2°) Le concept de religion et l`anthropologie

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L’anthropologie des religions
-
Lire l’anthropologie des religions collection la découverte
Claude Riviére « socio-anthropologie des religions » !
André Mary « Les anthropologues et la religion ».
Robert Hertz (le folklore ?)
« Les formes élémentaires de la vie religieuse » (1912) de Durkheim.
Introduction
Pourquoi parle –t-on de l’anthropologie des religions et pas religieuse ou de la religion, cette
appellation correspond à une perspective comparative ethnographique la volonté de saisir le
religieux dans sa diversité. Depuis le 19ème le comparatisme d’Edouard Taylor (premier à avoir une
chaire d’anthropologie). Ce qui le distingue sur la philosophie qui fait une anthropologie de la religion
qui interroge le religieux dans ce qu’il a d’universelle (à priori), plus abstrait comme modèle. La
religion institution à la fois la plus inutile et la plus durable de l’être humain. Enfin on fait rarement
une anthropologie de la religion qui cherche les universaux qui va être dérivé dans la diversité
qu’étudie l’anthropologie des religion.A sa naissance l’anthropologie est une science absolument
antireligieuse, Ewans Ridchard l’explique dans les « anthropologue face à la religion et à l’histoire »,
la théologie revendique également un discours qui s’inscrit néanmoins dans l’anthropologie, (voir
Tilitch ?, Gérar ? =philosophie chrétienne). Cette anthropologie religieuse s’inscrit dans un contexte
croyant est également une théologie
I les bases de l’anthropologie des religions.
1°) Histoire de l’anthropologie des religions
Nées au 19ème siècle, siècle des transformations sociaux-économique et qui voit l’avènement de
l’anthropologie académique (née dans la 2ème moitié du 19ème évolutionniste) et de la sociologie (avec
A. Compte). Ces sciences s’affiche comme des sciences séculière)
( sécularisation :concept multiple , ici processus dans les sociétés à développement rapide qui
consiste à relayé le religieux dans un plan particulier , d’abord sécularisation politique , puis sociaux
enfin culturel (soit perte d’influence
.La sociologie s’interroge sur le déclin de la religion dans les sociétés modernes ex : Durkheim
,Weber, Marx , que deviens la société sans religion , que fait le ciment moral des sociétés sans la
morale religieuse pour Durkheim cela sera remplacé par des para-religion .La sociologie s’interroge
donc sur un religieux par défaut , à l’inverse les anthropologue voit le religieux par excès (sociétés
primitives ) Rurales, lointaine,,de petites dimension sans pré industrielles.
surtout que nombre d’anthropologue sont en opposition par rapport à la religion. Ces sociétés
produise du rite, de la croyance, ou il ne semble pas qu’il ait existé des sociétés sans religion (on en a
pas de trace= cas de géographie morale).Ce n’est pas parce que le questionnement sur la religion est
apparu en même temps dans les 2 discipline qu’ils en ont la même observation.
2°) Le concept de religion et l’anthropologie
Religion : ce qu’on a de mieux pour désigner quelque chose de produit particulière de l’esprit humain
qui élabore un supra-monde .L’étymologie de religion : cette notion apparait dans les premiers siècle
de l’ère chrétienne (en expansion mais pas légitime)notamment sous la plume de Terthuvien ?qui
parle de « religio » qui signifie relier. Dans le « religio » il y a une dimension première du lien social,
d’où l’anthropologie et la sociologie, pour elles il n’y a pas de religion qui nait d’un esprit seul, la
religion nait de la sociabilité et de la socialisation. De plus dans « religio » on est relié à un objet de
croyance, à un être surnaturel.
Dans le cas de l’enfant sauvage ils n’ont pas de penser symbolique, donc de pensées complexe et
donc impossibilité à penser le surnaturel. Pour Durkheim, « un homme seul ne croit pas ».
Il y a aussi une deuxième étymologie contemporaine de la première , celle de « relegere » soit lier
entre eux des bottes de foin (repris par Mauss) autrement dit cueillir et recueillir enfin on arrive à se
recueillir . Ici la dimension est celle de l’affect, du ressenti, du sentiment religieux.
Les religions précédents cette étymologie reprenait celle de leurs croyance, cette notion de religion
est la seule transversale aux religions, elle pense le christianisme mais pas que. La vocation est
universelle.
Dans l’étymologie chrétienne, intégré également une notion de séparation puisque cela devient un
domaine particulier.
Le problème de cette définition est qu’elle n’est pas universel, par exemple certaines religion ne
nécessite pas forcement de foi, le judaïsme impose seulement de suivre les rites, ensuite toutes les
religions ne repose pas toujours sur un lien social (exemple : le chamanisme et autre cultes magique,
prestation contre rémunération). Quel est la capacité comparative du concept de religion ? Un peu,
car on n’a pas de substitut tentative avec la spiritualité (surtout école anglais).
Pratique religieuse : toutes pratiques codifiés par une liturgie ou qui s’intègre dans un but précis.
Programme
•
4 CM: Champs classique de l'Anthropologie des religions (Auteurs, concepts)
Ses différences avec l'Histoire et la géographie.
Une discipline qui a contribué à la connaissance des société et qui fait enterrement partie de
l'Anthropologie
•
Puis: Domaines spécialisés, champ moderne et global
L' Islam du nord Afrique
L’islam nationaliste et transnational
Les religions Afro Brésiliennes
Bibliographie:
•
« Anthropologie
des
religions »
La
decouverte
par
Lionel
Obadia
Depuis sa fondation au XIXe siècle jusqu'à son redéploiement actuel dans les sociétés contemporaines et
dans le contexte de la mondialisation, l'anthropologie a toujours porté un intérêt particulier à la religion, à
ses origines, ses formes et ses variations.
L'anthropologie des religions est cette branche de l'anthropologie sociale et culturelle qui s'est constituée à
partir de l'étude de religions (magie, sorcellerie, animisme, totémisme, chamanisme...) et d'objets
empiriques (mythes, rites, croyances, représentations, organisations sociales) particuliers, en mobilisant des
théories et en employant des méthodes qui lui confèrent une identité singulière dans la constellation des
sciences religieuses. Ce domaine de la connaissance anthropologique, qui fut un temps considéré une «
science des religions primitives », conserve aujourd'hui toute sa pertinence pour saisir des religions,
modernes ou pas, en mutation et en mouvement.
•
« Socio-Anthropologie des religions » par Claude Rivière
ce traité rassemble un remarquable condensé des théories, notions et méthodes d'analyse mises en oeuvre
par les sociologues et les anthropologues pour tenter de cerner l'objet «religion». Claude Rivière justifie
d'entrée son entreprise en pointant les difficultés de toute entreprise de synthèse en la matière : les théories
les plus pénétrantes ne s'appliquent qu'à des manifestations particulières du phénomène religieux (les
grandes religions, ou le «chamanisme», par exemple), et les définitions les plus compréhensives (le monde
des «représentations») aboutissent à une dilution de l'objet religion dans la culture. Mais la science du
religieux n'en a pas moins une longue histoire derrière elle. Les sociologues de l'Occident (Weber, Marx)
ont avant tout cherché à comprendre sa place dans l'histoire. Les anthropologues, à la recherche fébrile de
ses origines, ont forgé un catalogue de ses formes primitives (animisme, totémisme, fétichisme, mânisme),
aujourd'hui décrié, mais encore sous-jacent à bien des analyses. La psychanalyse en a fourni un «grand
récit», trop simple sans doute, mais toujours influent. C'est dire que les sciences des religions
n'appartiennent guère à l'ordre du réfutable : elles procèdent souvent par déplacement d'objet, par points de
vue privilégiés sur un aspect partiel du phénomène religieux. L'épistémologie des croyances, l'analyse des
mythes, la modélisation des rites, l'étude de la magie et de la sorcellerie sont autant de points de vue dont
Claude Rivière restitue les apports. Cette nébuleuse a-t-elle un centre ? En terminant sur les
réenchantements modernes (New age et variantes), sur les syncrétismes du tiers-monde et la sociologie
politique de Henri Desroches, Claude Rivière adopte ce qui peut être considéré comme un point de vue : il
souligne l'exigence d'un « croire » (qui donne sens à la vie) universel et irréductible, mais qui s'exprime
toujours dans le cadre d'une configuration sociale et politique particulière.
