MAUVAISE PRISE

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MAUVAISE PRISE
Un vendredi soir, à la tombée de la nuit, un élève de 15 ans s’appelant Syjolan Kulex
rentre du collège Notsag Etuoc. Il est dans la section G T A. Il est costaud, a les yeux bleus. Il
porte une boucle d’oreille, un piercing à l’arcade et un chevalière portant les initiales « SK ».
Il est coiffé d’une houppette. Il a une chaîne en or qui lui a été offerte par sa poule Jeanne
Marie.
Il n’y a personne chez lui. Le collégien se retrouve tout seul et décide d’aller pêcher la
carpe.
Il prépare tout son matériel et va à l’étang. Il installe son matériel : les rod-pods, les cannes. Il
met de l’appât sur son hameçon. Il a oublié ses vers de terre et ses bouillettes. Il ne met que
des asticots et commence à pêcher .Le jeune pêcheur attend. D’un coup, le bip-bip sonne. Il
ferre. Il a la carpe au bout de sa ligne. La carpe se rapproche du bord et détend son fil. Il
mouline pour retendre son fil. L’énorme carpe, sans prévenir part vers le milieu de l’étang et
comme le terrain est glissant, Syjolan tombe à l’eau.
Une fois dans l’eau, il rattrape sa canne à pêche que la carpe commence à tirer. Il essaie de se
ramener au bord, mais comme il a bien sauté, il est un peu loin du bord, alors il nage un petit
peu mais il lâche la canne par mégarde et elle s’en va vers le large de l’étang.
Tout à coup, une main se tend, il l’attrape sans réfléchir. Et là Syjolan voit un homme
masqué !
L ‘homme masqué le hisse au bord. Il compte une dizaine d’hommes masqués armés d’ak 47
qui l’emmènent de force dans une cave.
Dans la cave, les ravisseurs le laissent pendant trois jours ! Il commence par avoir faim, froid,
soif et très peur. Alors, il sent dans sa poche qu’il a des asticots. Il le regarde dans les yeux ce
petit asticot et se dit : « Je le mange. Je ne le mange pas ? ».
Il ouvre grand la bouche. L’asticot est visqueux et à moitié pourri mais la faim prend le
dessus et il avale toute la boite d’asticots.
Soudain, il entend la porte s’ouvrir. Une lueur du jour très perçante l’éblouit. Les hommes
arrivent à cinq, le prennent et lui disent :
« Redonne-nous nos tunes ! ».
Le jeune garçon ne comprend pas. Il demande pourquoi il leur doit des sous. Les gangsters
lui répondent :
« Tu nous dois du shit ! »
Ils le rackettent et le menacent. Les hommes sont sculptés comme des armoires. Ils sont très
énervés et lui disent :
« Si tu ne reviens pas avec la somme de 10 000 euros en petites coupures de 500, on te
tranche la gorge, à ta famille et même à ton chien. Tu as deux heures ».
Syjolan éclate en sanglots :
« Tuez ma famille si vous voulez mais pas mon chien ! »
Syjolan se précipite dans la forêt, une très très vieille forêt épaisse et obscure. Il entend une
sirène au fond, loin, mais il ne s’en occupe pas. Il continue en courant, essoufflé, apeuré,
assoiffé. Il a faim.
Au loin, il voit une vieille maison abandonnée et il décide d’y aller s’y reposer, juste un petit
peu parce qu’il pense à son chien. Syjolan se réfugie dans la maison. Il réfléchit :
« Mais, qu’est-ce qu’il m’arrive ? »
Et soudain : «Stop! Les prises n’étaient pas bonnes ! »
Syjolan se dit : « Je ne serai plus jamais acteur de ma vie ! »
LES ELEVES DE 4°SEGPA
ALLER-RETOUR DE L’EXTREME
Un samedi soir, Albert Truch rentre chez lui tout content parce qu’il est en vacances depuis
la veille. Il habite à Meuncy dans le Loiret avec toute sa famille. Albert Truch a 13 ans et
demi, il a les yeux noirs, un long nez, deux grandes oreilles décollées et les cheveux blond
vénitien en bataille. Il porte un appareil dentaire mais veut s’en débarrasser donc quand il boit
du coca, il ne se lave pas les dents. Pour son âge, il est petit et robuste. Jusqu’à maintenant, il
s’est toujours débrouillé et il est toujours arrivé à ses fins. Il a également un caractère de
cochon et il est entêté. Albert est très content : demain, il part en vacances avec sa famille.
