L’anthropologie des religions
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- Lire l’anthropologie des religions collection la découverte
- Claude Riviére « socio-anthropologie des religions » !
- André Mary « Les anthropologues et la religion ».
- Robert Hertz (le folklore ?)
- « Les formes élémentaires de la vie religieuse » (1912) de Durkheim.
Introduction
Pourquoi parle t-on de l’anthropologie des religions et pas religieuse ou de la religion, cette
appellation correspond à une perspective comparative ethnographique la volonté de saisir le
religieux dans sa diversité. Depuis le 19ème le comparatisme d’Edouard Taylor (premier à avoir une
chaire d’anthropologie). Ce qui le distingue sur la philosophie qui fait une anthropologie de la religion
qui interroge le religieux dans ce qu’il a d’universelle priori), plus abstrait comme modèle. La
religion institution à la fois la plus inutile et la plus durable de l’être humain. Enfin on fait rarement
une anthropologie de la religion qui cherche les universaux qui va être dérivé dans la diversité
qu’étudie l’anthropologie des religion.A sa naissance l’anthropologie est une science absolument
antireligieuse, Ewans Ridchard l’explique dans les « anthropologue face à la religion et à l’histoire »,
la théologie revendique également un discours qui s’inscrit néanmoins dans l’anthropologie, (voir
Tilitch ?, Gérar ? =philosophie chrétienne). Cette anthropologie religieuse s’inscrit dans un contexte
croyant est également une théologie
I les bases de l’anthropologie des religions.
1°) Histoire de l’anthropologie des religions
Nées au 19ème siècle, siècle des transformations sociaux-économique et qui voit l’avènement de
l’anthropologie académique (née dans la 2ème moitié du 19ème évolutionniste) et de la sociologie (avec
A. Compte). Ces sciences s’affiche comme des sciences séculière)
( sécularisation :concept multiple , ici processus dans les sociétés à développement rapide qui
consiste à relale religieux dans un plan particulier , d’abord sécularisation politique , puis sociaux
enfin culturel (soit perte d’influence
.La sociologie s’interroge sur le déclin de la religion dans les sociétés modernes ex : Durkheim
,Weber, Marx , que deviens la société sans religion , que fait le ciment moral des sociétés sans la
morale religieuse pour Durkheim cela sera remplacé par des para-religion .La sociologie s’interroge
donc sur un religieux par défaut , à l’inverse les anthropologue voit le religieux par excès (sociétés
primitives ) Rurales, lointaine,,de petites dimension sans pré industrielles.
surtout que nombre d’anthropologue sont en opposition par rapport à la religion. Ces sociétés
produise du rite, de la croyance, ou il ne semble pas qu’il ait existé des sociétés sans religion (on en a
pas de trace= cas de géographie morale).Ce n’est pas parce que le questionnement sur la religion est
apparu en même temps dans les 2 discipline qu’ils en ont la même observation.
2°) Le concept de religion et l’anthropologie
Religion : ce qu’on a de mieux pour désigner quelque chose de produit particulière de l’esprit humain
qui élabore un supra-monde .L’étymologie de religion : cette notion apparait dans les premiers siècle
de l’ère chrétienne (en expansion mais pas légitime)notamment sous la plume de Terthuvien ?qui
parle de « religio » qui signifie relier. Dans le « religio » il y a une dimension première du lien social,
d’où l’anthropologie et la sociologie, pour elles il n’y a pas de religion qui nait d’un esprit seul, la
religion nait de la sociabilité et de la socialisation. De plus dans « religio » on est relié à un objet de
croyance, à un être surnaturel.
Dans le cas de l’enfant sauvage ils n’ont pas de penser symbolique, donc de pensées complexe et
donc impossibilité à penser le surnaturel. Pour Durkheim, « un homme seul ne croit pas ».
Il y a aussi une deuxième étymologie contemporaine de la première , celle de « relegere » soit lier
entre eux des bottes de foin (repris par Mauss) autrement dit cueillir et recueillir enfin on arrive à se
recueillir . Ici la dimension est celle de l’affect, du ressenti, du sentiment religieux.
Les religions précédents cette étymologie reprenait celle de leurs croyance, cette notion de religion
est la seule transversale aux religions, elle pense le christianisme mais pas que. La vocation est
universelle.
Dans l’étymologie chrétienne, intégré également une notion de séparation puisque cela devient un
domaine particulier.
Le problème de cette définition est qu’elle n’est pas universel, par exemple certaines religion ne
nécessite pas forcement de foi, le judaïsme impose seulement de suivre les rites, ensuite toutes les
religions ne repose pas toujours sur un lien social (exemple : le chamanisme et autre cultes magique,
prestation contre rémunération). Quel est la capacité comparative du concept de religion ? Un peu,
car on n’a pas de substitut tentative avec la spiritualité (surtout école anglais).
Pratique religieuse : toutes pratiques codifiés par une liturgie ou qui s’intègre dans un but précis.