•
André Mary « les anthropologues et la religion »
Mise à jour de Evans pritchard
•
Emile Durkheim « formes élémentaires de la vie religieuse »
•
Geartz
•
Evans Pritchard
Une remarque préalable et actuelle :
-la géographie religieuse varie
-Une actualité effervescente : une réintégration de la religion passive , pacifique, mais aussi
violente. La religion se fait de plus en plus publique ( débats sur la laïcité...)
Un Certain regard : Les bases de l'anthropologie des religions
Anthropologie DES religions : Une ethnologie comparée
Volonté de saisir le religieux dans sa diversité ( base de comparaison:monothéisme,
polythéisme, non-théisme).
Apparaît à partir du 19eme siècle chez les évolutionnistes avec Edward Tylor ( fondateur de
l'Anthropologie scientifique : Reçoit une des premières chaires)
Anthropologie DE LA religion : Une anthropo-philosophie
Étudient la religion comme commune aux Hommes ( anthropos en grec : être humain) comme
une institution durable, stable mais non fonctionnelle. Étudient la religion dans ce qu'elle à
d'universel, à priori. On suppose que la religion est pour tous sans le temps et l'espace mais ce
n'est pas parce qu’on a pas de traces de non religion qu'il n'y en a pas eu. Utilisent les modèles
historiques en partant du catholicisme romain ( et tente de l'épurer pour y trouver un
invariant)
Il ne peut exister d'Anthropologie DES religions sans l'Anthropologie DE LA religion. Nous
avons besoin de modèles, définitions si ce n'est universelle, globale pour repondre à : Est ce
que c'est de la religion ? Qu'est ce que la religion ? Des plus ou moins universaux qui
permettent de se dériver en cas et études particulières. Pas de particuliers sans universel.
Anthropologie RELIGIEUSE : s'apparente à la théologie.
Partent du postulat et des questions : Peut on parler de religion sans être sois même religieux,
croyant.. ? De plus l'Anthropologie par l'histoire et le contexte de sa naissance est anti
religieuse. Les auteurs de l Anthropologie RELIGIEUSE ne cachent rien de leurs obédiences,
sont inscrits dans un contexte intellectuel croyant. Une idée qui se rapproche de celle de
subjectivité de l'Anthropologie ( …...... l'a introduite, poursuivit par Clifford Geartz)
L'Anthropologie des religions : Une histoire particulière,
enjeux et destinée du champ
•
Au 19eme :
Transformation socio eco politique et idéologique :
la naissance de la sociologie ( 1ere moitie du siècle : Auguste Compte)
et de l'Anthropologie académique ( 2eme moitie du siècle avec Tylor et Morgan)
S'affichent comme séculiers, laïques. Un rupture conséquente via la philosophie en cours
depuis le 17/18eme entre savoir / connaissance et religion.
Sécularisation :
signification liturgique.
'Qui exerce ici ici un processus dans une société « en développement » rapide, que relègue le
religieux du champs du politique puis du social ( moins de population dans les églises et lieux
de culte), puis du culturel ( moins de résonance des concepts et des figures chez la
population)
Touche l'église chrétienne au nord comme au sud de l'Europe.
•
Les sociologues s’interrogent au 19eme sur une religion « par défaut »
( qui est en train de disparaître de la scène sociale et qui reviendra au 20 eme)
La sociologie étudie le déclin des sociétés modernes ( urbaines, industrielles, proches
( l'occident qui se regarde), vastes dimensions) la démographie augmente. Il est donc plus
dure de maintenir une et une seule religion.
•
L’anthropologie 19eme étudie une religion par excès :
Observent directement ou non le « primitif » (prè industriel, rural, lointain, petites
dimensions) qui est plein de religion par rapport à leurs occidents sécularisé, eux même
antireligieux ( l’aliénante de Marx). Sur leurs terrains l'activité rituelle ordinaire ou extra
ordinaire implique tout les individus.
Depuis St Simon jusqu’à Durkheim :
On s’interroge via entre autres
-Marx ( l'opium du peuple),
-Durkheim ( qu'est ce qui va faire lien et solidarité s'il n'y a plus de religions, plus de
ruralité ?)
En effet les représentations collectives avant les 19eme etaient religieuses. Qu'est ce qui fait
ciment social et moral sans religions du point de vue du sociologue ?
( voire mariage et manif pour tous : un ciment une conviction ?)
-Le 19eme est marqué aussi par une simplification, par l'évolutionnisme et la
colonisation.
Une certaine géographie morale apparaît : l’enferment des autres dans des représentations
mentales Pour les « sauver » leurs donnent le monothéisme qui selon eux entraînera la
sécularisation.
Le Questionnement sur la religion apparaît en même temps dans les 2 disciplines mais la
question est radicalement différente.
La conceptualisation non symétrique sur un même objet d'un seul vocable : la religion
Le concept de religion et l'Anthropologie
La sémantique/ terminologie
La notion de religion est difficile à manipuler car rattachée à une langue, une culture donc
( latin)
Nous nous devons d'éviter la tautologie ( la religion s’explique par elle même ( anthropologie
religieuse?))
•
Religion : Quelque chose particulier produit par l'humain depuis longtemps (?) ( voir
la neuro-science et l'archéologie..) qui consiste à élaborer un autre monde, un supra monde.
Religion : une notion trans-culturelle ?
Étymologie double de religion:
1.
1er siècle de l'ère chrétienne , sous la plume de TERTULIEN, père de l'église avec
Ciceron,
« Il y a cette chose distinctive d'autres dans la pensée humaine qui s’appelle RELIGIO »
RELIGIO : relier.
Le lien social : Il n'est de religion que de produit de la SOCIABILISATION et
de la SOCIABILITE.
Inscrire l'énoncé religieux dans le partage avec les autres, le collectif, le commun
[ Victor, l'enfant sauvage : tératologie1 ou humain non socialisé, a qui il manque la parole et la
PENSEE SYMBOLIQUE ]
Le lien au symbolique :Se relier au symbolique, à des objets, à des objets de
croyance par des rituels, textes, paroles
2.
1
Étymologie moins officielle mais contemporaine de TERTULIEN
La tératologie (du grec τέρᾰς, monstre et logos, science) est l'étude scientifique des malformations congénitales.
Elle est l'étude des monstres, ce terme étant ici à prendre selon sa définition dans les sciences de la vie (être
vivant présentant une importante malformation). Il vient d'ailleurs du latin monstrum qui signifie « prodige
ayant une valeur de présage », du fait de l'interprétation qui en était faite.
« Lier des botes de foins entre elles, cueillir et recueillir » (Donnera Se recueillir.)
RELEGERE :Le sentiment religieux , la foi
RELIGIO (=Lien social (= Socialisation + sociabilité)+ Lien au symbolique/aux objets de
croyance)
+ RELEGERE (sentiment religieux)
= RELIGION
Avant ces appellations la « religion » portait les noms des rituels locaux( indodarma...)
