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LES FETES JUIVES D’AUTOMNE
Explication de la carte et de l’affiche : la fête de Soukkot
Soukkot (Cabanes) est une des trois fêtes de pèlerinage à Jérusalem. Elle dure une semaine et
commémore les quarante années passées au désert par le peuple d’Israël, sous la protection de Dieu
(Lévitique 23,42-43).
La vie partagée dans les cabanes érigées aujourd’hui, en font mémoire. Celles-ci sont couvertes de
végétaux disposés de telle sorte que l’on voit le ciel. Signe de la conscience qu’a le peuple de sa
précarité et manifestation de sa confiance en Dieu.
Lors des offices, on agite le loulav, un bouquet composé de quatre espèces (palmier, myrte, saule et
cédrat) en direction des quatre points cardinaux puis du ciel et de la terre et on rappelle le sacrifice des
70 taureaux au Temple pour les 70 nations de l’univers.
La fête de Soukkot a une dimension universelle et préfigure l’ère messianique où l’humanité tout
entière se réunira et reconnaîtra la souveraineté d’un seul Dieu (Zacharie 14,6-10 ; 16-19).
Dans le Nouveau Testament, le contexte de Soukkot est présent au chapitre 7 du livre de
l’Apocalypse, dans l’épisode de la Transfiguration ( Mt 17,1-13 ; Mc 9,2-9 ; Lc 9,28-36) et celui de
l’entrée de Jésus à Jérusalem (Mt 21, 1-7 ; Mc 11,1-19 ; Jn12,12-19) .
Mais ce sont surtout dans les chapitres 7, 8, 9 et 12 de l’évangile de Jean que l’on s’appuie tout
particulièrement sur les caractéristiques de Soukkot (l’eau, la lumière et la joie) pour dire la
plénitude de l’accomplissement qu’est le Christ. Le sens des expressions telles que : « Jésus source d’eau
vive », « Jésus lumière du monde » etc, ne peut être vraiment saisi qu’en référence aux diverses significations
de la fête de Soukkot.
NB : en complément on trouvera au verso une des interprétations du loulav dans la tradition juive.
Proposition d’information pour les feuilles paroissiales
ou autres médias, et pour la prise de parole aux annonces.
Cette période des fêtes juives d’automne notamment marquée par le Nouvel an Juif (Roch
Hachana) et le Jour du Grand Pardon (Yom Kippour) est l’occasion pour nous, chrétiens, de nous
rappeler le lien spirituel fort et unique avec le peuple juif. Occasion aussi de manifester à la
communauté juive notre amitié par la prière et par un geste très concret : l’envoi d’une carte de vœux
ou d’une affiche.
Ces cartes de vœux peuvent être envoyées à un parent, un voisin, un ami, un collègue…
Une affiche peut être signée par des paroissiens, des enfants du catéchisme, et portée à la
synagogue de la ville.
Les cartes sont en vente au prix de 0,50 € l’unité et les affiches au prix de 1€ l’unité.
(par 10 : respectivement 0,40€ et 0,80€, à commander à [email protected] ou Evêché de
Versailles, Sr Nicole, 16 rue Mgr Gibier 78000 Versailles)
Proposition d’intention de prière universelle.
En cette période des fêtes juives d’automne prions pour nos frères aînés dans la foi.
Que le Seigneur les bénisse et leur apporte sa paix et sa Miséricorde.
Et que les communautés juives et chrétiennes se tournent l’une vers l’autre, apprennent à mieux se
connaître et tissent des liens de respect et d’amitié.
Sens de chacune des fêtes d’automne.
Nouvel An Juif (Roch Hachanah ; 5 - 6 septembre 2013) :
littéralement « tête de l’année », cette fête commémore la création de
l’homme par Dieu pour être son partenaire, responsable de l’achèvement de
la création. Elle ouvre un temps d’examen de sa vie sous tous ses aspects,
pendant l’année écoulée, invitant à une conversion. Elle est marquée par la
sonnerie du Chofar (corne de bélier).
Grand Pardon (Yom Kippour ; 14 septembre 2013) : c’est le jour le plus saint et
le plus solennel du calendrier juif caractérisé par 25 heures de jeûne et de prières et
scandé par cinq offices à la synagogue. Ce jour permet à l’homme d’obtenir le
pardon de ses péchés contre Dieu, le pardon de ses péchés contre son prochain
ayant été demandé auparavant aux frères offensés.
Fête des Cabanes ou fête des Tentes (Soukkot ; 19 au 26 septembre
2013) :
le loulav symbolise l’unité du peuple juif. Le cédrat au parfum agréable et
fruit excellent symbolise le juif qui connaît la Tora et pratique les
commandements ; le palmier qui possède des fruits délicieux, mais ne dégage
aucun parfum : celui qui pratique les commandements sans connaître la
Tora ; le myrte qui est parfumé, mais dépourvu de fruits : celui qui connaît la
Tora, mais néglige les commandements, le saule qui n’a ni parfum, ni fruit : celui qui ne connaît rien à
la Tora et ne pratique pas les commandements. Tout comme le bouquet ne forme qu’un, la
communauté est invitée à s’unir et prendre conscience de la responsabilité qui relie les uns aux autres.
(faut-il voir un écho dans la parabole du semeur et ses quatre terrains qui accueillent la Parole … ? cf Mt.13)
La Joie de la Torah ( Simhat Torah ; 27 septembre 2013) : une journée de
joie où, les rouleaux de la Torah sont sortis de l’Arche Sainte, les fidèles les
portant à tour de rôle dans leurs bras en dansant et en chantant.
Ce jour là, on achève la lecture du dernier livre de la Torah, le Deutéronome,
et on recommence la lecture du premier livre, la Genèse.
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