Le lendemain, ils se mettent en route de bonne heure pour Saint Gilles Croix de Vie. Au
bout de deux heures, ils s’arrêtent dans la ville de Saint Vers, sur un parking, car son père est
malade, il a envie de vomir, et sa mère a une envie pressante .Albert,impatient ,a envie de
sortir de l’auto et de se dégourdir les jambes. Il entend des cris. Il va voir ce qui se passe :
c’est un match de foot ! Il supporte les joueurs. Le match de foot se termine, Albert revient
sur le parking : Il n’y a plus la voiture ! Albert panique. Il court au bout du parking, il revient :
pas de voiture. Il se sent mal, il a envie de pleurer mais il se reprend. L’adolescent décide
d’attendre une demi-heure mais bon ! Le temps passe et toujours rien. « Bon ! Ca m’énerve !
Je vais rentrer à la maison à pieds ».
Il se met en route. Pendant douze minutes, il marche mais à force, il a mal aux pieds avec ses
chaussures toutes neuves.
Albert aperçoit un taxi au loin qui vient vers lui. Il lui fait des grands gestes avec les bras pour
qu’il s’arrête et le taxi stoppe. Il grimpe dans le taxi et s’affale sur le siège. Il indique la
direction au chauffeur et tout d’un coup, il jette un coup d’oeil sur le compteur. Han ! Il
fouille dans sa poche et ne trouve que 20 euros soixante.
« Arrêtez- vous ! Arrêtez-vous chauffeur ! Je dois descendre ! »
Le chauffeur dit :
« -Vous êtes sûr ? Nous sommes en pleine nature !
- Oui ! Mais moi, je n’ai plus d’argent ! »
Albert règle la course et descend de la voiture à côté d’un champ de blé qui sent bon. En un
clin d’œil, il décide de faire du stop. Il aperçoit une Lamborghini jaune qui fonce sur lui. Il se
met en travers de la route pour que la voiture pile. Il monte dans la voiture où il y a la
musique à fond. Dix kilomètres plus tard, la voiture tombe en panne d’essence.
Il trouve un arrêt de bus. L’arrêt de bus s’appelle Kennedy. Albert fait signe au chauffeur de
bus. Celui-ci s’arrête. Il n’y a même pas un chat ! Albert demande quel est le prix du billet. Le
chauffeur répond :
« Deux euros quatre-vingt dix neuf ».
Malheureusement, Albert n’a plus que soixante centimes d’euros sur lui donc, il ne peut pas
prendre le bus. Albert est démoralisé ! Il descend du bus et repart.
Cinq kilomètres plus tard, il entend un bruit de moto. Dix secondes après, quinze motards
l’encerclent et lui disent :
« Avez-vous besoin d’aide ? »
Albert répond :
« Oui, je voudrais bien rentrer chez moi ! »
Le motard dit :
« Allez ! Monte ! »
Le motard s’élance en faisant des burns. Il s’agrippe au chauffeur et se cramponne .Les
motards font la course en faisant des zigzags et foncent. Albert regarde sur le compteur. Il se
rend compte qu’il roule à 200 Km/heure. Il est vert de peur. Il ne sent pas bien. Son repas
remonte, il a des hauts le cœur, il est sur le point de vomir ! Albert tapote la cuisse du motard
avec son genou. Celui-ci comprend qu’il y a un problème et ralentit.
« Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous ! Je vais vomir sur votre blouson en cuir ! »
Aussitôt, le motard freine et les autres aussi. Albert descend de la moto, s’accroupit et vomit
tout ce qu’il a mangé le midi.