La religion:
Notion transversale géographiquement, a vocation universelle =>
Qui permet donc le comparatisme et qui a aussi permis de combattre les autres croyances pour
offrir aux autres groupements humains la Religion de l'occident par l’intellectuel et le
concept.
La religion introduit aussi dans l’étymologie chrétienne l'idée de séparation
( des lieux, espaces pour la religions => territorialement , symboliquement et temporellement)
(La notion de magie et de religion sont introduites en histoire et anthropologie mais pas en
sociologie)
DONC « Religion » n'est pas universelle et est un outils politique =>
Par définition la notion de religion reproduit le modèle chrétien.
◦
Il existe des religions où la foi, le sentiment religieux, n'est pas obligatoire, pas
important. L'important est de suivre et de faire tradition, obligation: ISLAM / JUDAISME =>
- de relegere
◦
La religion fait elle lien social ? Fait elle forcement société ? LE CHAMANISME : Un
spécialiste de la communication avec les esprits. CULTES MAGIQUES ( religion au sens le
plus large) qui rend service ponctuellement,par une prestation de manière non systématique,
contre rétribution, rémunération ! RELATION DE CLIENTELISME. PAS DE SOCIETES
CHAMANES, mais des CHAMANES DANS DES SOCIETES. => -de religio
◦
Des systèmes ascétiques ( se retirer de la société pour faire société) MONASTERES
BOUDISTES ET CHRETIENS ( l'inventent en même temps et sont les seules) + aspect
domestique de la religion => A la limite de la définition, - de religio
Vocation monastique : le salue pour soi et mission de garder la sacralité dans la société.
=/= Prêtre : vocation pour l'autre, un service à destination de la société.
=/= Chanoine/ chamane : Protéiforme( du commun : trans, communications avec les esprits,
au particulier : malheurs domestiques, au politique)
La définition n'est pas disqualifiée mais la cohérence de l'intitulé est mis à mal :
Il y a soit + de RELIGIO et – de RELEGERE
soit
- de RELIGIO et + de RELEGERE
Mais il n'y a pas de religions dont l'articulation à le même équilibre que celle de la religion
chrétienne.
Question de la capacité comparatiste de la notion s'arrete car il n'y a pas de substitue
conceptuel interculturel aussi fort que religion:
La spiritualité ? ( + en accord avec une ultra modernité..)
Pratique religieuse : pratique codifiée par une liturgique pour quelque chose
Débat 1980/90 :
Les pratiques effervescentes ne sont elles pas religieuses ( Match de foot, manifestations...)
Attention toutes pratiques collectives ne sont pas religieuses.
(secte : notion de sociologie)
(Ch2)
Déclinaison par écoles de pensée
Le religieux en Anthropologie a été fondateur, puis a disparu avec C L Strauss pour revenir en
1960
Comment les écoles ont elles théorisées les religions ?
1ere école les évolutionnistes
2 grandes thématiques issues de l'évolutionnisme qui ont fondé l'Anthropologie Académique.
•
La parenté et la religion :
2 aspects de la vie humaine moteurs du lien social selon les évolutionnistes
Au 19eme on observe qu'il n'y a pas de société ethnologisées et ethnologisable ( petites
dimensions) qui ne comporte pas, qui ne nécessite pas, l'étude de la parenté et de la religion.
Le lien social obligataire semble reposer dans les sociétés ''tribales'' sur la parenté et la
religion.
L'étude de et par la matérialité doit prendre la parenté et la religion comme empiriquement un
élément clef.
Selon les évolutionnistes il n'y a pas de société sans religion ( être prudent historiquement).
Idée qui se dissout chez les culturalistes et surtout chez les structuralistes.
Lewis MORGAN
Étude comparative sur 600 sociétés.
La religion est stupide, pas besoin de l'analyser.
Edward Tylor/ Sir John. G Frazer
Le religieux est important mais pas en lui même. Pas d'objectif de dire ce que sont les
religions. Une grille de lecture pour les autres évolutions. Les religions sont intéressantes en
tant qu'elles rendent compte des processus qui les modèlent pour rendre sur une échelle un
classement des sociétés. l’évolution à travers la religion
Durkheim
Évolutionniste par la méthode mais pas par l’idéologie.
Les modèles du 19eme siècle : 1 et unique modèle=> Les 3 stades
Sur la question des techniques qui influeraient sur l'évolution sociale pour Morgan
Sur la question de la religion pour Tylor
=> Antérieur aux grandes formules anthropologiques (?)
1ere moitié du 19eme : Auguste Compte et la pensée humaine en 3 stades
La pensée théologique
Métaphysique
scientifique)
sources divines
=> Philosophie : abstraction
l'abstraction et
ont des effets réels
qui n'a plus besoin
de sources divines
Positive ( rationnelle et
=> neutre, la pensée moins
le divin
Il faut passer les questions de stades, la linéarité diachronique. Il faut penser comment
chaque stades engrange le suivant, penser la capacité génératrice des étapes. ( voire le
fonctionnalisme de Bronislaw Malinowski où on retrouve la magie proche du scientifique)
Un problème de compression historique: la magie durerait plus de 10 000 ans, la
métaphysique 200
Il y a dans cette pensée de l'évolution quelque chose de religieux : « tout vas changer
maintenant ». Une science qui dépasserait la philosophie alors qu'aujourd'hui la philosophie
pense la science... La religion a aussi tenté de se faire passer pour une science, science de
l'ésprit
( exemple : le boudisme?) C'est une connaissance et non une science.
2eme moitié du 19eme : Tylor et Frazer
1.
Frazer (encyclopédiste) et l’expansion du modèle Comptiste : une pensée du
global
La pensée magique
Pensée des causalités
fausse : l'acte magique
(sacrifices, protections
conjurations) influerait
sur le futur
religieuse
=> Causalités cohérente
mais non aboutit avec
des causalités vraies
Un Échec Magique
scientifique
=>épuration du sacré et du divin
pour des causalités vraies et
justes
La pensée de la magie théorisée par Frazer introduit la grande rupture entre
évolutionnistes et fonctionnalisme. Une spécialisation de l'Anthropologie
Le religieux est une pensée sophistiquée de qualification supérieure. C'est une pensée
sauvage qui tente, teste et codifie le déroulement logique. La pensée des Dieu ou des Esprits
entraîne une théologie. Il s'agit de causalités inadéquates ( ce ne sont pas les vraies causes)
mais plus cohérente (justice, cohérence=> égalité et ressemblance dans la prière). Ce qui
entraîne une réduction des causalités possibles.
2.
Tylor et l’humanité pensante
Animisme
L'anima est ce qui passe
d'un monde à l'autre
=> Polythéisme
divin personnifier
Arrêt de propriété sur un
anima = anthropomorphisme
=> Monothéisme
Derrière la diversité
du divin : l'unité du
dieu
L' Animisme est un modèle forgé par l'Anthropologie eu 19eme : c'est l'origine des religions
en Anthropologie. La philosophie aussi recherche l'origine de la religion.
Anima : L'âme ( et non pas toujours une personnification du principe vital) : le principe vital
des et par les animaux et de et par l’environnement. Ils sont animés ! Le temps onirique et les
individualités pensantes.
Les systèmes de magies donnent un exercice de la pensée ET un culte de la magie. Capacité
de l’esprit humain à penser le double, l'autre monde.
L'anima est ce qui passe d'un monde à l'autre et donc qui peut se manifester dans le monde
social.
