remonte, il a des hauts le cœur, il est sur le point de vomir ! Albert tapote la cuisse du motard
avec son genou. Celui-ci comprend qu’il y a un problème et ralentit.
« Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous ! Je vais vomir sur votre blouson en cuir ! »
Aussitôt, le motard freine et les autres aussi. Albert descend de la moto, s’accroupit et vomit
tout ce qu’il a mangé le midi.
Après avoir vomi, il relève la tête. Il aperçoit une forêt et va se promener dedans pour
respirer l’air pur et prendre le frais. Tout à coup, il sent des odeurs de barbecue, de merguez,
de chipos. Albert n’est pas du tout tenté par l’odeur des merguez car il est encore barbouillé.
Un coup de vent le rafraîchit et d’un coup, il entend des gens crier :
« Au secours ! Au feu ! Au feu ! »
Il panique et il court comme un dératé pour échapper aux flammes et à la fumée. Quelques
minutes plus tard, le camion de pompiers arrive pour éteindre l’incendie. Le camion est vide.
Albert Truch se cache dedans. Il réussit à déjouer la surveillance du pompier qui doit
surveiller le camion. Albert ne sait pas combien de temps il reste caché. Le camion est de
retour vers la caserne quand, soudain, les pompiers aperçoivent Albert et lui disent qu’il n’a
rien à faire ici. Hop ! Albert descend du camion.
Au loin, il voit un cirque. Il va voir le propriétaire du cirque et demande de l’aide. Il lui
explique qu’il veut rentrer chez lui. Le propriétaire lui dit :
« Tiens ! Je te donne ce chameau parce qu’il est trop vieux et malade et qu’il ne peut plus
faire le cirque. Il sera bien capable de t’emmener quelque part. »
Albert est très content sur le chameau car il n’est jamais monté sur cet animal. Ca n’est pas
facile de monter sur un chameau mais ça lui permet de voir loin, de découvrir le paysage et
surtout, de ne pas marcher. Albert a peur, il manque de tomber. Soudain, le chameau se met à
courir et s’emballe. Albert n’y comprend rien. Le chameau court toujours. Ils arrivent à la
base militaire de Près-Mareau. Albert comprend que le chameau a été attiré par l’odeur du
sable de la base militaire. Le chameau s’étale de tout son long sur le sable et meurt
d’épuisement.
Soudain, il entend : Boum ! Boum ! Il sent la terre trembler. Il abandonne le chameau et court
se réfugier derrière un rocher. Soudain, un monster-truck arrive suivi d’un char d’assaut. Il
s’agrippe au monster-truck. Au bout d’un certain moment, le char d’assaut tire sur le monster-
truck qui se renverse. Aie Aie Aie ! Albert est éjecté et vole jusqu’au bureau du capitaine.
Il atterrit juste devant un vélo. Il ne réfléchit pas, vole le vélo prend la fuite en pédalant
comme un sauvage. Il a soif mais rien ne l’arrête. Soudain, au loin, il voit un feu rouge. Il
esquive les voitures et grille le feu rouge. Triiiiiiiiii ! Il continue sur sa lancée. Soudain, il
entend une sirène. Il se retourne, voit la gendarmerie qui lui fait signe de s’arrêter .Les
gendarmes l’emmènent au poste illico presto. Ils le cuisinent pendant une heure parce qu’il
n’a pas de papiers et pas d’argent en poche, seulement soixante centimes d’euros. Ils
l’emmènent dans sa cellule. Albert demande pour aller aux toilettes et il passe par la fenêtre
pour s’évader.
Dans la cour, il voit un hélicoptère qui va décoller. Il monte dedans. Albert regarde à
l’extérieur et reconnaît sa région. Il se saisit d’un parachute et le clipse sur lui et saute. Il
aperçoit un train à vapeur qui se dirige vers chez lui. Il manie le parachute pour réussir à
atterrir sur le toit du train à vapeur. Il enlève le parachute et rentre dans le train par la fenêtre
ouverte. Il se rend compte qu’il est derrière chez lui à la gare. Il arrive à la station à cent
mètres de chez lui. Il descend et il marche. Il retourne chez lui tout content.
Il ouvre la porte. Le téléphone sonne. Albert se précipite dessus, le décroche et
ses parents lui disent : « Ben ! T’es où ? On t’attend sur le parking ! »
Les élèves de5°SEGPA