sciences religieuses. Ce domaine de la connaissance anthropologique, qui fut un temps considéré une «
science des religions primitives », conserve aujourd'hui toute sa pertinence pour saisir des religions,
modernes ou pas, en mutation et en mouvement.
• « Socio-Anthropologie des religions » par Claude Rivière
ce traité rassemble un remarquable condensé des théories, notions et méthodes d'analyse mises en oeuvre
par les sociologues et les anthropologues pour tenter de cerner l'objet «religion». Claude Rivière justifie
d'entrée son entreprise en pointant les difficultés de toute entreprise de synthèse en la matière : les théories
les plus pénétrantes ne s'appliquent qu'à des manifestations particulières du phénomène religieux (les
grandes religions, ou le «chamanisme», par exemple), et les définitions les plus compréhensives (le monde
des «représentations») aboutissent à une dilution de l'objet religion dans la culture. Mais la science du
religieux n'en a pas moins une longue histoire derrière elle. Les sociologues de l'Occident (Weber, Marx)
ont avant tout cherché à comprendre sa place dans l'histoire. Les anthropologues, à la recherche fébrile de
ses origines, ont forgé un catalogue de ses formes primitives (animisme, totémisme, fétichisme, mânisme),
aujourd'hui décrié, mais encore sous-jacent à bien des analyses. La psychanalyse en a fourni un «grand
récit», trop simple sans doute, mais toujours influent. C'est dire que les sciences des religions
n'appartiennent guère à l'ordre du réfutable : elles procèdent souvent par déplacement d'objet, par points de
vue privilégiés sur un aspect partiel du phénomène religieux. L'épistémologie des croyances, l'analyse des
mythes, la modélisation des rites, l'étude de la magie et de la sorcellerie sont autant de points de vue dont
Claude Rivière restitue les apports. Cette nébuleuse a-t-elle un centre ? En terminant sur les
réenchantements modernes (New age et variantes), sur les syncrétismes du tiers-monde et la sociologie
politique de Henri Desroches, Claude Rivière adopte ce qui peut être considéré comme un point de vue : il
souligne l'exigence d'un « croire » (qui donne sens à la vie) universel et irréductible, mais qui s'exprime
toujours dans le cadre d'une configuration sociale et politique particulière.
• André Mary « les anthropologues et la religion »
Mise à jour de Evans pritchard
• Emile Durkheim « formes élémentaires de la vie religieuse »
• Geartz
• Evans Pritchard
Une remarque préalable et actuelle :
-la géographie religieuse varie
-Une actualité effervescente : une réintégration de la religion passive , pacifique, mais aussi
violente. La religion se fait de plus en plus publique ( débats sur la laïcité...)
Un Certain regard : Les bases de l'anthropologie des religions
Anthropologie DES religions : Une ethnologie comparée
Volonté de saisir le religieux dans sa diversité ( base de comparaison:monothéisme,
polythéisme, non-théisme).
Apparaît à partir du 19eme siècle chez les évolutionnistes avec Edward Tylor ( fondateur de
l'Anthropologie scientifique : Reçoit une des premières chaires)
Anthropologie DE LA religion : Une anthropo-philosophie
Étudient la religion comme commune aux Hommes ( anthropos en grec : être humain) comme
une institution durable, stable mais non fonctionnelle. Étudient la religion dans ce qu'elle à
d'universel, à priori. On suppose que la religion est pour tous sans le temps et l'espace mais ce
n'est pas parce qu’on a pas de traces de non religion qu'il n'y en a pas eu. Utilisent les modèles
historiques en partant du catholicisme romain ( et tente de l'épurer pour y trouver un
invariant)
Il ne peut exister d'Anthropologie DES religions sans l'Anthropologie DE LA religion. Nous
avons besoin de modèles, définitions si ce n'est universelle, globale pour repondre à : Est ce