Il est intéressant de noter que le terme d'animiste est sortit de académisme pour devenir une
identité religieuse
La question du monothéisme
problème de l'identité du monothéisme :Le terme considère le catholicisme romain et non le
protestantisme. Le judaïsme est essentiellement différent du catholicisme et de l'islam par
exemple.
Tylor vs A.Compte et Frazer
Tylor :
exclusion du scientifique, pas de sortie du religieux. Il a été soupçonné de jouer le jeux du
christianisme colonisateur mais ne l'a jamais soutenu.
Il pense les types de phénomènes comme les objets de la pensée religieuse au fils de l'histoire
et des lois d'évolution. LE CULTE ET LES FORMES CULTUELLES
Frazer :
pense les types de phénomènes comme les idées
L'anthropologie se sépare ici entre SOCIAL ( C Lewis Strauss) et le SYMBOLIQUE, le
CULTUEL (Durkheim) (et entre les 2 B. Malinowski).
En effet l'Anthropologie des religions structure la séparation des anthropologies.
Critique aux évolutionnistes
Tout cohabite. Une même situation ne crée pas la même conséquence ( la relation de cause à
éffets est multiple)
Morgan
Sauvagerie =>
barbarie => Civilisation
( catégorie non définie et vide, référence à une conception dominante)
Problème de la localisation du monothéisme sur l'échelle de l'histoire : W. SCHMIDT 2
( propos théologiques)
Le monothéisme serait à l'origine de l'humanité ( et non l’aboutissement) .
L'évolution serait un oubli du monothéisme pour aller vers le polythéisme. ( une volonté de
l'anthropologue de contrecarrer cet oubli)
Réflexions de la psychologie:
Pas de croyance sans le doute. La science étant le champ du doute la croyance serait de
partout. La science comme nouvelle religion. Néanmoins il y a doute en la science, par
analogie elle ne sait donc pas religieuse, ne pas faire de retrait de l'individu.
L'idée d'un monothéisme archaïque lui a été inspiré par la lecture des travaux de RobertsonSmith qui écrivait sur les sémites :
Les religions antiques comporteraient des Grands Dieux et seraient des monothéismes qui
s'ignorent car elles comportent UN DIEU dominant et un EVIRONEMENT DIVIN
=> Robertson-Smith
2 modèles: l’évolution idéologique permet celle de la technique ou inversement.
Max WEBER (sociologue) en parallèle avec Schmidt sur la question de l'observation sur le
très long terme
Une marche vers la modernité
qui irait vers un Polythéisme des valeurs, une société complexe et mozaique :
De l'unique vers le diversifié
( à la différence du modèle de Tylor : diversifié vers l'unique)
Durkheim ( évolutionniste de méthodologie): Le modèle du TOTEMISME en Australie
C L Strauss heritier de de saussur, de freud, de durkheim( pour les ''invariants'') et de Mauss
2
Wilhelm Schmidt (1868-1954) est un prêtre allemand, missionnaire de la société du Verbe-Divin,
linguiste, anthropologue et historien des religions.Alors qu'il est professeur à l'Université de Fribourg
(Suisse), il y fonde la revue Anthropos en 1906, toujours publiée. Il a été un grand pourfendeur de la
psychanalyse au nom de l'église catholique à cause de son pansexualisme et de l'attaque à la famille
chrétienne que l'œuvre de Sigmund Freud recelait selon lui.
( mais non dit)
Un religieux qui associe un objet mythique à une filiation historique ( fondateur de la société
de la ligné)
« Nous somme les descendants de telle plante, animal , phénomène météorologique ... » une
identité collective et donc des pratiques coercitives ( interdit alimentaire car manger l'animal
totem reviendrait à du cannibalisme, interdit matrimonial, exogamie)
Le totémisme :
une forme initiale qui permettrait d'élaborer une théorie générale de la religion.
Une méthode qui consisterait à inclure les formes modernes. Durkheim ne cherche pas un
modèle d’emboîtement mais LES PROPRIETES GENERALES DE LA RELIGION. ( <=
caractère évolutionniste).
Les formes élémentaires (pures, primitives et simples)serait comme les pièces d'un puzzle des
formes plus complexes.
Durkheim « les formes élémentaires de la vie religieuse » :
« Une religion est un système solidaire de croyances et de Pratiques
relatives à des choses sacrées, c'est-à-dire séparées, interdites,
croyances et pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelée
Église, tous ceux qui y adhèrent. »
Pour Durkheim, la religion et la société sont presque des synonymes et la religion émerge
comme lien social fondamental.
D'après lui, “une société n’est pas simplement constituée par la masse des
individus qui la composent, par le sol qu’ils occupent, par les choses
dont ils se servent, par les mouvements qu’ils accomplissent, mais, avant
tout, par l’idée qu’elle se fait d’elle-même.” Une société est plus que la
somme des parties et l'image qu'a une société d'elle-même représente cette existence idéale et
supra-individuelle. Pour Durkheim, l'image qu'une société se donne d'elle-même prend
toujours la forme de la religion.
=> Un Sujet collectif anonyme
[ Albert Piette est le premier à interroger l'individu, la personne dans la religion ( en 2000!!)]
Le point de rupture entre évolutionnistes et diffusionistes
(CERCLE CULTUREL : la culture rayonne en cercles concentriques. Nord Américain avec
Sapir3)
Durkheim :
la religion comme un objet : une finalité
( grande différence idéoligique avec les évolutionnistes pour qui elle est un moyen d’accéder
3
Sapir est né en 1884 en Prusse Occidentale à Lauenbourg (aujourd'hui Lębork en Pologne) dans une
famille juive de langue yiddish qui émigre aux États-Unis lorsqu'il a cinq ans. Il fait ses études à
l'université Columbia où il est élève de Franz Boas. La majeure partie de sa carrière se déroule ensuite à
l'université de Chicago puis à Yale où il rencontre Benjamin Lee Whorf. Sapir y meurt en 1939.
au processus de l'histoire=> Ils n'ont pas les mêmes intentions de connaissance)
Un point de rupture méthodologique entre histoire et géographie : le processus évolutif ou les
emprunts.
Sapir dans « anthropologie » chapitre « religion »
Le culturalisme prépare l'arrivée de la structure
une théorie de la culture avec Boas et sa définition de la culture : un ensemble de valeurs
et de pratiques.
Les symboles et valeurs religieuses ne sont qu'une partie du culturel ( qui est lui même
symboles et valeurs) Un difficulté à isoler le religieux : la religion est de la culture parmi de la
culture.
C Geertz et la religion par le prisme du culturalisme
1966 « la religion comme système culturel »
Selon Geertz, la religion " un système de symboles
(présente une apparence de réalité tel que les symboles sont la réalité
elle même. Elle crée dans l'esprit humain des disposition et des
motivations ( moods et motivations))
qui sert à établir, les humeurs envahissants et durables puissants et les
motivations chez les hommes
en formulant des conceptions d'ordre général de l'existence et les
« vêtements » ces conceptions avec une telle aura de factualité que les
humeurs et les motivations semblent particulièrement réaliste.
Les symboles peuvent être des images, ils peuvent également être des objets, des actions, des
événements, des relations, ou toute autre chose qui véhicule un sens à quelqu'un.
Moods sont la façon dont nous répondons à sentir et sur le monde. Les motifs sont les choses
que nous aspirons, les valeurs que nous défendons. Ces deux ensemble forment notre mode de
vie ou éthique. Les symboles religieux nous disent donc que, parce que la réalité est construit
d'une certaine manière, nous devrions ressentir une certaine manière et visent à répondre à
certaines valeurs. Ils nous disent aussi que, parce que la réalité est construite d'une manière
particulière, ces sentiments particuliers sont particulièrement enrichissante et ces valeurs
peuvent, en effet, être remplies.
