limitée par un état réfractaire du
sujet (immun) ou par une pathogénicité limitée du virus, et aboutir, à moyen terme, à la
disparition/destruction du germe sans manifestations cliniques apparentes.
Infection persistante : le système immunitaire détecte très vite l’infection et réagit, ainsi les
symptômes n’ont pas le temps d’apparaître. Mais le virus, et bah il est très malin, alors il va se
planquer (phase de latence), et dès que le système immunitaire baisse la garde, il revient pour
tout péter !!! Donc la personne est toujours infectée même si les signes ne se déclarent pas,
c’est pour cela que le virus peut quand même se transmettre… (Exemple : l’herpès)
Infection transformante : lié au cancer, il existe 6 principaux virus qui « provoquent » des
cancers : HBV, HBC (virus hépatites B,C), HIV, EBV (Epstein-Bar Virus), HTLV, HHV-8,
HPV (papilloma virus cancer du col utérin).
b) Contraintes de la cellule
Le virus doit faire fabriquer des ARNm viraux par la cellule pour quelle puisse
traduire le génome viral, mais la cellule possède des contraintes :
- La cellule manque d’enzyme permettant de fabriquer de l’ARNm à partir d’ARN en
effet le virus arrive avec de l’ARN qui n’est pas directement traduisible par la cellule
infectée, elle sait traduire que l’ARNm.
- La cellule ne sait pas traduire l’ARNm virale dans la cellule.
Le virus amène donc sa propre ARNm polymérase ARN dépendante.
-Les cellules eucaryotes, sont équipées pour traduire seulement les messagers
monocystroniques (cette phrase me paraît floue comme le brouillard, mais qu’est ce que le
brouillard ?? Le brouillard est constitué de fines gouttelettes d'eau en suspension dans l'air,
identiques à celles qui constituent les nuages. Il s'agit en fait d'un nuage, un stratus, en
contact avec le sol. Le brouillard se présente sous la forme d'un voile opaque, parfois très
dense, mais il peut aussi se présenter sous la forme de bancs, circulant à travers les
campagnes. En météorologie, on parle de brouillard lorsque la visibilité est inférieure ou
égale à 1.000 mètres. Au delà, on parle de brume jusqu'à une visibilité de 5 kilomètres.)
c) Stratégies générales :
Le génome viral peut être codé de différentes façons :
- Soit un messager individuel pour chaque gène (c’est-à-dire plein de petits messagers)
- Soit un grand messager qui code pour une grande protéine (précurseur) qui sera ensuite
clivée, grâce à des protéase cellulaire ou virale, pour donner les différentes protéines codées
par le génome virale
(Le temps t où la cellule ne travaille plus que pour le virus s’appelle le « SHUT-
OFF »)
2°)Virus à ADN (voir schéma 5):
- Phase précoce : les protéines non structurales sont synthétisées (dont les protéines
comme l’ADN polymérase, qui sert à répliquer l’ADN virale) en premier.
- Réplication de l’ADN virale
- Phase tardive, c’est au tour des protéines structurales du virus d’être synthétisée
(protéine de la capside et de l’enveloppe par exemple).
3°) Virus à ARN (voir schéma 6 à 12):
Il existe différentes formes d’ARN virale, l’ARN virale de polarité positive, et l’ARN
virale de polarité négative, l’ARN des rétrovirus.
- L’ARN de polarité positive est « directement » traduit par la cellule. Mais
l’ARNvirale a besoin d’avoir une amorce pour être traduite, par les enzymes cellulaires, la
« terminal U transférase » cellulaire entre en jeu et permet a l’ARN d’être traduisible en
ajoutant a l’ARN une queue poly-U (qui est l’amorce indispensable a la traduction de
l’ARN).
- L’ARN de polarité négative (anti-messager) ne peut pas être directement traduit par
la cellule. Il faut une « transcriptase inverse virionique » (virionique : que le virus amène lui-
même), qui permet le passage de l’ARN de polarité négative à de l’ARN de polarité positive,
c'est-à-dire traduisible par la cellule !!!
La « transcriptase inverse » (vu plus haut pour les ARN de polarité négative) a
trois fonctions :
- ADN polymérase, ARN dépendante (avec mise en place d’une amorce)
- RNAase = elle tue l’ARN mère
- ADN polymérase, ADN dépendante.
- Le génome des rétrovirus, se présente sous forme d’ARN monobrin de polarité
positive mais complètement tordu (un peu comme …, vous savez de qui je veux parler !!!)
Cet ARN a besoin d’une rétro-transcription afin de donner un ADN linaire, qui s’intègrera au
hasard dans l’ADN cellulaire, c'est-à-dire qu’il peut se retrouver en plein milieu d’un gêne
vachement important, ou pas !!! Ce code génétique se retrouve donc dans les cellules filles
(après mitose, car intégré au génome de la cellule hôte, on a donc une partie du génome viral
dans le génome cellulaire (c’est pas cool).
IV Assemblage et Libération :
(Voir schémas 13 & 14)
En gros il y a deux grands mécanismes de libération:
- Soit la cellule crée des virions jusqu’à éclatement (lyse cellulaire)
- Soit par bourgeonnement, pour les virus enveloppés, en effet l’enveloppe du
virus est en fait un bout de la membrane plasmique de la cellule hôte. Donc non seulement le
virus pénètre la cellule est utilise toute la machinerie cellulaire, mais ce petit con de virus
sans gène, ne fait pas que ça il pique également de la membrane plasmique de la cellule. Bon
OK vous allez me dire « c’est mieux que si c’était pire », faire exploser la cellule c’est pas
cool, mais piquer un bout de la membrane plasmique de la cellule c’est encore plus moins
cool que si c’était mieux que si c’était pire de faire exploser la cellule, vous suivez non ???
Parce qu’en fait je trouve déjà qu’utiliser la machinerie de la cellule c’est pas vraiment cool,
même si c’est un peu plus, plus cool, que le reste … enfin bon là je m’emporte peut être !!!
POUR CONCLURE CE POLY-SAUVAGE JE DIRAIS SIMPLEMENT :
« LES VIRUS C’EST PAS COOL, MEME SI C’EST MIEUX QUE SI C’ETAIT PIRE »
Je suis lourd mais je rappelle www.toclapiece.com (nouveau trailer !!).
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