Programme
4 CM: Champs classique de l'Anthropologie des religions (Auteurs, concepts)
Ses différences avec l'Histoire et la géographie.
Une discipline qui a contribué à la connaissance des société et qui fait enterrement partie de
l'Anthropologie
Puis: Domaines spécialisés, champ moderne et global
L' Islam du nord Afrique
L’islam nationaliste et transnational
Les religions Afro Brésiliennes
Bibliographie:
« Anthropologie des religions » La decouverte par Lionel Obadia
Depuis sa fondation au XIXe siècle jusqu'à son redéploiement actuel dans les sociétés contemporaines et
dans le contexte de la mondialisation, l'anthropologie a toujours porté un intérêt particulier à la religion, à
ses origines, ses formes et ses variations.
L'anthropologie des religions est cette branche de l'anthropologie sociale et culturelle qui s'est constituée à
partir de l'étude de religions (magie, sorcellerie, animisme, totémisme, chamanisme...) et d'objets
empiriques (mythes, rites, croyances, représentations, organisations sociales) particuliers, en mobilisant des
théories et en employant des méthodes qui lui confèrent une identité singulière dans la constellation des
sciences religieuses. Ce domaine de la connaissance anthropologique, qui fut un temps considéré une «
science des religions primitives », conserve aujourd'hui toute sa pertinence pour saisir des religions,
modernes ou pas, en mutation et en mouvement.
« Socio-Anthropologie des religions » par Claude Rivière
ce traité rassemble un remarquable condensé des théories, notions et méthodes d'analyse mises en oeuvre
par les sociologues et les anthropologues pour tenter de cerner l'objet «religion». Claude Rivière justifie
d'entrée son entreprise en pointant les difficultés de toute entreprise de synthèse en la matière : les théories
les plus pénétrantes ne s'appliquent qu'à des manifestations particulières du phénomène religieux (les
grandes religions, ou le «chamanisme», par exemple), et les définitions les plus compréhensives (le monde
des «représentations») aboutissent à une dilution de l'objet religion dans la culture. Mais la science du
religieux n'en a pas moins une longue histoire derrière elle. Les sociologues de l'Occident (Weber, Marx)
ont avant tout cherché à comprendre sa place dans l'histoire. Les anthropologues, à la recherche fébrile de
ses origines, ont forun catalogue de ses formes primitives (animisme, totémisme, fétichisme, mânisme),
aujourd'hui décrié, mais encore sous-jacent à bien des analyses. La psychanalyse en a fourni un «grand
récit», trop simple sans doute, mais toujours influent. C'est dire que les sciences des religions
n'appartiennent guère à l'ordre du réfutable : elles procèdent souvent par déplacement d'objet, par points de
vue privilégiés sur un aspect partiel du phénomène religieux. L'épistémologie des croyances, l'analyse des
mythes, la modélisation des rites, l'étude de la magie et de la sorcellerie sont autant de points de vue dont
Claude Rivière restitue les apports. Cette nébuleuse a-t-elle un centre ? En terminant sur les
réenchantements modernes (New age et variantes), sur les syncrétismes du tiers-monde et la sociologie
politique de Henri Desroches, Claude Rivière adopte ce qui peut être considéré comme un point de vue : il
souligne l'exigence d'un « croire » (qui donne sens à la vie) universel et irréductible, mais qui s'exprime
toujours dans le cadre d'une configuration sociale et politique particulière.
André Mary « les anthropologues et la religion »
Mise à jour de Evans pritchard
Emile Durkheim « formes élémentaires de la vie religieuse »
Geartz
Evans Pritchard
Une remarque préalable et actuelle :
-la géographie religieuse varie
-Une actualité effervescente : une réintégration de la religion passive , pacifique, mais aussi
violente. La religion se fait de plus en plus publique ( débats sur la laïcité...)
Un Certain regard : Les bases de l'anthropologie des religions
Anthropologie DES religions : Une ethnologie comparée
Volonté de saisir le religieux dans sa diversité ( base de comparaison:monothéisme,
polythéisme, non-théisme).
Apparaît à partir du 19eme siècle chez les évolutionnistes avec Edward Tylor ( fondateur de
l'Anthropologie scientifique : Reçoit une des premières chaires)
Anthropologie DE LA religion : Une anthropo-philosophie
Étudient la religion comme commune aux Hommes ( anthropos en grec : être humain) comme
une institution durable, stable mais non fonctionnelle. Étudient la religion dans ce qu'elle à
d'universel, à priori. On suppose que la religion est pour tous sans le temps et l'espace mais ce
n'est pas parce qu’on a pas de traces de non religion qu'il n'y en a pas eu. Utilisent les modèles
historiques en partant du catholicisme romain ( et tente de l'épurer pour y trouver un
invariant)
Il ne peut exister d'Anthropologie DES religions sans l'Anthropologie DE LA religion. Nous
avons besoin de modèles, définitions si ce n'est universelle, globale pour repondre à : Est ce
que c'est de la religion ? Qu'est ce que la religion ? Des plus ou moins universaux qui
permettent de se dériver en cas et études particulières. Pas de particuliers sans universel.