Religion formule conceptions d'ordre général de l'existence ... Les symboles religieux ont
l'intention de nous persuader qu'il ya une bonne adéquation entre la nature de la réalité et de
la façon dont nous vivons. Donc, ils visent nous rassurer que les deux la réalité et nos vies ont
un sens - qu'il ya un peu d'ordre significatif
vêtements de ses Religion des conceptions de l'ordre d'une aura de factualité ... Les gens ne
sont pas premières crises du visage et ensuite développer un symbole religieux de traiter avec
eux. Le processus fonctionne dans le sens inverse: afin de supporter la crise sans se rompre, il
faut d'abord adopter le symbole. Il faut croire que le symbole ne reflète et décrire la nature
globale, permanente de la réalité. Donc, il faut aussi croire que le mode de vie implicite (ou
obligatoire) par le symbole est la seule bonne façon de vivre, peu importe comment la vie
devient douloureuse. Pour imprégner et renforcer cette croyance, chaque société développe
des rituels. Un rituel est un moyen d'agir sur un symbole
La religion est une sous catégorie du culturel par le cadre du symbole ( les symboles
culturels font comme le religieux : des droits humains
(CH3)
La connexion de l'évolutionniste au diffusionisme et au culturalisme,
ou la reconnaissance d'un héritage évolutionniste ( matrice de fondation)
L'évolutionnisme :Signification par l' historicisme
Diffusionnisme : un ajout par la notion d’empreint aux thèses évolutionnistes
Culturalisme : une cristallisation de l'histoire. Des dérives symboliques ? ( Geertz...)
Le lien de rupture avec l'évolutionnisme de méthode et de définition,
le fonctionnalisme débouchant sur le structuralisme
Les fonctionnalistes Evans Pritchard (1) B. Malinowski (2) et enfin de Radcliff
Brown se
séparent en deux catégories ( radical pour Radcliff Brown et relatif pour
Evans Pritchard)
Les 3 auteurs annoncent explicitement une rupture avec l'explication par l'histoire car pour
eux , l'histoire dans l'évolutionnisme n'est que spéculative et n'apporte rien.
La fonction des institutions non pas par le prisme du symbole mais par l'observation de
l'objet.
Dans le fonctionnalisme la religion sert à quelque chose, elle a une utilité. Le but est
d'observer comment opèrent dans une société les mécanismes profonds de la religion.
Mac Lennan4 répond à une des questions posée par les évolutionnistes qui est celle
de l'origine des religions.
-Pour Tylor c'est l'animisme
4MCLENNAN JOHN FERGUSON (1827-1881) Ethnologue anglais célèbre pour ses travaux sur la
parenté. Juriste de formation, McLennan inscrit au barreau siége au Parlement comme représentant
de l'Écosse. L'essentiel de son œuvre a été publié après sa mort par l'anthropologue Robertson Smith
(Studies in Ancient History).On lui doit la définition des concepts clés d'endogamie et d'exogamie.
McLennan a été l'un des premiers ethnologues à embrasser le phénomène du totémisme de façon
globale. C'est ainsi qu'il s'efforça de prouver que toutes les nations civilisées avaient connu une phase
de totémisme. Sa théorie des survivances culturelles trouvait là une nouvelle application : les totems
n'étaient pas, de simples emblèmes, mais témoignaient d'une époque disparue où un culte avait été
effectivement rendu aux animaux et aux plantes.
-Pour Mac Lennan c'est le totémisme. Il entraîne ainsi un long et important débat autour de ce
concept clef de la fin du 19eme à la 2nd grande guerre mondiale. Il étudie son concept chez
les Arunta puisqu'il les considère de formes simples, et primitifs.
Le Totémisme serait un système religieux particulier fondé sur le totem.(qui est lui même un
point de référence généalogique)
De ce concept découle deux règles : celle de l’exogamie et de l'interdit alimentaire .
Pour MCLENNAN JOHN FERGUSON le totem fait lien
( RELIGIO le lien social ( sociabilisation+sociabilité) et le lien symbolique aux/ a l’objet de
croyance).
Le toteme est de caractère transitoire : Moi+ l'objet+la relation qui nous uni mentalement ET
installe des institutions normatives qui permettent aux Hommes de faire relation entre eux, par
le biais de la morale axiologique, des choses à faire ou non.
[Freud : la civilisation est par définition des interdits ( des soustractions)]
Empiriquement il n'existe pas de totèmisme pur.
Robertson Smith et F Boas critique MCLENNAN JOHN FERGUSON
La forme originelle structurelle de base pour MCLENNAN JOHN FERGUSON
comme pour Robertson Smith ( travail sur les sémites qui n'est pas totémique mais une
extension du totémisme) est le Totémisme
Robertson Smith : observe dans la religion des semites ( dans les religions anciennes)
que le rituel de base de la fondation de la civilisation serait le Sacrifice.
Un Sacrifice originel ( d'un figure dominante : par exemple le roi, on peut l'étendre aux
figures marginales.) fait la civilisation:
-de la Violence puis de la socialisation : le sens de l'être ensemble.
-Un sacrifice pour faire accéder au pouvoir les autres ( voir règle de ne pas croiser les
générations dans la construction du genre, excision, circoncision) .
-Une réunion des êtres se forment contre quelque chose : La question du Bouc émissaire
( figure de l’altérite interne ou externe qui construit par opposition notre propre identité) qui
est un levier à la communauté mais pas l’ingrédient principal et unique.
Robertson Smith ajoute que ce n'est pas contre le pouvoir que le sacrifice est commis
( sinon pourquoi la communauté se reconstruirait après) mais contre son détenteur
[Freud : sacrifice de la figure paternelle]
En Chine on dit quant les dirigeants se succèdent au pouvoir : « les têtes tombes »
Le carnaval : une foi seulement , un sacrifice à l'envers.
Emil Durkheim lit Robertson Smith et en déduit que la religion est comme un rite,
c'est une opération du social.
( à la =/= de Spencer (organiste) qui pense la religion comme un organisme : une fonction :
un système)
Le Sacrifice serait un rite d'un genre particulier. Et la religion du pratique, du fait, de l'acte, et
pas seulement de la spéculation.
La religion est l'ensemble des activités mobilisant les corps et le temps Et les représentation
mythiques.
Robertson Smith ajoute la différentiation entre
mythe : interprétation
et rite : pratique.
Une Méthodologie => Il explique qu'il faut partir du rite pour rechercher ensuite les
registres d'interprétation qui peuvent être liés et non l'inverse.
Ça marquera l'anthropologie sociale , car en effet on ne passe jamais l’intellect avant
l'activité, et on se sert d'une méthode plus ou moins inductive ( car l'induction pur est
impossible, on est toujours imprégné par quelque chose)
Durkheim reprend : « la religion est la relation de tout les membres d'une communauté à un
pouvoir et qui à le bien de la communauté a cœur et qui protège ses lois et son ordre moral »
Durkheim : sa définition est le reflet d'un théorie du social : le fais social coercitif.
Les règles sont ici l'addition des normes extérieures et du sentiment de culpabilité dues à
l'imprégnation et à l’intériorisation de ces normes.
La religion est coercition car elle incarne les principes du social ( contraintes axiologiques :
bine/ mal, valeurs...)
Avec « les Formes élémentaires de la vie religieuse » Durkheim rentre dans le débat
évolutionniste du totémisme et tire le concept vers le fonctionnalisme.
Une communauté Morale et sociale fondé sur le rite qui permet, a pour fonction, le partage
des représentations collectives , l’installation de l'ordre moral des choses.
