18 juin 2008 Eclairage : Comment fonctionnent les yeux et les appareils photo Le traitement des images chez l’homme et la machine Rüsselsheim. Johannes Kepler, astronome et mathématicien allemand, fut le premier à comparer l’œil humain à un appareil photo. En 1604, il décrivit la vue comme « l’image des objets reproduits sur la surface concave et blanche de la rétine. » Comment l’œil humain fonctionne-t-il réellement ? Notre sens de la vue est la résultante des signaux envoyés au cerveau depuis les nerfs de nos yeux. Les rayons de lumière entrent dans l’œil, frappent des récepteurs sensibles à la lumière, qui stimulent alors ces nerfs. Avec la cornée, le cristallin est le deuxième organe réfractif et transparent de l’œil. Cependant, à la différence de la cornée, le pouvoir réfractif du cristallin est variable, de sorte que les objets proches ou éloignés peuvent être reproduits instantanément avec précision sur la rétine. La rétine est située dans le fond de l’œil et se compose de minces récepteurs sensibles à la lumière et de petites cellules nerveuses. Les photorécepteurs réagissent à la lumière et envoient des signaux au nerf optique par l’intermédiaire des minces fibres nerveuses, qui vont du fond de l’œil au cerveau. Des zones spécialisées du cerveau reçoivent et traitent ces signaux. Ce qui implique de comparer les signaux aux images et aux modèles d’image stockés dans le cerveau, et de stocker en permanence de nouveaux modèles d’image. Les appareils photo numériques, comme l’Opel Eye, fonctionnent de façon similaire : l’appareil photo capte et réfracte les rayons de lumière sur la lentille. Un capteur transforme cette image en signaux électroniques, exactement comme les photorécepteurs de la rétine humaine. Un convertisseur analogique-numérique code ces signaux en données binaires, qui sont alors comparées aux images stockées de panneaux de signalisation. Si l’appareil photo trouve une concordance et reconnait un panneau, l’image GM France Direction de la Communication http://media.opel.fr General Motors Corporation -2- en apparait au tableau de bord du véhicule. Le taux de précision et d’identification dépend donc largement du nombre d’images conservées par le système dans sa mémoire – et de la conformité de la signalisation routière aux normes édictées par la Convention de Vienne sur la signalisation routière. Ce texte peut être téléchargé sur Internet à l’adresse http://media.opel.fr