Après avoir vomi, il relève la tête. Il aperçoit une forêt et va se promener dedans pour
respirer l’air pur et prendre le frais. Tout à coup, il sent des odeurs de barbecue, de merguez,
de chipos. Albert n’est pas du tout tenté par l’odeur des merguez car il est encore barbouillé.
Un coup de vent le rafraîchit et d’un coup, il entend des gens crier :
« Au secours ! Au feu ! Au feu ! »
Il panique et il court comme un dératé pour échapper aux flammes et à la fumée. Quelques
minutes plus tard, le camion de pompiers arrive pour éteindre l’incendie. Le camion est vide.
Albert Truch se cache dedans. Il réussit à déjouer la surveillance du pompier qui doit
surveiller le camion. Albert ne sait pas combien de temps il reste caché. Le camion est de
retour vers la caserne quand, soudain, les pompiers aperçoivent Albert et lui disent qu’il n’a
rien à faire ici. Hop ! Albert descend du camion.
Au loin, il voit un cirque. Il va voir le propriétaire du cirque et demande de l’aide. Il lui
explique qu’il veut rentrer chez lui. Le propriétaire lui dit :
« Tiens ! Je te donne ce chameau parce qu’il est trop vieux et malade et qu’il ne peut plus
faire le cirque. Il sera bien capable de t’emmener quelque part. »
Albert est très content sur le chameau car il n’est jamais monté sur cet animal. Ca n’est pas
facile de monter sur un chameau mais ça lui permet de voir loin, de découvrir le paysage et
surtout, de ne pas marcher. Albert a peur, il manque de tomber. Soudain, le chameau se met à
courir et s’emballe. Albert n’y comprend rien. Le chameau court toujours. Ils arrivent à la
base militaire de Près-Mareau. Albert comprend que le chameau a été attiré par l’odeur du
sable de la base militaire. Le chameau s’étale de tout son long sur le sable et meurt
d’épuisement.
Soudain, il entend : Boum ! Boum ! Il sent la terre trembler. Il abandonne le chameau et court
se réfugier derrière un rocher. Soudain, un monster-truck arrive suivi d’un char d’assaut. Il
s’agrippe au monster-truck. Au bout d’un certain moment, le char d’assaut tire sur le monstertruck qui se renverse. Aie Aie Aie ! Albert est éjecté et vole jusqu’au bureau du capitaine.
Il atterrit juste devant un vélo. Il ne réfléchit pas, vole le vélo prend la fuite en pédalant
comme un sauvage. Il a soif mais rien ne l’arrête. Soudain, au loin, il voit un feu rouge. Il
esquive les voitures et grille le feu rouge. Triiiiiiiiii ! Il continue sur sa lancée. Soudain, il
entend une sirène. Il se retourne, voit la gendarmerie qui lui fait signe de s’arrêter .Les
gendarmes l’emmènent au poste illico presto. Ils le cuisinent pendant une heure parce qu’il
n’a pas de papiers et pas d’argent en poche, seulement soixante centimes d’euros. Ils
l’emmènent dans sa cellule. Albert demande pour aller aux toilettes et il passe par la fenêtre
pour s’évader.
Dans la cour, il voit un hélicoptère qui va décoller. Il monte dedans. Albert regarde à
l’extérieur et reconnaît sa région. Il se saisit d’un parachute et le clipse sur lui et saute. Il
aperçoit un train à vapeur qui se dirige vers chez lui. Il manie le parachute pour réussir à
atterrir sur le toit du train à vapeur. Il enlève le parachute et rentre dans le train par la fenêtre
ouverte. Il se rend compte qu’il est derrière chez lui à la gare. Il arrive à la station à cent
mètres de chez lui. Il descend et il marche. Il retourne chez lui tout content.
Il ouvre la porte. Le téléphone sonne. Albert se précipite dessus, le décroche et
ses parents lui disent : « Ben ! T’es où ? On t’attend sur le parking ! »
Les élèves de5°SEGPA
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