(moral, valeur, hiérarchie, les règles crées par la communauté pour la communauté, le social
construit la société, et inversement, normativité de l'ordre.Rite=> société=> ordre dicté, on cré
la société et elle nous crée)
HYPOSTASIE de la société est selon Durkheim : lorsque les gens célèbrent la religion, il ne
célèbrent par les dieux mais la société.
Dimension de l' HYPOSTASIE : la religion produit du surplus qui sort et transcende l'activité
religieuse et retomber sur les gens pour faire société.
=>Durkheim L'excès de règles ne crée pas de déviance,
Au contraire l'ANOMIE5, l'absence de règles en crée.
La religion :paix et bien être ? Coubertin tente de recréer la religion par le sport. Néanmoins
certain sociologues parlent du sport international comme d'une façon de se faire la guerre de
façon imaginaire.
Le Totémisme fait le lien entre les évolutionnistes et le fonctionnalisme grace à Durkheim qui
se débarrasse de l’histoire et grâce à Robertson Smith ( institutions et pouvoir)
L’anomie (du grec anomía, du préfixe a- « absence de » et/nómos « loi, ordre, structure ») est l'état d'une
société caractérisée par une désintégration des normes qui règlent la conduite des hommes et assurent
l'ordre social.dans le livre de Durkheim Le Suicide, pour décrire une situation sociale, caractérisée par
la perte ou l'effacement des valeurs (morales, religieuses, civiques...) et le sentiment associé
d'aliénation et d'irrésolution. Cet état amène l'individu à avoir peur et à être insatisfait. L'anomie
provient du manque de régulation de la société sur l'individu. Il ne sait comment borner ses désirs,
souffre du mal de "l'infini".
« L’anomie est donc, dans nos sociétés modernes, un facteur régulier et spécifique des suicides ; elle est
une des sources auxquelles s’alimente le contingent annuel. […] [Le suicide anomique] diffère en ce qu’il
dépend, non de la manière dont les individus sont attachés à la société, mais de la façon dont elle les
réglemente. »Émile Durkheim, Le suicide
5
Durkheim et sa fonction a beaucoup de sucés à l'école Britannique ( Evans Prtichard,
B.Malinowski, R Brown). Pourquoi ? Un question de méthode. Les Britanniques inventent
avec B.Malinowski l’ethnologie moderne qui repose sur l'obligation d l'ethnographie. Arm
chair=/= Field Work.
Ainsi les idées de Durkheim prennent racines par l'empirique, l'ethnogrphie. Ca marche sur le
terrain : Il y a des rites qui remplissent le genre de fonction que decrit Durkheim.
L'heure du primat de la fonction sur la signification :
R.Smith : le rite avant le mythe. Son analyse anthropologie que rite s'acheve dans le rite et sa
fonction. Le rite prend d'autres interprétation si on le relie à sa fonction.
En quoi un rite s'inscrit dans une institution ? Et comment les institution contribuent à la
bonne marche du système.
Les rapport entre les institutions ( pas leurs somme mais les articulations de leurs relations)
donnent le système.(rapport économique / écologique /politique/règles matrimoniales... :
système) une idée de déterminisme, ou l'individu est passif.
Un rite reproduit et réaffirme le système.
C'est ainsi que la religion tien une place interdépendante avec les autres.
L 'analyse systémique : réfléchir à une idée un mode de social ou de culturel. Un système
comme un modèle ou quand un élément change tout le système est changé : Interdépendance.
Le rite comme un niveau d’intelligibilité de la religion.
( une institution est invisible : car c'est une compilation de matériel, d' immatériel et de leurs
relations) L'ensemble des éléments empiriques (variables et divers) enregistrables sont
l'institution comme abstraction, comme lien de cohérence logique, un modèle de la société.=>
M Mauss : n'est pas une réalité empirique et se déduit.
/ !\ ne pas confondre le tout avec les parties.
La frontière de l'Hisoire : Evans Pritchard VS Malinowski et R Brown
R Brown, Radical :L’histoire est un matériel non reproductible, nous n'en avons pas besoin
d'autant plus que l'Anthropologie se doit d'être une science. Là ou il y a de la reproduction
c'est dans le quotidien ( et plus ca change plus c'est la même chose) .
Malinowski : l'Histoire seulement comme back ground
E Pritchard , relatif: L’histoire sert à comprendre les transformations des fonctions dans le
temps, comme ingrédient mais pas comme principe explicatif total.
La théorie de la religion : R Brown, Malinowski, Pritchard
R Brown, empreinte à Robertson Smith via Durkheim l'idée de l'importance primordiale
du rite : fonction socialisatrice
et ajoute la fonction d’intégration ( pas une intégration sociale qui socialise mais une
intégration dans le système par le statut pour le bon fonctionnement du système). Une
intégration Systémique.
Seule l'observation permet de dire si une chose participe au système et comment.
Une personne dans cette analyse a un statut mais pas de rôle/ de fonction)
Malinowski ajoute a la notion de fonction sociale de la religion
la fonction psychologique ( dernière dans l'analyse et première en importance) Il réintègre
Freud pour tout les systèmes. Un objectif de la religion: l’équilibre psycho affectif ( voir son
analyse de la mort et son concept d angoisse de la finitude )
Critique : ce n'est pas le cas de tout les religions : le chamanisme n’apporte aucune réponse
existentielle tout comme la croyance en les fantomnes : Une cosmographie mais pas une
théologie.
CH4
Voir René Girard, 1923, philosophe français, inventeur de la théorie mimétique,
caractère mimétique du désir, a jeté les bases d’une nouvelle anthropologie. de la violence
et du religieux.
Au-delà de la « singularité » des livres, il cherche ce qu’ils ont de commun => son premier
livre : Mensonge romantique et Vérité romanesque ( romans de Stendhal, Proust ou
Dostoïevski ,1961). Tout désir est l'imitation du désir d'un autre. Loin d’être autonome
(illusion romantique), notre désir est toujours suscité par le désir qu’un autre – le modèle – a
d'un objet. Le sujet désirant attribue un prestige particulier au modèle : l'autonomie
métaphysique ;croit que le modèle désire par lui-même. un triangle. À travers l’objet, c’est le
modèle, que Girard appelle médiateur, qui attire . désir de métaphysique ; dès lors qu’il est
autre chose qu’un simple besoin,appétit, « tout désir est désir d’être ». La médiation est
externe :le médiateur du désir est socialement hors d’atteinte. une sorte de folie optimiste. La
médiation est interne :le médiateur est réel, rival et obstacle pour l’appropriation de l’objet
dont la valeur augmente à mesure que la rivalité croît.
Chacun tient absolument à l’illusion de l’authenticité de ses désirs ;diversité des mensonges,
dissimulations, manœuvres – « snobisme » proustiens – les « ruses du désir » pour éviter de
voir sa vérité : l’envie et la jalousie. Parce qu’il n’a pas perçu le caractère mimétique du désir
et la dynamique de la rivalité mimétique, et pour donner une théorie du triangle conflictuel
qu’il rencontre, Freud a postulé le complexe d’Œdipe. la conception mimétique détache le
désir de l' objet vs Freud, désir fondé sur l’objet (mère). la violence une conséquence de la
rivalité,vs Freud conscience de la rivalité paternelle et conséquences meurtrières. logique du
désir mimétique et conduites comme recherches volontaires de l’échec,vs Freud « instinct de
mort ».