Anthropologie RELIGIEUSE : s'apparente à la théologie.
Partent du postulat et des questions : Peut on parler de religion sans être sois même religieux,
croyant.. ? De plus l'Anthropologie par l'histoire et le contexte de sa naissance est anti
religieuse. Les auteurs de l Anthropologie RELIGIEUSE ne cachent rien de leurs obédiences,
sont inscrits dans un contexte intellectuel croyant. Une idée qui se rapproche de celle de
subjectivité de l'Anthropologie ( …...... l'a introduite, poursuivit par Clifford Geartz)
L'Anthropologie des religions : Une histoire particulière,
enjeux et destinée du champ
Au 19eme :
Transformation socio eco politique et idéologique :
la naissance de la sociologie ( 1ere moitie du siècle : Auguste Compte)
et de l'Anthropologie académique ( 2eme moitie du siècle avec Tylor et Morgan)
S'affichent comme séculiers, laïques. Un rupture conséquente via la philosophie en cours
depuis le 17/18eme entre savoir / connaissance et religion.
Sécularisation :
signification liturgique.
'Qui exerce ici ici un processus dans une société « en développement » rapide, que relègue le
religieux du champs du politique puis du social ( moins de population dans les églises et lieux
de culte), puis du culturel ( moins de résonance des concepts et des figures chez la
population)
Touche l'église chrétienne au nord comme au sud de l'Europe.
Les sociologues s’interrogent au 19eme sur une religion « par défaut »
( qui est en train de disparaître de la scène sociale et qui reviendra au 20 eme)
La sociologie étudie le déclin des sociétés modernes ( urbaines, industrielles, proches
( l'occident qui se regarde), vastes dimensions) la démographie augmente. Il est donc plus
dure de maintenir une et une seule religion.
L’anthropologie 19eme étudie une religion par excès :
Observent directement ou non le « primitif » (prè industriel, rural, lointain, petites
dimensions) qui est plein de religion par rapport à leurs occidents sécularisé, eux même
antireligieux ( l’aliénante de Marx). Sur leurs terrains l'activité rituelle ordinaire ou extra
ordinaire implique tout les individus.
Depuis St Simon jusqu’à Durkheim :
On s’interroge via entre autres
-Marx ( l'opium du peuple),
-Durkheim ( qu'est ce qui va faire lien et solidarité s'il n'y a plus de religions, plus de
ruralité ?)
En effet les représentations collectives avant les 19eme etaient religieuses. Qu'est ce qui fait
ciment social et moral sans religions du point de vue du sociologue ?
( voire mariage et manif pour tous : un ciment une conviction ?)
-Le 19eme est marqué aussi par une simplification, par l'évolutionnisme et la
colonisation.
Une certaine géographie morale apparaît : l’enferment des autres dans des représentations
mentales Pour les « sauver » leurs donnent le monothéisme qui selon eux entraînera la
sécularisation.
Le Questionnement sur la religion apparaît en même temps dans les 2 disciplines mais la
question est radicalement différente.
La conceptualisation non symétrique sur un même objet d'un seul vocable : la religion
Le concept de religion et l'Anthropologie
La sémantique/ terminologie
La notion de religion est difficile à manipuler car rattachée à une langue, une culture donc
( latin)
Nous nous devons d'éviter la tautologie ( la religion s’explique par elle même ( anthropologie
religieuse?))
Religion : Quelque chose particulier produit par l'humain depuis longtemps (?) ( voir
la neuro-science et l'archéologie..) qui consiste à élaborer un autre monde, un supra monde.
Religion : une notion trans-culturelle ?
Étymologie double de religion:
1. 1er siècle de l'ère chrétienne , sous la plume de TERTULIEN, père de l'église avec
Ciceron,
« Il y a cette chose distinctive d'autres dans la pensée humaine qui s’appelle RELIGIO »
RELIGIO : relier.
Le lien social : Il n'est de religion que de produit de la SOCIABILISATION et
de la SOCIABILITE.
Inscrire l'énoncé religieux dans le partage avec les autres, le collectif, le commun
[ Victor, l'enfant sauvage : tératologie
1
ou humain non socialisé, a qui il manque la parole et la
PENSEE SYMBOLIQUE ]
Le lien au symbolique :Se relier au symbolique, à des objets, à des objets de
croyance par des rituels, textes, paroles
2. Étymologie moins officielle mais contemporaine de TERTULIEN
1
La tératologie (du grec τέρᾰς, monstre et logos, science) est l'étude scientifique des malformations congénitales.
Elle est l'étude des monstres, ce terme étant ici à prendre selon sa définition dans les sciences de la vie (être
vivant présentant une importante malformation). Il vient d'ailleurs du latin monstrum qui signifie « prodige
ayant une valeur de présage », du fait de l'interprétation qui en était faite.
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