Aristote ;l'homme animal mimétique. apprentissage, rivalité mimétique contagieuse. René
Girard « S’il y a un ordre normal dans les sociétés, il doit être le fruit d’une crise antérieure,
il doit être la résolution de cette crise » le mécanisme victimaire ou mécanisme de la victime
émissaire, à l’origine du religieux archaïque,La violence et le sacré (1972). L’objet est oublié,
les rivalités mimétiques se propagent, le conflit mimétique=> antagonisme généralisé : chaos,
indifférenciation, « la guerre de tous contre tous » de Hobbes, la crise mimétique de Girard.
Comment la paix peut-elle revenir ?//l’apparition du sacré. au paroxysme de la crise, un
mécanisme( ne dépend de personne, découle du mimétisme) salvateur : le tous contre tous
violent devient un tous contre un. Sinon destruction du groupe. stade de fascination haineuse,
sélection d’antagonistes de plus en plus rapidement changeante,un individu, focalise sur lui
l'appétit de violence que l'’élimination de la victime fait tomber brutalement. La victime
responsable de la crise/auteur du miracle de la paix retrouvée/sacrée. sacrifice rituel comme
répétition de l’événement originaire, du mythe comme récit de cet événement, interdiction
d’accès à tout objets de rivalité. savoir empirique sur la violence.
une victime-dieu, qui est coupable, qui porte des traits préférentiels de sélection victimaire
(une infirmité), qui est à l’origine de l’engendrement de l’ordre qui régit le groupe.
Avant les années 60, c a d avant les débats concernant la sécularisation, et la mondialisation=>
Un rapide développement du champs religieux à travers la succession d'école suivante :
Évolutionnisme => Fonctionnalisme => Culturalisme => Structuralisme
C Lévi-Strauss : Généalogie et innovation
André Mary démontre que c'est avec C L Strauss que l'on voit disparaître le champs du
religieux, remplacé par celui du Symbolique
- La fonction tacite chez M Mauss ( école sociologique Française)
M Mauss se trouve du coté de l'anthropologie sociale, de la question « comment agit l'homme
en société? »( et donc du coté du fonctionnalisme)
et non de celui de l'anthropologie culturelle, de la question des mécanismes psychiques (et/ou
symboliques)de ce qui se passe dans la tête des individus ( avec Tylor, R Brown)
- Geertz (1972 La religion comme système culturel)
Sa définition de la religion : « Un système de symboles qui vas créer des moods and
motivations »
Ici, ce n'est pas le RITE le plus important mais le SYMBOLE .
La religion comme christianisation, synthèse des symboles sacrés
tous les symboles sont culturels, ils font relation et créent une réalité particulière par le biais
des dispositions mentales établies . Les idées créent la réalité <= une idée culturaliste, antiempiriste et philosophique.
- La dimension psychologique avec Ralph Linton6 et Abram Kardiner7 (1930) (Culture
et personnalité)
1ere à gauche: R L, à Droite: A K
6
la culture comme un héritage social transmis à l'enfant et qui a pour fonction d'adapter l'individu à la
société et celle-ci à son environnement. Il existe au sein d'une culture tout un répertoire de "rôles" qui
définissent comment l'individu doit se comporter en société. C'est dans "Le Fondement culturel de la
personnalité" (1945) qu'il définit la notion de "personnalité de base"(basic personality), qu'il nommera
plus tard "personnalité modale"
Abram Kardiner est un psychiatre, psychanalyste et anthropologue né à New York en 1891 et mort
dans le Connecticut en 1981. Il est connu pour avoir suivi une analyse avec Freud et pour avoir
contribué au développement de la psychanalyse aux États-Unis dans une perspective anthropologique
et culturaliste.
7
Culturalisme nord Américain : « fondement culturel de la personnalité »
A la suite de F.Boas (diffusionnisme/culturalisme) ( Ralph Linton était son élève)
en passant par B.Malinowski ( fonctionnalisme : fonction mentales plus que sociale)
l'approche Freudienne se développe :
La vie en société est source de frustration car elle nécessite une certaine éducation.
Ceci crée de la violence interne. Les institutions, en plus de rassurer les gens, jouent le rôle
de soupapes des sécurité. On peut y exprimer notre violence, notre frustration ( festivités
orgiaques et violentes). Ça sert comme régulation psycho affective, à domestiquer les
violence ( point de vue très fonctionnaliste)
Critique : Il continu à y avoir des violences. La théorie ne concorde pas avec la société
empirique.
L'école culture et personnalité se développe indépendamment des autres écoles.
- La vraie rupture opère entre le fonctionnalisme et le structuralisme
1 Critique à la fonction...
Lévi-Strauss (1908-2009) affirme que le fonctionnalisme est une impasse à la pensé
(truisme : c'est là parce que sa sert à quelque chose, si ça existe c'est que ça sert à quelque
chose, Il y a toujours quelque chose qui fonctionne) « Dire que quelque chose fonctionne est
un truisme, mais dire que tout fonctionne est une aberration »
On peut le voir comme une attaque à R Brown ( même si les deux pensent la structure) et à
Malinowski.
2 ...pour une anthropologie de la culture de Durkheim/ Saussur / Freud
Pour Lévi-Strauss il faut aller chercher sur un autre plan que la fonction.
Il reprend alors la théorie de la culture
(pas celle de Boas mais celle de Durkheim tout en restant influencé par De Saussur et
Freud.)=>
E. Durkheim :
le monde est organisé autours de règles sociales
Freud :
Il faut chercher du coté de la non conscience des phénomènes culturels leurs explications.
( l'anthropologie se basant sur la psychologie dégage au plus souvent de l'universalité au
contraire de celle se basant sur la sociologie)
F.De Saussur (inventeur de la linguistique structurale)
Le langage contient des structures. Lévi-Strauss ajoute que les pensées aussi contiennent des
structures.
LA CULTURE
La culture par la psychologie et par le symbolique.
La culture comme SYSTEMES DE SYMBOLES : c a d les relations entre les symboles
3 Structures (mécanismes) et universaux vs les formes
Ce n'est plus une analyse des FORMES ( Boas ) mais de la STRUCTURE.
Il existe un mode d'organisation au delà des formes saisissables, c a d dans les esprits, l’esprit
étant le mieux partagé par les individus, il s' atèle donc à démontrer l’universalité dans et de la
diversité (race et histoires) et par ce même biais l'universalité des structures, à rechercher les
UNNIVERSAUX de la PENSEE. ( la parenté : exogamie, la pesée mythique : le mythème)
Une théorie de la dissolution du religieux : Lévi-Strauss dégage du mythe une théorie du
symbolique.
4 « Un peu d'histoire vaut mieux que pas d’histoire du tout »( C Lévi-Strauss),
point de rupture méthodologique avec le fonctionnalisme
C Lévi-Strauss « l’intelligibilité des objets de l'anthropologie c'est qu'ils sont inscrits dans
l'histoire ». L'histoire n'est pas ici entendue comme historienne ( déroulement des faits dans le
temps, la forme des symboles) mais comme histoire anthropologique ( histoire des structures,
les structures dans le temps, le fond du symboles=> qu'est ce qu'ils nous disent sur l'Homme)
LE SYMBOLE
« Introduction à l’œuvre de M Mauss » par Strauss 1950
(Lévi-Strauss qui parle de Mauss, c'est lévi-strauss qui parle de lévi-strauss)
1.
La vie sociale est constituée d'un monde de rapport symbolique.
Par ces rapport, ils médiatisent les rapports entre l'individu et le social
et médiatisent les rapports entre l'individu et son environnement.
2.
Le Symbole est toujours collectif : les individus pensent à travers les structures
collectives
Pour Lévi-Strauss Il n'y a donc pas de subjectivité. Le symbolisme est ETHOS,
il n'a pas de caractère néfaste et fait vivre la société et l'individu.
( vs Freud qui pense que le symbolique peut être individuel par le rêve le fantasme le
cauchemars. Le symbolisme est PATHOS car il règle les conflits conscients par l'inconscient)
A] L'ombre de M Mauss et rupture théorique avec Lévi-Strauss
les individus pensent à travers les structures collectives, le symbolique est donc partout
Mauss et Strauss : rupture avec la Phénoménologie :doctrine de l'apparence: derrière le
phénomène l’essence de la religion.
-M Mauss : le Fait Social Total :
fait qui implique toutes les dimensions (sociales) de la société.
Ce concepts nous oblige à penser le global en relation,
à passer par un programme comparatiste.
Il y a DES religieux
-C Lévi-Strauss : il y a DES SYSTEMES religieux, composés exclusivement de
représentations ( croyance, mythe, figuration)
pratiques ( acte , discours)
organisations.
Histoire
-Mauss : La relation appliqué à la pensé, le conscient, l'histoire.
-Lévi-Strauss :
Comparer les systèmes religieux dans l'histoire : une pensée en relation en horizontale.
Puis La relation appliqué à la pensé, l'inconscient qui n'a plus besoin d'histoire mais du
matériel linguistique ( mythe).
Consubstantialité, unité, identité, entre pensée et langage (articulation et grammaire).
Chercher la grammaire de la pensée ( la pensée sauvage)
La base de la théorie du symbole (étape de dissolution du religieux)
•
Moins d'Histoire
•
On ne passe plus par le culte mais seulement par le mythe ( une part seulement du
religieux est sélectionné)
•
La pensée Mythique située dans la pensée Magico-religieuse
( pas de différences de nature entre magie et religieux vs Mauss qui les différencie).
Vs antagonisme et discrimination.
La pensée Magico-religieuse : comme opposée à la pensée positive (rationnelle) : comme les
mécanismes de la pensée par élimination du positivisme.
La pensée rationnelle ne s'oppose pas à l'irrationnelle(qui n'existe pas pour Lévi-Strauss) mais
au symbolique. Ce qui n'est pas pensé dans le rationnel est basculé dans le symbolique
=> Tous les phénomènes sont pensés. Il faut toujours leurs trouver du sens dans les lois de la
métaphysique, s'exercer l’esprit.
•
Symbolisme résiduel et base de tout. Les phénomènes entrant dans le processus de
symbolisation, il y a convocation des référents non rationnels. Cette pensée mobilise le sens
en cela elle est intéressante.
Des catégories et des classes ( générales) de la pensée symbolique. Concepts de catégories
générale de la pensée rempruntée à Kant=> Le Temps et l'espace.
Concepts remodelés par Lévi-Strauss. Il fait découler des catégories temps et espace , des
ESPECES.
•
La pensée positive est organisée comme la pensée symbolique ( par catégories).
La différence entre pensée positive et symbolique : pas des classes mais des types
d'association. La pensée sauvage, ou première, outrepasse les lois positives ( pour Levi
Brhul elle est prélogique, Lévi-Strauss refuse ce concept) La pensée magico religieuse est
logique par rapport aux pensée/cultures locales. Il faut trouver la clef de ces pensée
étrangères/étranges=> les phénomènes identiques comme le climat, l'animalité... Des relations
entre ces classes de phénomènes, les associations ne sont pas hasardeuses car on organise du
sens, (le sens lui même manière d'organiser de l'ordre). Organisations opératrices de
symbolisations. Exemple : analyse de la catégorie de MANA
•
Les relations entre les catégories forment des « groupes de transformation
mythiques » dès lors qu'on les pense en séquence particulière d'un récit mythique.
LES MYTHES
Mythe fondateur: injection du chaos=> Désordre destruction conflit: objectif du
mythe : remettre de l'ordre. On part du chaos pour expliquer l'origine de l'ordre, des
institutions, du ''politique''
Mythe eschatologique : On part de l'ordre pour aller vers le chaos.
Séquences et mythe : L'ensemble des mythes existants correspondent à des ensembles de
séquences existantes. Ces séquences sont comme des pièces d'un puzzle composantes d'une
logique de transformation de l'ordre vers le désordre et inversement.
Grammaire interne de la mythologie : Lévi-Strauss n'a pas la volonté d'assigner au mythe
son sens littéral mais plutôt , comment tout les mythes expliquent une même chose : La
Pensée à Horreur du Désordre. Un combat permanent entre nature désordonnée et culture. La
culture est une réponse symbolique au désordre. Rousseau Nature et culture antagonistes et
cohabitent dans le conflit. La culture domestique et écarte tandis que la nature se réinvite sans
cesse. (Mythe mexicain le lien animal/divinité/humanité, chaque entités interdépendantes)
L'ensemble des groupes de transformation sont comparés grâce au mythème (plus petit unité
commune aux hommes)
Groupes de transformation : entre les mythèmes il y a des logiques de lien. Faire une
comparaison des transformations mythiques.
Des association par métaphore, métonymie, analogie
La strcucture : un système ( organisation entre catégories de pensées, durables ( une
architecture avec supra structure soubassement...)
CRITIQUES
Debat Lévi-Strauss vs R Brown
R Brown : une structure sociale, comportement, institution : des formes structurelles
Lévi-Strauss : Structure mentale, il n'y a pas de formes exactes.
Critique de CL STRAUSS par René Girard :
L Strauss : une genèse des significations. La pensée structuraliste se déploie dans un
univers de
symboles qui ne veut pas voir dans les mythes la trace d’un événement réel.
Pour René Girard il y a là au fond un recul devant la révélation de la violence et de
son
arbitraire à l’origine de la culture.
C’est ce qui explique le peu d’intérêt du structuralisme pour l’étude des rituels qui
commémorent l’événement violent.
René Girard : Le mécanisme victimaire va fournir la clé du défi que constitue la question du
passage de l’animal à l’homme.
Dans Des choses cachées depuis la fondation du monde (1978), Girard développe les
implications de sa découverte sur cette question. Pour rendre compte de ce passage, il ne faut
rien supposer d’autre que ce qu’on trouve déjà dans le monde animal, chez les primates
anthropoïdes : un fort degré de mimétisme lié à un volume important du cerveau. Ce qui
empêche dans ces sociétés la violence résultant de la mimésis d’appropriation de dégénérer
est le système instinctuel de la soumission aux individus dominants. Une fois établie, la
soumission d'un individu à un dominant reste stable la vie durant. Il suffit de considérer que,
le degré de mimétisme s’accroissant, la rage s’exaspère et qu'elle fait éclater cette stabilité, et
qu’alors une première crise mimétique se développe qui se résout par le déclenchement du
mécanisme victimaire.
Le religieux archaïque apparaît comme la forme originelle de la culture, ce qu'avait pressenti
Durkheim. Il permet de comprendre le besoin de victimes sacrificielles, qui permet à son tour
d’expliquer la chasse qui est primitivement rituelle, la domestication des animaux comme
résultat fortuit de l’acclimatation d’une réserve de victimes, ou l’agriculture.
L'élaboration des rites et des interdits par les groupes proto-humains ou humains prendra des
formes infiniment variées tout en obéissant à un sens pratique rigoureux que l’on peut
repérer : la prévention du retour de la crise mimétique. On peut ainsi retrouver dans le
religieux archaïque l’origine de toutes les institutions politiques ou culturelles.
Critique à René Girard :
pense l'histoire comme un fait reproductible ?
Influence les sciences « experimentales » : la neuro psychanalyse
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